Ce dimanche 21 avril 2013 à Paris, à deux jours du vote du texte en deuxième lecture à l’Assemblée, 45.000 opposants au projet de loi Taubira selon la police – 270.000 selon les organisateurs – ont une nouvelle fois répondu présents à l’appel du collectif Manif pour tous. Pour un défilé qui a pris un ton très critique envers François Hollande. Sous un ciel bleu sans nuages, le cortège s’est ébranlé, en début d’après-midi, de la place Denfert-Rochereau, direction l’esplanade des Invalides. La Marseillaise a retenti régulièrement. À l’instar d’une reprise, érigée en hymne du défilé, du célèbre titre d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien », devenu « Non, on ne lâchera rien ».
Silencieux, les Veilleurs font pourtant grand bruit. Depuis que ce mouvement est né, le 16 avril dernier, en marge de la Manif pour tous, il ne cesse de grandir avec de plus en plus de participants à Paris mais aussi en province, Lyon, Toulouse, Rennes, Toulon, Nantes… À la grande surprise de ses instigateurs, Axel et Alix, ce groupe d’amis qui appelle à la révolution calme des consciences, par l’art et la culture, à « l’élévation de l’esprit sur la force, l’arme des faibles », pour regagner la liberté confisquée par une société « auto-normée ». À coups de lectures de grands auteurs, de poètes, de philosophes, d’échanges et de méditations, ces Veilleurs improvisent des soirées de « résistance non violente » sur des sites déterminés au dernier instant, en marge des manifestations contre le mariage homosexuel. L’avant dernière veillée, samedi 20 avril 2013, avenue de Breteuil à Paris, a réuni 500 jeunes. C’était la cinquième. Le dimanche 21 avril, ils étaient cette fois quelque 1.500, selon Axel, le jeune homme qui préside à « la spontanéité » de ces veillées.
Les derniers opposants au mariage pour tous ont quitté dimanche 21 avril 2013 vers minuit l’esplanade des Invalides à Paris, redevenue paisible après de brefs incidents dans la soirée et une manifestation qui a rassemblé l’après-midi plusieurs dizaines de milliers de personnes. En première partie de soirée, plusieurs dizaines d’entre eux ont mené un face à face tendu avec les forces de l’ordre à proximité de la station de métro. Chantant la Marseillaise et brandissant des drapeaux français, certains agenouillés, le groupe de manifestants a été vigoureusement repoussé par les policiers et gendarmes qui ont contraint une partie d’entre eux à descendre dans la station.
Les sept Français de la famille Moulin-Fournier, dont quatre enfants, libérés vendredi 19 avril 2013 sains et saufs après deux mois de captivité aux mains du groupe islamiste Boko Haram au Nigeria, sont arrivés samedi 20 avril 2013. Ils ont atterri en provenance de Yaoundé à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris, où le président François Hollande est venu les accueillir. La famille Moulin-Fournier a voyagé à bord du Falcon du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui a fait un aller et retour au Cameroun pour aller les chercher. L’appareil s’est posé à 6 heures sur le tarmac où attendaient aussi une dizaine de membres de la famille des ex-otages et une soixantaine de journalistes. Les sept anciens otages, souriants, des couvertures sur les épaules pour se protéger du froid vif du petit matin, sont descendus de l’avion et sont tombés immédiatement dans les bras de leurs proches, avant de s’acheminer vers le pavillon d’honneur. Très peu d’informations ont filtré sur les conditions de cette libération, annoncée dès vendredi matin par la présidence camerounaise. François Hollande, qui avait remercié vendredi les autorités camerounaises et nigérianes ayant « travaillé à cette issue heureuse », avait fait valoir que « c’est en étant le plus discret possible que nous pouvons être les plus efficaces ».
