Quelques mois avant les championnats d’Europe à Vienne (Autriche), du 30 mai au 2 juin 2013, et avant les championnats du Monde à Kiev (Ukraine), du 28 août au 2 septembre 2013, les 27èmes Internationaux de gymnastique rythmique de Thiais (Val de Marne) ont réuni l’élite de cette discipline, parmi lesquelles 28 individuelles et 11 ensembles. Après les Jeux Olympiques de Londres 2012, c’était aussi la première année du cycle olympique qui commence et le public français a pu découvrir, du 30 au 31 mars 2013, la nouvelle génération des gymnastes de l’équipe de France. L’ensemble France nouvellement constitué et très motivé, toujours dirigé par Adriana Dunavska, s’entraîne à raison de 35 heures par semaine à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) nourri par une même ambition : atteindre les qualifications des Jeux olympiques de Rio, au Brésil, en 2016.
La mobilisation ne faiblit pas, un mois après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les opposants au mariage pour tous se sont rassemblés, dimanche 24 mars à Paris, pour demander une nouvelle fois le retrait du texte. Ils étaient près de 300.000 selon les chiffres de la police. Les organisateurs, eux, revendiquent 1,4 million de participants, soit 400.000 de plus que lors d’un précédent rassemblement, le 13 janvier 2013. Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat – et vraisemblablement voté – à partir du 4 avril, les organisateurs ont qualifié cette manifestation de « grande armée qui se lève », en référence à l’avenue du même nom qui remonte vers la place de l’Étoile, où avait lieu le rassemblement. Drapeaux au vent, bleu outremer, fuchsia, blancs, les manifestants ont été encadrés par quelque 8.000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité.
À la fin de la manifestation « Manif pour Tous » organisée avenue de la Grande Armée, à Paris, le 24 mars 2013, plusieurs centaines de personnes ont descendu l’avenue des Champs-Élysées, où elles ont été stoppées par les forces de l’ordre au niveau du Rond-Point. Les manifestants, dont certains s’étaient agenouillés devant les policiers en criant « Démocratie ! » ou en chantant La Marseillaise dans un air rendu irrespirable par les gaz, ont été pris en tenaille par des gendarmes mobiles et des CRS. Les forces de l’ordre les ont poussés sans ménagement, usant parfois de leurs matraques, dans une grande cohue. Peu après 21 heures, l’avenue était totalement évacuée, les derniers récalcitrants ayant été raccompagnés jusqu’au métro par les forces de l’ordre. À la suite de ces débordements, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé dimanche 24 mars que la « Manif pour tous » contre le mariage des homosexuels avait « incontestablement » échappé à ses organisateurs. « La manif leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes », a-t-il déclaré.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
La compagnie Adéquate, animée par Lucie Augeai, David Gernez et depuis peu par Alexandre Blondel, s’est produite le 23 mars 2013 à l’Espace Georges Simenon de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, où elle présentait sa dernière création : la pièce Frater. Une pièce créée en 2012, qui a reçu le prix Paris Jeunes Talents 2012 de la mairie de Paris soutenant de jeunes artistes dans leurs projets de création et qui évoque à la fois le reflet d’une cellule familiale et le décryptage corporel des relations fraternelles. Une création séduisante, pleine de finesse, de sensibilité et d’intelligence chorégraphique, à découvrir absolument.
Afin de réaffirmer leur volonté de voir appliquer le droit fondamental de l’égalité entre tous les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, les Jeunes Communistes de Seine Saint-Denis organisaient deux mariages symboliques sur le parvis de la mairie de Saint-Denis, le samedi 23 mars 2013, avec le soutien des élus de la mairie.
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Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a présenté le mardi 19 mars 2013 en fin d’après-midi sa démission au président François Hollande, qui l’a acceptée et a mis fin à ses fonctions, peu de temps après la demande d’ouverture d’une information judiciaire. Il est remplacé dans ses fonctions par Bernard Cazeneuve jusque là ministre chargé des Affaires européennes. Jérôme Cahuzac est soupçonné d’avoir détenu un compte en banque en Suisse, selon des informations divulgées par le site Mediapart. L’intéressé a toujours nié avoir eu un quelconque compte à l’étranger. « Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger. Ni maintenant, ni avant », avait-il encore dit devant les députés le 5 décembre 2012. Le site Mediapart avait appuyé ses accusations sur une bande audio sur laquelle une voix attribuée à Jérôme Cahuzac évoque en 2000 un compte en Suisse. Sur l’enregistrement diffusé par Mediapart et qui date, selon le site, de la fin de l’année 2000, un homme dit à un interlocuteur non identifié: « Ça me fait chier d’avoir un compte ouvert là-bas, l’UBS c’est quand même pas forcément la plus planquée des banques ». Le parquet du tribunal de grande instance de Paris a indiqué mardi 19 mars 2013 que la voix de l’enregistrement qui avait été remis à un expert de la police était probablement celle de Jérôme Cahuzac. Elle a été reconnue par plusieurs témoins.
