« Tes blagues bretonnes venues d’Alsace m’ont fait ressortir ce Diaporama de mes vieilles archives… », m'écrit de son Var d'adoption mon ami Guy Blanchard. Les autres provinces seraient-elle jalouses ? Les dictons du dernier chapitre, « Breton de Base », sont salés. Normal pour une région cernée par la mer.
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Je me suis promené dans la Manufacture et au port, sièges du festival morlaisien « Entre Terre et Mer ».
Côté terre. Le quai de Léon accueille une exposition de matériel agricole d'autrefois et d'aujourd'hui. L'Écomusée de Plouigneau présente des machines anciennes.qui fabriquent des sabots en peu de temps sous l'œil intéressé des visiteurs. Une entreprise de Plancoët (Côtes d'Armor) produit en live des cageots en bois de peuplier. Ayant choisi de privilégier cette année les spectacles, je fais l'impasse sur « La Ferme de Mon Pays » installée dans l'ex-Manufacture des tabacs.
Côté mer. Et je reste succinct sur l'aspect maritime. D'autant que les vieux gréements ne rentrent que dans la soirée de leur virée au château du Taureau. On se contentera donc de l'Étoile de France, goélette à hunier et à coque bois de 1938 et de l'Hydrograaf, ancien vapeur de mesures hydrographiques de la Marine Royale Néerlandaise. Seul regret : j'ai manqué les Pen Duick de Tabarly. L'an prochain, j'inverserai le propos.
Danse bretonne. Sur le parquet posé devant la petite scène montée près du camion de France Bleu Breizh Izel, se succèdent des groupes de danse bretonne. Je livre dans une courte vidéo un extrait de la prestation du cercle celtique morlaisien, les Korollerien Montroulez (Korollerien = danseurs, Montroulez = Morlaix), qui évolue en première catégorie. C'est alors que je m'aperçois que la carte-mémoire de mon camescope 3D est restée à la maison. Dépité, je quitte la fête. Tant pis pour le concert du soir. Dan ar Braz chantera sans moi.
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À voir avec des lunettes anaglyphes (verre œil gauche rouge, verre œil droit cyan). Garder sur le nez les lunettes à verres correcteurs. Meilleur effet en mode plein écran (touche F11 sur PC Windows).
Le groupe de chansonniers brestois Les Goristes était ce soir sur la petite scène du festival Entre Terre et Mer, à Morlaix. « Ceux qui n'ont pas envie de rire, c'est pas la peine de venir ! », prévenait Fanch Le Marrec, l'un des protagonistes, dans une interview donnée au Télégramme. Ce conseil a été suivi. Ceux qui sont venus ont beaucoup rigolé. La faute à un répertoire poil à gratter tous azimuts entrecoupé de commentaires et de mises en scène qui ne volent pas très haut tout en faisant du bien. Les sujets sont brestois mais pas que. Dans leurs chansons, une grande place est faite à l'alcool, en particulier au vin. Certains s'en étonneront.
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À voir avec des lunettes anaglyphes (verre œil gauche rouge, verre œil droit cyan). Garder sur le nez les lunettes à verres correcteurs. Meilleur effet en mode plein écran. Pour certaines images, l'accommodation peut réclamer un léger délai.
Le comité de soutien de l'école Diwan de Morlaix a organisé son deuxième Salon du Playmobil dans la Galerie du Léon de la Manufacture. Une dizaine d'exposants, venus de Brest, Paris ou Berlin, présentaient sur six grandes tables des dioramas d'une grande qualité. Cette année, les organisateurs ont choisi un thème bien adapté à notre région d'Argoat et d'Armor : « Entre terre et mer ». Au bilan des trois jours, 5.000 visiteurs sont venus rêver devant les reconstitutions d'univers variés, d'Indiana Jones, du far-west, d'un village autour de son église, des bords de mer… Croisé quelques papys de ma connaissance en mission d’accompagnement d'enfant.
Ma tata et mon tonton de Chazay d'Azergues sont arrivés chez moi ce lundi 23 juillet. Aujourd'hui, vendredi 27, nous avons fait une sortie sur la côte léonarde. La mer était basse. Je trouve toujours un peu désolant le spectacle des voiliers échoués dans le vieux port de Roscoff. La promenade pédestre dans la jolie cité corsaire a été plus courte que d'habitude. Le poids des ans, sans doute ! Au retour, nous avons fait un crochet par Carantec. Et pris un pot à la terrasse d'un des bars de la plage du Kelenn. L'endroit a bien changé, depuis mon article sur « Chez Fifine », dans le Télégramme du 22 juin 1972. Normal ! Quarante années ont passé.
Réveil au camping municipal « Les Portes du Trièves » de Monestier-de-Clermont (Isère). La tenancière de l'établissement est en émoi : la centrale de chauffage de l'eau est en panne. Je la rassure à mon sujet en lui déclarant, non sans suffisance, que j'ai l'eau chaude à bord. Déjeuner sur une aire de la route Napoléon. Arrivée à Cagnes-sur-mer vers 16 h. Je grimpe aussitôt à Haut-de-Cagnes, à la rencontre de mes souvenirs d'adolescence. Je retrouve la maison mise à la disposition de mon père et des siens au début des années 60 par la veuve d'un peintre assez coté à l'époque dont je n'arrive pas à me rappeler le nom avec certitude… Adossée à une pente, la bâtisse, aujourd'hui occupée par des Hollandais, nom sur les boites aux lettres faisant foi, possède deux entrées. Ma chambre donnait sur celle du haut, juste en dessous de la place Grimaldi, point culminant du village. Un orchestre sud-américain jouait tous les soirs à la terrasse d'un bar-restaurant de cette place et je m'endormais au son de la bamba. Haut-de-Cagnes me semble moins animé qu'autrefois. Il est vrai que nous sommes à la fin de septembre. Et de célébrités, point. On pouvait croiser dans les ruelles des gens comme Georges Ulmer, Mouloudji ou le nain Piéral, ainsi que de nombreux peintres, séduits par la lumière du lieu. J'ai vu Brigitte Bardot et Jacques Charrier escalader, depuis un cabriolet, le mur de leur résidence estivale pour tenter d'échapper aux paparazzi. En découvrant les images dans la presse people de l'époque, je me suis exclamé, tel un hussard après la bataille d'Austerlitz : « J'y étais ! ».
Dure journée pour les campeurs : temps gris, bruine, vent froid. Nicolas, Laëtitia et Ewan sont venus nous rendre visite, cet après-midi, au Domaine de la Joie (Saint-Guénolé-Penmarch), où nous avons entamé hier un séjour de deux semaines, mon oncle et ma tante dans un mobilhome, Roc’h et moi dans notre Eurocamp. À la faveur d'une éclaircie, nous avons fait une promenade à pied, avec nos visiteurs, sur le littoral.