Plusieurs centaines d’opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler jeudi 18 avril 2013 en soirée à Paris pour la troisième soirée consécutive en direction de l’Assemblée nationale, où le projet de loi est examiné en seconde lecture et alors que les discussions devraient s’achever dans la nuit. Partis comme la veille du métro Sèvres-Babylone, dans le centre de Paris, vers 19 h 40, les manifestants, sans doute plus d’un millier, agitaient leurs drapeaux roses et bleus habituels, scandant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! » Le cortège, conduit par la porte-parole des opposants au mariage homosexuel, Frigide Barjot, a rejoint devant l’Assemblée nationale des politiques opposés au mariage pour tous : Henri Guaino, Hervé Mariton, Christian Jacob, Elisabeth Montfort.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
Mythique palace parisien, distingué par les guides internationaux, Le Crillon est considéré comme l’un des plus beaux hôtels au monde. Hôtel de renommée internationale depuis 1909, cette demeure historique, bâtie en 1775 et acquise en 1788 par le Comte de Crillon, n’a cessé d’accueillir chefs d’état et stars du spectacle, du cinéma et de la mode. Dans quelques semaines, ce décor digne d’un musée du XVIIIe siècle aura fait place nette. Une bonne partie du mobilier et de la décoration devra avoir disparu avant la fermeture de l’établissement à la fin du mois d’avril, échéance au-delà de laquelle le bâtiment sera mis en sommeil pour un toilettage en profondeur de deux ans. Parmi les 500 lots proposés, représentant 3.500 pièces, le bar sculpté par César en 1982 est sans conteste la vedette de la vente, avec une mise de départ estimée entre 10.000 et 12.000 euros. Les fauteuils conçus par Sonia Rykiel, estimés à 1 200 euros chacun et la console en cristal du designer Philippe Starck devraient aussi se tailler un franc succès, malgré le montant fixé pour cette dernière : entre 12.000 et 15.000 euros. Mais de nombreuses pièces sont disponibles à des prix plus abordables. Citons les lustres en verre de Murano, entre 300 et 400 euros, les shakers du bar, à 200 euros, des lots de linge de toilette siglés Crillon, entre 200 et 300 euros ou des services en porcelaine, entre 300 et 400 euros. Et, à défaut de mieux, restent toujours les uniformes de groom, de concierge ou de portier, entre 200 et 300 euros pièce. La vente, confiée à la maison Artcurial, Briest – Poulain – F. Tajan, aura lieu du 18 au 22 avril 2013.
Ouverture: ƒ/4. Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III. Prise de vue: 13 avril 2013. Flash actif: non. Focale: 280 mm. ISO: 800. Vitesse d’obturation: 1/1000 s
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Une cinquantaine de salariés de PSA Aulnay en lutte contre la fermeture de leur usine se sont introduits de force samedi 13 avril 2013 peu après 11 heures dans le Centre des Congrès de la Cité des Sciences, à la Villette, à Paris, où se tenait le Conseil national du PS, interrompant pendant une vingtaine de minutes les travaux du « parlement » du Parti Socialiste. Bousculant le service d’ordre, surpris, les manifestants ont gagné la salle où venait juste de s’exprimer le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aux cris de « aucune usine ne doit fermer » ou « interdiction des licenciements ». Le chef du gouvernement a alors quitté la salle, et le ministre Pierre Moscovici a été apostrophé par des manifestants. Montés sur l’estrade, ceux-ci ont ensuite déployé une banderole « Non à la fermeture de PSA Aulnay ». Après quelques instants de confusion, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a invité l’un des protestataires à s’exprimer. Ci-dessus, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, sortant du Centre des Congrès, après cet événement.
Le lundi 8 avril 2013 après midi, les internes en biologie médicale manifestaient à Paris depuis la gare Montparnasse jusqu’au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Un rassemblement pour revendiquer la préservation du maillage des laboratoires de biologie médicale sur l’ensemble du territoire français, l’arrêt de la financiarisation à l’origine d’une biologie industrielle, une création facilitée des laboratoires dans les zones à faible densité médicale et certaines dispositions professionnelles.
Désormais incontournables au sein du calendrier annuel de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les Kilomètres du Cœur ont de nouveau fait l’ouverture du Schneider Electric Marathon de Paris 2013. Une quinzaine de personnalités, soutiens de l’association, s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Élysées pour parcourir les 6 premiers kilomètres du parcours : Marc Raquil, Paul Belmondo, Philippe Caroit, Tanguy De Lamotte, Jean-Philippe Doux, Taïg Kris, Aïda Touihri, Satya Oblette, Patrick Poivre d’Arvor, François Chazal, Mahiedine Mekhissi et Christophe Dominici avaient répondu présent ! Mais la vedette incontestée était le petit Sedjro, dont l’opération cardiaque a pu être réalisée à l’Hôpital Privé Jacques Cartier de Massy grâce aux fonds récoltés par l’association. Mécénat Chirurgie Cardiaque permet à des enfants souffrant de malformations cardiaques de venir en France et d’être opérés lorsqu’ils ne peuvent être soignés dans leur pays d’origine par manque de moyens financiers et techniques.
