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Réveil au camping municipal « Les Portes du Trièves » de Monestier-de-Clermont (Isère). La tenancière de l'établissement est en émoi : la centrale de chauffage de l'eau est en panne. Je la rassure à mon sujet en lui déclarant, non sans suffisance, que j'ai l'eau chaude à bord.
Déjeuner sur une aire de la route Napoléon. Arrivée à Cagnes-sur-mer vers 16 h. Je grimpe aussitôt à Haut-de-Cagnes, à la rencontre de mes souvenirs d'adolescence. Je retrouve la maison mise à la disposition de mon père et des siens au début des années 60 par la veuve d'un peintre assez coté à l'époque dont je n'arrive pas à me rappeler le nom avec certitude…
Adossée à une pente, la bâtisse, aujourd'hui occupée par des Hollandais, nom sur les boites aux lettres faisant foi, possède deux entrées. Ma chambre donnait sur celle du haut, juste en dessous de la place Grimaldi, point culminant du village. Un orchestre sud-américain jouait tous les soirs à la terrasse d'un bar-restaurant de cette place et je m'endormais au son de la bamba.
Haut-de-Cagnes me semble moins animé qu'autrefois. Il est vrai que nous sommes à la fin de septembre. Et de célébrités, point. On pouvait croiser dans les ruelles des gens comme Georges Ulmer, Mouloudji ou le nain Piéral, ainsi que de nombreux peintres, séduits par la lumière du lieu. J'ai vu Brigitte Bardot et Jacques Charrier escalader, depuis un cabriolet, le mur de leur résidence estivale pour tenter d'échapper aux paparazzi. En découvrant les images dans la presse people de l'époque, je me suis exclamé, tel un hussard après la bataille d'Austerlitz : « J'y étais ! ».
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