Paris. Mobilisations à Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet contre les féminicides
▼▲ Caption (légende en anglais de la photo 1/5)
Women hold placards reading names of women victims of femicide as they lay on the ground of place de la Republique, in Paris, during a "die-in" demonstration called by different associations to denounce feminicides in France, on October 19, 2019. 121st victim of a femicide in France in year 2019 died on October 14.
▼▲ Données techniques de la photo 1/5
Prise de vue: Samedi 19 octobre 2019, à 15 h 13. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 200, Compensation: -1. Flash: non
Résumé: 307 mots. Cinq « die-in », ces manifestations où des personnes s’allongent au sol pour simuler la mort, ont été organisés à Paris samedi après-midi à l’appel du collectif féministe #NousToutes pour dénoncer les féminicides. « Dès la mi-octobre, nous avons atteint le nombre de victimes total de l’année dernière, soit 121 femmes, a lancé au micro Fatima Benomar, une des membres et organisatrices d’un des cinq événements simultanés, place de la République, où était également présente Caroline De Haas, militante du collectif #NousToutes.
Les quatre autres mobilisations similaires se sont tenues sur les places de la Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet. « Des solutions existent, il n’y a pas de fatalité », a souligné Mme Benomar, rappelant que « les victimes émettent souvent des signaux d’alerte, appellent le 115, le 3919, portent plainte, et on les incite plutôt à déposer une main courante, on leur propose une médiation avec le conjoint violent, on minimise le récit, on les culpabilise ». D’abord debout, elles se sont allongées par terre l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’un fichier sonore diffusait des dialogues fictifs, inspirés de dialogues téléphoniques véritables, illustrant le « mauvais » accueil des victimes dans les commissariats. « Je voudrais vous signaler que mon mari me frappe et ce soir, j’ai très peur qu’il m’arrive quelque chose de grave », pouvait-on entendre une femme, dans un des dialogues. « Qu’est-ce que vous appelez “il vous frappe” ? Des gifles ? C’est pas des coups », lui répond le policier fictif. Après le « die-in », les femmes se sont relevées au cri de « Pas une de plus », puis « 121 femmes assassinées, Macron, faut se réveiller ! ».
Le collectif, qui réclame un milliard d’euros pour cette cause, appelle à « une grande marche » contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre 2019. Source
Les quatre autres mobilisations similaires se sont tenues sur les places de la Nation, Bastille, Saint-Michel et Châtelet. « Des solutions existent, il n’y a pas de fatalité », a souligné Mme Benomar, rappelant que « les victimes émettent souvent des signaux d’alerte, appellent le 115, le 3919, portent plainte, et on les incite plutôt à déposer une main courante, on leur propose une médiation avec le conjoint violent, on minimise le récit, on les culpabilise ». D’abord debout, elles se sont allongées par terre l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’un fichier sonore diffusait des dialogues fictifs, inspirés de dialogues téléphoniques véritables, illustrant le « mauvais » accueil des victimes dans les commissariats. « Je voudrais vous signaler que mon mari me frappe et ce soir, j’ai très peur qu’il m’arrive quelque chose de grave », pouvait-on entendre une femme, dans un des dialogues. « Qu’est-ce que vous appelez “il vous frappe” ? Des gifles ? C’est pas des coups », lui répond le policier fictif. Après le « die-in », les femmes se sont relevées au cri de « Pas une de plus », puis « 121 femmes assassinées, Macron, faut se réveiller ! ».
Le collectif, qui réclame un milliard d’euros pour cette cause, appelle à « une grande marche » contre les violences faites aux femmes samedi 23 novembre 2019. Source
► L'article complet : 420 mots avec un diaporama de 9 photos |
Created by stoupak • Last edit by jeff on Octobre 24th, 2019
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