Des membres de la communauté égyptienne à Paris se sont rassemblés place Saint-Michel le dimanche 30 juin 2013 pour soutenir les Égyptiens mobilisés dans plusieurs villes d’Égypte pour réclamer la démission du président Mohamed Morsi. Premier président démocratiquement élu dans l’histoire de l’Égypte et premier civil à occuper cette fonction, Mohamed Morsi, venu des Frères musulmans, fête l’anniversaire d’une année de pouvoir de manière bien sombre. Au même moment, au moins 16 personnes trouvaient la mort lors des manifestations en Égypte, dont huit au Caire dans des heurts entre partisans et adversaires du Président.
Avec le concours de l’Agence des espaces verts de la Région (AEV), le parvis de l’hôtel de ville de Paris se transforme, du 15 juin au 12 juillet 2013, en un jardin éphémère. Certains y verront un retour de la nature en ville, d’autres une façon de se sentir en été un peu avant l’heure. « Les thèmes de cette année sont les nouveaux paysages et leur évolution dans la métropole depuis une dizaine d’années », explique Adélaïde Dupré de Pomarède, paysagiste à la Ville de Paris. En seulement quatre jours, ce nouveau décor s’est installé grâce à une équipe travaillant jour et nuit. Pour composer ce tableau, ont été disposées des herbes folles, ou des « mauvaises herbes » – afin d’illustrer celles qui s’immiscent dans la ville –, des herbes de friches et même de véritables arbres : érables, chênes, peupliers, bouleaux.
A la Bastille et sous le signe de « la liberté », Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni dimanche 30 juin 2013 à Paris les « volontaires » qui l’ont épaulée dans sa campagne victorieuse des primaires UMP pour une fête en plein air à l’atmosphère bon enfant. Ils étaient quelques centaines – la députée a ensuite, par tweet, remercié 1.500 fidèles – à avoir déballé des paniers à pique-nique et épinglé à leur revers le badge à l’effigie de leur championne (NKM avec un M en forme de cœur), entre la place de la Bastille et le bassin de l’arsenal. Un lieu à l’est de la capitale, cet est dont tous les arrondissements sont dominés par la gauche. NKM n’a pas encore annoncé son lieu d’implantation pour le futur scrutin (en réalité 20 votes, un par arrondissement). Une certitude : elle devra en faire basculer plusieurs si elle veut empêcher Anne Hidalgo de succéder au socialiste Bertrand Delanoë, dont elle est la première adjointe.
L’usage du drapeau arc-en-ciel est une tradition ancienne commune à de nombreuses cultures. Il évoque généralement la paix, la diversité et l’harmonie. Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel est principalement connu comme celui de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle (LGBT) : il comporte alors six bandes de couleurs différentes. Le premier drapeau arc-en-ciel utilisé comme symbole du mouvement LGBT a été conçu et réalisé par le graphiste et militant politique américain Gilbert Baker, alors âgé de 27 ans, pour la Gay and Lesbian Freedom Day Parade de San Francisco le 25 juin 1978. L’origine du drapeau n’est pas établie : il a été suggéré qu’il aurait été inspiré par la chanson « Over the rainbow » chantée dans le film « Le magicien d’Oz » par l’actrice Judy Garland ou destiné à représenter par la diversité des couleurs la diversité des orientations sexuelles. Gilbert Baker a aussi peut-être été inspiré par le « drapeau des races » utilisé sur les campus américains dans les années 1960 et qui comportait cinq bandes horizontales de couleurs différentes. Lors de la marche organisée en novembre suivant pour protester contre l’assassinat de Harvey Milk, le premier élu ouvertement gay de San Francisco, la Paramount Flag Company produit des versions à sept bandes car le rose n’était alors pas disponible industriellement. Par la suite, Gilbert Baker fait également supprimer le turquoise, pour maintenir un nombre pair de couleurs pour une décoration de Market Street : le drapeau compte alors six bandes (rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet) et devient définitif. Aujourd’hui, le drapeau arc-en-ciel LGBT a acquis une renommé mondiale.
