Soucieux de tenir informés ceux de mes visiteurs que j'ai emmenés sur l'île Callot (prononcez callote), voici un nouvel article puisé dans Le Télégramme de ce jour. On reste étonné que tant de gens se laissent avoir par la route submersible. Dans Le Télégramme d'hier, l’actrice, journaliste, animatrice télé Justine Fraioli, 36 ans, qui passe ses vacances à Carantec depuis la petite enfance, répond à la question Un site naturel ? : « J'aime bien l'île Callot, en face de Carantec. Quand la marée est haute, on ne peut y accéder. Il y a un parfum de danger : on s'y baladait ado mais il fallait avoir les horaires des marées pour ne pas s'y retrouver piégé ».
Pour ceux que j'ai promenés sur l'île Callot (prononcez callote) et qui ont craqué devant cet amour d'ancienne petite école insulaire, avec son minuscule préau, voici un article du Télégramme de ce jour à son sujet.
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Aujourd'hui, nous avons mis le cap sur une destination plus lointaine. À Brest, le matin, nous nous sommes promenés au-dessus du port militaire, dans la rue de Siam et au port de commerce, autour de l'Abeille Bourbon, ce remorqueur de haute-mer qui parait si petit par rapport aux gigantesques navires qu'il arrache aux tempêtes et qui est en réalité énorme, respirant la puissance de ses 21.740 chevaux. L'après-midi, nous avons fait la traditionnelle visite d'Océanopolis. Je n'ai plus la motivation des premières fois pour faire des photos, car c'est toujours un petit peu la même chose. Je me suis contenté des phoques veaux marins de Bretagne, qui ont une bouille sympa. Ainsi que de quelques poissons et d'une tortue pour sacrifier à ma marotte de la 3D.
Décision avait été prise, mardi dernier chez Antonio et Laurette, de se retrouver au marché de Morlaix.
Maison à pondalez. En allant de la place des Otages à la place Allende, nous avons fait un arrêt dans la Grand Rue (petite, piétonne et médiévale), le temps d'une visite par Crik, Denise et moi, de la maison à pondalez (XVIe siècle), sur proposition de Laurette et Antonio qui nous ont attendus sagement. Les maisons à pondalez (à pont d'allée) ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. La maison dite « de la reine Anne » en est un autre exemple.
Au marché et au bistrot. Place Allende, Denise et Crik ont acheté des huîtres. Et comme toute bonne sortie au marché, celle-ci s'est terminée par une station à la terrasse d'un café. Le Café de l'Aurore porte bien son nom. Autrefois, il ouvrait très tôt. C'est ici que se terminaient, vers 6 h du matin, nos longues virées nocturnes de jeunes journalistes.
À Carantec. Nous voilà au bord de la plage du Kelenn, à Carantec, à la terrasse du Paradisio Plage, pour le déjeuner puis devant les cabines de plage pour une séance photo. On se quitte à regret. Nous devons rentrer, car les chiens sont seuls à la maison depuis le matin. Et aussi parce que nous avons des huîtres à ouvrir. Attention les mains !
Troisième journée plutôt chargée. Le guide a emmené ses touristes de Carantec à Quimper, via Saint-Thégonnec et Pleyben (prononcer Pleybin), leur faisant toucher des yeux, du moins pour Denise qui découvre notre région, la diversité des paysages bretons.
Carantec. À Carantec, nous avons fait une belle promenade pédestre sur le sentier côtier de la pointe de Penn-al-Lann qui part de l'entreprise ostréicole Prat-ar-Coulm (arrêt à la Maison de l'Huître). Vue imprenable sur le château du Taureau et les îles de la baie de Morlaix. Au bourg, Crik a retrouvé l'Hôtel de la Falaise, devenu le Grand Hôtel de Carantec (restaurant 2 étoiles au Michelin), où elle a jadis passé des vacances avec ses parents. Il surplombe la plage du Kelenn, moins grande mais plus huppée que celle de Saint-Efflam avec ses restaurants, son plongeoir et ses voiliers. Puis le RAV4 s'est trouvé à son aise pour nous conduire par la route submersible un peu cabossée sur l'île Callot (prononcer Callote).
Saint-Thégonnec, Pleyben. La virée a pris un tour religieux en nous menant visiter l'église et le célèbre calvaire de Saint-Thégonnec. L'idée m'est venue alors de pousser jusqu'à ceux de Pleyben, qui ne sont pas mal non plus, en traversant le surprenant paysage des Monts d'Arrée et du lac de Brennilis (ambiance western). À Pleyben, à presque 14 h, un restaurateur à refusé de nous servir, mais une crêperie nous a fait bon accueil. Puisqu’on était en si bon chemin, décision fut prise d'aller à Quimper.
Quimper. La cité du roi Gradlon, par ailleurs préfecture du Finistère, a beaucoup de charme. Nous avons déambulé dans ses vieilles rues jusqu'à la cathédrale gothique Saint-Corentin, la seule à ma connaissance dont la nef ne soit pas rectiligne. Les mauvaises langues disent que les bâtisseurs avaient trop bu. Je crois plutôt à des difficultés rencontrées au cours des travaux à cause de la nature du sol et des fondations de la cathédrale romane précédente. Une hypothèse plus saugrenue a été émise : le chœur suivrait l'inclinaison de la tête du Christ sur la croix ! Quoiqu’il en soit, la nef et les allées latérales sont fermées à la visite par des palissades, pour cause de travaux. Et pendant toute cette riche journée, je n'ai fait aucune photo. Quelle cloche !
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Une manifestation qui fait froid dans le dos est organisée tous les ans dans les deux stations balnéaires de la baie de Morlaix. Dans une Manche à 9°, le « bain de Noël » de Locquirec, côté Trégor, a été pris le mardi 24 décembre à 11 h, et le « grand bain d'hiver » de Carantec, côté Léon, le vendredi 27 décembre à 15 h. D'autres frigodèmes se jetteront à l'eau les jours prochains à Roscoff (1re édition), Plougonvelin, Fouesnant, Perros-Guirec, Saint-Quay-Portrieux, Erdeven, Dinard… Ils sont givrés, ces Bretons !
Ma tata et mon tonton de Chazay d'Azergues sont arrivés chez moi ce lundi 23 juillet. Aujourd'hui, vendredi 27, nous avons fait une sortie sur la côte léonarde. La mer était basse. Je trouve toujours un peu désolant le spectacle des voiliers échoués dans le vieux port de Roscoff. La promenade pédestre dans la jolie cité corsaire a été plus courte que d'habitude. Le poids des ans, sans doute ! Au retour, nous avons fait un crochet par Carantec. Et pris un pot à la terrasse d'un des bars de la plage du Kelenn. L'endroit a bien changé, depuis mon article sur « Chez Fifine », dans le Télégramme du 22 juin 1972. Normal ! Quarante années ont passé.