À quatre mois seulement des championnats du monde de Barcelone, du 20 au 27 juillet 2013, la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a reçu la troisième édition consécutive de l’Open Make Up For Ever de natation synchronisée, du jeudi 14 au samedi 16 mars 2013. Cet open, désormais inscrit parmi les rendez-vous incontournables de la natation synchronisée, a accueilli une fois encore l’élite internationale de la discipline qui est venue s’affronter sur sept épreuves différentes, devant plusieurs milliers de spectateurs. Une délégation française de 13 nageuses encadrée par le staff de la synchro, le tout sous la responsabilité technique d’Odile Petit a pris part aux compétitions, remportant le bronze au programme libre en équipe et programme technique d’équipe et la quatrième place pour le solo libre.
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La neige et le verglas qui ont assailli mardi 12 février 2013 le tiers nord de la France ont fortement perturbé les transports, fait deux morts, 2.200 naufragés de la route depuis la veille au soir, et privé d’électricité 80.000 foyers. Les intempéries, pourtant prévues par Météo France, ont surpris par leur intensité, poussant le gouvernement à activer une cellule interministérielle de crise. Des moyens militaires ont été mobilisés dans plusieurs départements, en appui des 12.400 pompiers, gendarmes et policiers engagés dans les zones concernées, a indiqué le ministère de l’Intérieur. En dépit de l’activation par la SNCF du dispositif grand froid, le trafic ferroviaire a été très perturbé dans les régions concernées, en particulier en région parisienne. La circulation des Thalys, qui relient Paris, Amsterdam, Cologne et Bruxelles, et des Eurostar, entre Paris, Londres et Bruxelles a été suspendue jusqu’à mercredi. Le trafic a été totalement interrompu sur la ligne à grande vitesse Nord et pour tous les TGV province-province passant par Paris, a indiqué la SNCF dans un communiqué. Les lignes Caen-Cherbourg et Rouen-Le Havre ont été également coupées et les lignes Paris-Amiens-Boulogne, Paris-Maubeuge-Cambrai et Paris-Nevers très perturbées. Dans la capitale, le trafic était interrompu sur plusieurs lignes de tramway, sur des tronçons des RER A et B, et ralenti sur l’ensemble des lignes de métro parisiennes, en raison du givre, qui entraîne des problèmes d’alimentation électrique.
La journée du 10 mars 2013 correspondait au 54e anniversaire du soulèvement national des Tibétains contre l’occupation chinoise. Ce jour là, le 10 mars 1959, 30.000 Tibétains se massèrent autour du palais de Norbulinka pour empêcher le dalaï-lama d’être enlevé par les Chinois. Ce soulèvement se solda par un massacre : rien que dans la ville de Lhassa, 15.000 Tibétains furent tués. À cette occasion, le collectif des Étudiants en France pour un Tibet Libre appelait à manifester sur l’Esplanade du Trocadéro, à Paris, avant de rejoindre l’ambassade de la République populaire de Chine, placée pour la circonstance sous haute protection par les forces de l’ordre.
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À la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants anti-nucléaires – plus de 20.000 manifestants, selon les organisateurs – encadrés par le réseau « Sortir du nucléaire », ont organisé samedi 9 mars 2013 une chaîne humaine dans 18 points différents de Paris. Réclamant la fin du nucléaire, les manifestants ont encerclé une série de « lieux de pouvoir » qui contribuent, selon eux, à promouvoir l’énergie nucléaire, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l’Ecologie, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d’EDF et d’Areva dans le quartier la Défense, ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales. Selon un récent sondage, le niveau d’inquiétude suscitée par les centrales nucléaires françaises tout en restant relativement élevé a néanmoins sensiblement reflué depuis deux ans, passant de 56% deux semaines après l’accident de Fukushima à 42% actuellement.
Une marche était organisée le vendredi 8 mars 2013 en soirée entre la place de Stalingrad et la place de la Bastille, à Paris, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Avec la participation de plusieurs partis politiques, dont le PCF, en la personne de son secrétaire national, Pierre Laurent.
Plusieurs partis d’extrême gauche, alternatifs, libertaire ou Ecologistes ont appelé à manifester le 1er mars 2013 devant l’ambassade de Russie, au pied des très chics immeubles du 16e arrondissement de Paris, pour dénoncer la vague de répression qui s’abat actuellement, selon les manifestants, sur de nombreux militants politiques de gauche dans ce pays. Le 28 février s’est en effet ouvert un procès contre des militants accusés de nombreux délits, voire même de « complot anti-gouvernemental », ce qui rappelle selon les manifestants « les heures sombres de l’histoire russe avec laquelle Vladimir Poutine renoue ». À l’appel d’organisations de gauche russes, les manifestants participaient ainsi à une campagne de solidarité internationale pour rompre le silence que le pouvoir russe voudrait, selon eux, entretenir autour de cette répression politique.
Étaient notamment présents Mgr Jacques Gaillot, Arlette Laguillier et Alain Krivine.