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EXTRAIT : 235 mots. Après la hausse de la CSG, la baisse des pensions. Les retraités sont, à nouveau, appelés à manifester « massivement », ce jeudi 18 octobre 2018, contre les choix budgétaires du gouvernement. Les neuf syndicats et associations de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR et UNRPA), qui ont convoqué cette quatrième journée de «mobilisation générale», espèrent égaler, voire dépasser, la mobilisation du 15 mars, avec « environ 200.000 manifestants dans 162 manifestations », selon Gérard Gourguechon, de l’UNIRS-Solidaires. Leur première revendication reste l’annulation de la hausse de la CSG, entrée en vigueur en janvier et non compensée pour environ 60 % des 16 millions de retraités, qui financent ainsi les baisses de cotisations pour les salariés. En mars dernier, Edouard Philippe avait, en partie, rétropédalé en promettant une « correction » pour « 100.000 couples » aux revenus modestes. La mesure inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019 concernera finalement « 350.000 foyers ». Pour certains députés LREM, cette révision est insuffisante. Ces derniers ont adopté, mardi, un amendement introduisant « plus de progressivité dans les taux de CSG » pour les retraités.
La seconde revendication, c’est la sous-revalorisation des retraites de base. Les pensions versées par l’Assurance vieillesse, jusqu’alors indexées sur l’inflation, n’augmenteront que de 0,3 % en 2019 et en 2020, quand la hausse des prix devrait atteindre 1,3 %.
La seconde revendication, c’est la sous-revalorisation des retraites de base. Les pensions versées par l’Assurance vieillesse, jusqu’alors indexées sur l’inflation, n’augmenteront que de 0,3 % en 2019 et en 2020, quand la hausse des prix devrait atteindre 1,3 %.
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