© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Dimanche 24 novembre, à 13 h 38. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: TS-E17mm f/4L ; focale: 17 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250e de s, ƒ/8, ISO 200. Flash: non
Située sur l’avenue de France, en face de la Bibliothèque François-Mitterrand, et composée de 70 appartements, Émerod se présente comme un bijou architectural signé Rudy Ricciotti.
La résidence et l’immeuble de bureaux, aux façades ondulantes et aux légers reflets vert émeraude, prennent des allures de nid géant protégeant, en cœur d’îlot, un jardin paysager surmonté d’un bassin conçu tel un éden imaginaire. Le projet conçoit très naturellement sa forme d’îlot bâti et reprend les orientations urbaines du site, ses alignements comme les gabarits autorisés. Cependant, il est fragmenté par une faille qui ouvre une vue et une ligne solaire entre Nord-Est et Sud-Ouest. De façon secondaire, une faille de faible importance recoupe la partie haute de la façade Est. Ambiance Indiana Jones assurée ; des rayonnements solaires divers, selon les heures, pénètrent dans le cœur de cet îlot aux profondeurs irrégulières. L’irrégularité des acrotères participe à la variation permanente des ombres portées sur les façades opposées. Cette idée de faille donne naissance à un univers intérieur différent de ce qu’est un cœur d’îlot dans la tradition haussmannienne. Le cœur d’îlot est habité d’un jardin et d’un plan d’eau. Un éden imaginaire est proposé aux vues depuis les grandes baies vitrées des appartements qui s’ouvrent sur le jardin. Le plan d’eau prend sa source à une altitude secrète, inaccessible au public et viendra par un parcours finir à la hauteur de la rue intérieure reliant l’avenue de France au sud.
Le jardin sera habité par une végétation arbustive haute, dense et d’un seul type. L’absence de variation d’essence a pour objectif l’idée d’accumulation et de nature révélée et non de jardin inspiré. Les vitrages du tertiaire, en cœur d’îlot, seront légèrement teintés en vert émeraude réfléchissant, afin d’amplifier par les reflets, « l’exotisme » du dispositif paysager. Celui-ci sera en outre structuré autour d’un plan d’eau, miroir démultipliant la spatialité de ce cœur d’îlot le jour, et diffusant ses reflets bleutés la nuit sur les façades. Sur les façades extérieures, le projet est contenu par une peau assemblée de façon organique afin de reconstituer l’image d’un nid d’oiseau à l’échelle du vorace ptérodactyle. La lisibilité nocturne du dispositif favorisera une mise en lumière en rupture avec les traditions commerciales et tertiaires.
La résidence et l’immeuble de bureaux, aux façades ondulantes et aux légers reflets vert émeraude, prennent des allures de nid géant protégeant, en cœur d’îlot, un jardin paysager surmonté d’un bassin conçu tel un éden imaginaire. Le projet conçoit très naturellement sa forme d’îlot bâti et reprend les orientations urbaines du site, ses alignements comme les gabarits autorisés. Cependant, il est fragmenté par une faille qui ouvre une vue et une ligne solaire entre Nord-Est et Sud-Ouest. De façon secondaire, une faille de faible importance recoupe la partie haute de la façade Est. Ambiance Indiana Jones assurée ; des rayonnements solaires divers, selon les heures, pénètrent dans le cœur de cet îlot aux profondeurs irrégulières. L’irrégularité des acrotères participe à la variation permanente des ombres portées sur les façades opposées. Cette idée de faille donne naissance à un univers intérieur différent de ce qu’est un cœur d’îlot dans la tradition haussmannienne. Le cœur d’îlot est habité d’un jardin et d’un plan d’eau. Un éden imaginaire est proposé aux vues depuis les grandes baies vitrées des appartements qui s’ouvrent sur le jardin. Le plan d’eau prend sa source à une altitude secrète, inaccessible au public et viendra par un parcours finir à la hauteur de la rue intérieure reliant l’avenue de France au sud.
Le jardin sera habité par une végétation arbustive haute, dense et d’un seul type. L’absence de variation d’essence a pour objectif l’idée d’accumulation et de nature révélée et non de jardin inspiré. Les vitrages du tertiaire, en cœur d’îlot, seront légèrement teintés en vert émeraude réfléchissant, afin d’amplifier par les reflets, « l’exotisme » du dispositif paysager. Celui-ci sera en outre structuré autour d’un plan d’eau, miroir démultipliant la spatialité de ce cœur d’îlot le jour, et diffusant ses reflets bleutés la nuit sur les façades. Sur les façades extérieures, le projet est contenu par une peau assemblée de façon organique afin de reconstituer l’image d’un nid d’oiseau à l’échelle du vorace ptérodactyle. La lisibilité nocturne du dispositif favorisera une mise en lumière en rupture avec les traditions commerciales et tertiaires.
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