Cette année, après plusieurs mois de manifestations des opposants au « mariage pour tous », ce rassemblement avait pour mot d’ordre : « Allons au bout de l’égalité ». L’inter-LGBT comme la plupart des manifestants dénonçant une reculade du gouvernement sur le sujet de la PMA, la procréation médicalement assistée, qui n’a pas été adoptée. Le cortège, où se mêlaient couples gay, hétérosexuels ou badauds, pour la plupart en tenues extravagantes et volontiers court-vêtus, a démarré à 14 heures place du 18 juin 1940, dans le quartier de Montparnasse (XVe arrondissement) pour rallier place de la Bastille (XIIe arrondissement), où un concert a débuté vers 17 heures.
Quelques personnalités politiques de gauche étaient présentes pour soutenir cet événement, comme Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste, Cécile Duflot, ministre du Logement EELV ou encore le président PS du conseil régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon. Jack Lang a ainsi souhaité « remercier » François Hollande même si lui aussi affirme que « d’autres conquêtes sont à arracher ».
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.
Accompagnés de leurs bêtes, des éleveurs ont manifesté le dimanche 23 juin 2013 à Paris pour faire entendre leurs difficultés et partager leur expérience avec les Parisiens. Mobilisés à l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, ils étaient 11 000 selon la FNSEA, 6 200 selon la police, escortés de près de 700 animaux. La manifestation revendicative s’est achevée en fête joyeuse dans l’après-midi au « Village agricole » des Invalides, autour d’un champ de blé et de stands de dégustation.
Mais ces réjouissances n’éclipseront pas la colère et le désespoir même des éleveurs dont le travail se trouve souvent mal rémunéré, parfois même sous le coût de production.
La patrouille aérienne britannique Team Guinot vole et voltige dans le ciel en musique et fumigène. Juchées sur des PT 17 Stearman, les filles baptisées « Wingwalkers » effectuent des figures acrobatiques à donner le vertige la tête à l’envers. Les Wingwalkers sont apparus dès les débuts de l’aviation. Ils se déplaçaient à l’origine entre les deux plans des biplans, sans être attachés. Malgré le risque de chute, les accidents étaient assez rares. Remontant aux années 20 ou 30, ces shows permettaient aux pilotes militaires démobilisés de gagner leur vie dans les airs, en prenant des risques pour les spectacles aériens de l’époque. Des WingWalkers, il n’en reste plus guère, mais la tradition persiste comme nous le prouve la patrouille britannique Team Guinot et ses quatre Stearman.
L’A380 est, en 2013, le plus gros avion civil de transport de passagers en service et le troisième plus gros avion de l’histoire de l’aéronautique, après le Hughes H-4 Hercules et l’Antonov An-225. Le pont supérieur de l’A380 s’étend sur toute la longueur du fuselage, ce qui donne à la cabine 50 % de surface de plus que celle de son concurrent direct, le Boeing 747-4008. Dans sa version passager, l’A380 a un rayon d’action de 15 400 kilomètres, ce qui lui permet de voler de New York jusqu’à Hong Kong sans escale, à la vitesse de 900 km/h. Le nombre total de commandes fermes s’élevait à 262 en fin d’année 2012, soit une moyenne de 22 commandes par an sur 12 ans.
La Patrouille de France a peint en bleu, blanc et rouge le ciel du Bourget, devant des milliers de visiteurs, lors de la 50e édition du Salon de l’aéronautique et de l’espace, le 22 juin 2013. L’Alphajet, dont est équipé la Patrouille, est un petit biréacteur performant, qui décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Parfaitement adapté à la formation des pilotes de combat de nombreuses forces aériennes, il dispose d’excellentes qualités de vol et est en service sur les bases de Tours et de Cazaux. Les élèves pilotes reçoivent leur brevet à l’école de l’aviation de chasse basée à Tours, puis suivent un stage de transition opérationnelle à Cazaux. C’est là qu’ils s’initient véritablement à leur futur métier de pilote de chasse lors de missions d’entraînement au tir, à la voltige et au combat aérien, avant de rejoindre les escadrons de chasse.