L’Ethiopienne Boru Tadese s’impose au marathon de Paris
Prise de vue: Dim 7 avril 2013, à 10 h 07. App.: EOS-1D Mark III, 1/6400 s, f/2.8, ISO 500, +2/3, flash: non. Objectif: EF 300 mm f/2.8L IS USM
Avec un temps de 2 h 21’ 05", l’Éthiopienne Boru Tadese a remporté chez les femmes la 37e édition du marathon de Paris, courue le dimanche 7 avril 2013. Elle a battu aussi le record de l’épreuve parisienne. Le précédent temps de référence était de 2 h 21’ 40". Timide face aux micros, elle a réussi à exprimer « sa grande surprise et sa grande joie ». Les Éthiopiennes réalisent un doublé avec la deuxième place de Merima Mohammed (2 h 23’ 14"). La Kényane Eunice Kirwa complète le podium en 2 h 23’ 34".
Le Kényan Peter Some remporte le marathon de Paris
Prise de vue: Dim 7 avril 2013, à 10 h 50. App.: Canon EOS-1D X, 1/640 s, f/4, ISO 100, flash: non. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x, 280 mm
Le Kényan Peter Some a remporté la 37e édition du marathon de Paris, courue le dimanche 7 avril 2013. Il s’impose en 2 h 05’ 38", soit une distance parcourue à la vitesse moyenne de 20,17 km/h. Il améliore son record de trois minutes et devance l’Ethiopien Tola (2 h 06’ 33 ») et son compatriote Ndiema (2 h 06' 33" »). A 30 ans, Peter Some succède au palmarès à un autre Kényan, Stanley Biwott, vainqueur l’an passé. « C’est une grande surprise pour moi. Je signe mon record personnel et la plus grande victoire de ma carrière », s’est-il réjoui auprès de l’AFP. « Je pense que j’aurais pu gagner une vingtaine de secondes si j’avais été relayé », a-t-il précisé au micro de France 3. Peu après le 30e kilomètre, il a placé une violente accélération pour se détacher du groupe de tête.
Prise de vue: Dim 7 avril 2013, à 11 h 08. App.: Canon EOS-1D X, 1/400 sec, f/4, ISO 100, flash: non. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x, 98 mm
Côté français, Benjamin Malaty est sorti vainqueur d’un duel serré avec Abdelatif Meftah (15e en 2 h 12’25") pour terminer à la 13e place finale en 2 h 12’ 00". « Je suis super-satisfait du chrono, même si j’aurais aimé passer en 2 h 11 ! Mais le contrat est rempli », s’est réjoui celui qui travaille 25 h par semaine à la mairie de Talence en tant que chargé de mission en développement économique.
Pour sa 37e édition, le marathon de Paris a battu un record de participation. Selon les organisateurs, ils étaient 39.967 au départ sur l’avenue des Champs-Elysées le dimanche 7 avril 2013, pour 50.000 inscrits, une différence entre inscrits et participants tout à fait habituelle. En 2012, 34.297 coureurs s’étaient alignés sur les 42,195 km du parcours. Le plus jeune inscrit était un Japonais de 20 ans ; le plus ancien un Français de 84 printemps.
Les 6 et 7 avril 2013 s’est tenue la 7ème édition du carnaval vénitien organisé dans le centre historique de Corbeil-Essonnes et le parc du château du Grand Veneur de Soisy-sur-Seine, deux communes de l’Essonne en bord de Seine. Ce carnaval vénitien en sud Ile-de-France rassemble un grand nombre de passionnés qui, tout au long de l’année, confectionnent leur costumes pour en faire de véritables œuvres d’art. Les personnages costumés que l’on appelle « Masques » viennent de toute la France et de Belgique. Un Masque prend vie grâce à l’intervention d’un styliste, de petites mains et de la personne qui le porte. Très souvent ces trois fonctions sont remplies par une ou deux personnes maximum.