Résumé : 270 mots. Le ramassage des poubelles est perturbé dans « quelques arrondissements parisiens et quelques villes du Grand Paris », après l’arrêt depuis huit jours des trois incinérateurs d’Ile-de-France à l’appel de la CGT Energie, opposée au projet de réforme des retraites, a indiqué vendredi 31 février 2020 le Syctom, qui gère les déchets de 6 millions de Franciliens.
La CGT Energie a voté jeudi dernier l’arrêt des 3 unités d’incinérations de Saint-Ouen, Isséane-Issy-Les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine, qui traitent 6.000 tonnes par jour. Six des sept fours sont éteints et seul un des fours de Saint-Ouen fonctionne au ralenti. Le syndicat a aussi mis en place un filtrage des bennes entrantes à Saint-Ouen et un arrêt de la gestion des fosses à Isséane et Ivry-sur-Seine.
La réquisition devrait permettre de gérer les contenus des bennes et de les rediriger vers des centres d’enfouissement. Les fours restent à l’arrêt au moins jusqu’à ce lundi. Même si la grève n’était pas reconduite, il faut environ deux jours pour redémarrer les fours. La CGT Energie ne compte pas s’opposer à la réquisition « pour ne pas mettre en difficulté les salariés réquisitionnés », selon Julien Lambert, membre du bureau de la Fédération Mines et Energie de la CGT.
Le Syctom estime à 700.000 euros par jour, soit « déjà 5 millions d’euros » le coût de la grève depuis une semaine et souligne l’impact environnemental, puisque les déchets ne sont plus brûlés et valorisés et doivent être enfouis, soit « la pire solution en terme d’environnement ». Source.
La CGT Energie a voté jeudi dernier l’arrêt des 3 unités d’incinérations de Saint-Ouen, Isséane-Issy-Les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine, qui traitent 6.000 tonnes par jour. Six des sept fours sont éteints et seul un des fours de Saint-Ouen fonctionne au ralenti. Le syndicat a aussi mis en place un filtrage des bennes entrantes à Saint-Ouen et un arrêt de la gestion des fosses à Isséane et Ivry-sur-Seine.
La réquisition devrait permettre de gérer les contenus des bennes et de les rediriger vers des centres d’enfouissement. Les fours restent à l’arrêt au moins jusqu’à ce lundi. Même si la grève n’était pas reconduite, il faut environ deux jours pour redémarrer les fours. La CGT Energie ne compte pas s’opposer à la réquisition « pour ne pas mettre en difficulté les salariés réquisitionnés », selon Julien Lambert, membre du bureau de la Fédération Mines et Energie de la CGT.
Le Syctom estime à 700.000 euros par jour, soit « déjà 5 millions d’euros » le coût de la grève depuis une semaine et souligne l’impact environnemental, puisque les déchets ne sont plus brûlés et valorisés et doivent être enfouis, soit « la pire solution en terme d’environnement ». Source.
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