C’est une des attractions principales du 50e salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. Avec sa grande soute permettant d’emporter 25 tonnes de fret et ses quatre énormes hélices dotées de huit pales chacune, l’avion ne laisse personne indifférent. Conçu par Airbus Military, l’A400M est le nouvel avion de transport tactique, stratégique et logistique destiné à équiper l’armée de l’Air française. De la dimension d’un Hercule C-130, son prédécesseur, il est riche d’innovations et repousse les limites de la polyvalence. L’A400M ou « Atlas », son nom de guerre, sera tout aussi bien employé pour larguer des parachutistes, transporter du matériel lourd et volumineux, évacuer des blessés ou encore, ravitailler des aéronefs et des hélicoptères en vol. L’appareil a été commandé à ce jour à 174 exemplaires par huit pays différents : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg et Malaisie. Deux exemplaires étaient présents au salon du Bourget : l’avion d’essais MSN 006, indicatif « Grizzly 5 », qui réalisait les démonstrations en vol, et le MSN 8 – le deuxième exemplaire de série, destiné à l’armée de l’Air – qui était présent sur l’exposition statique.
L’orchestre symphonique des Landes, dirigé par Brice Martin, à joué pour la 32e édition de la fête de la musique, le 21 juin 2013, à Paris, à l’Hôtel de Clermont. Les musiciens ont été invités à se produire au ministère par Alain Vidalies, en charge du portefeuille des relations avec le Parlement. Composé de 60 musiciens, l’Orchestre symphonique des Landes met en avant la compétence des musiciens professionnels landais. Accompagné de danseurs et de chanteurs, le chef d’orchestre, Brice Martin, les dirige avec une belle fougue et une énergie explosive.
Comme chaque année, la Fête de la musique s’est invitée à l’Hôtel Matignon, dans le 7e arrondissement de Paris, où réside le Premier ministre. Et, pour cette édition 2013 consacrée à la voix, figurait parmi les chanteuses à découvrir Mesparrow – « moineau » en anglais – Marion Gaume de son vrai nom, une artiste originaire de Tours. Quand elle termine les Beaux-arts, la tourangelle décide de partir à Londres. Seule avec sa pédale de boucle et son ampli, elle commence à composer ce qu’elle appelle des « vrais morceaux » et à les jouer en live. À son retour en France, elle décide de faire son premier album « Keep This Moment Alive » et signe avec le label East West pour une sortie dans les bacs le 4 mars 2013.
Avec plus de 150.000 visiteurs professionnels chaque année, le salon du Bourget, qui se tient tous les deux ans, est une vitrine de qualité pour la filière industrielle aéronautique. Plus de 2.000 exposants en provenance de 44 pays, se partagent 54.000 m2 de stands et 43.000 m2 de surfaces extérieures afin de présenter leurs appareils, civils et militaires, et les dernières innovations en matière de haute technologie. Cette vaste surface permet d’accueillir les principaux constructeurs européen et américain, Airbus et Boeing, ainsi que des équipementiers, comme Safran et Thales, mais également de nombreuses petites ou moyennes entreprises à haute valeur technologique qui peuvent ainsi promouvoir leurs innovations.
Cette année, le célébrissime prix de Diane, à Chantilly accueillait la chanteuse Nolwenn Leroy pour l’inauguration de l’événement le 16 juin, succédant à Ayo (2012), Cœur de Pirate (2011) et Micky Green (2010). « J’ai accepté de chanter par curiosité, pour le charme de ce prix. Cette ambiance de course m’est totalement étrangère… » expliquait récemment Nolwenn, qui avait cependant pour passion étant enfant le cheval.