V'là un type qui appelle les gendarmes pour signaler la disparition de sa femme… et qui se retrouve vite fait en cabane, soupçonné de meurtre… Bien qu'on nous ressasse à longueur de faits divers l'inviolabilité du secret de l'instruction, l'affaire est feuilletonnée quotidiennement sur une chaîne racoleu spécialisée.
L'épisode d'hier insistait encore sur l'ampleur des moyens déployés pour sonder et retourner la campagne environnante à la recherche du corps…
Et si, envisageant d'autres hypothèses, le Mot du jour avait, lui, retrouvé Delphine ?
Le pauvre François s'est fait piquer chez le disquaire, c'est dingue ! Avec un single des Stones caché sous ses fringues. Et les loulous roulaient, et les cailloux chantaient… Un truc qui m'colle encore au cœur et au corps : « I can't get no… I can't get no sa-tis-fac-ti-on ! »
mn 03:14 : “Le pauvre Jimmy s'est fait piquer/chez le disquaire, c'est dingue Avec un single des Stones/caché sous ses fringues”
Origine : Le pape François a fait une visite surprise chez un marchand de disques à Rome pour bénir les lieux et il est reparti avec un vinyle. (les média)
La campagne électorale pour les présidentielles débute tout en élégance.
Après le Président-candidat (?) qui a fort envie d'emmerder une partie de ses concitoyens (Père Ubu aurait dit « emmerdrer »), voici une autre prétendante à l'Élysée qui, faisant fi d’une étymologie scabreuse, ose l’anaphore rabelaisienne :
– Ils ont été in-fou-tus, mais in-fou-tus, dès le début de cette pandémie, de livrer les masques… – Infoutus de travailler en partenariat avec les enseignants et les parents… – Infoutus de déployer les politiques relatives aux tests… (Un candidat face au 7/9 – France Inter – 13/01/2022- (mn 13:40 à 14:20)
Pour faire bonne mesure, elle aurait pu rajouter, mais c'aurait été antinomique : « Ah, les bougres ! »
Bougre.– (XIIIe siècle) Variante de bogre signifiant « hérétique » au XIe siècle, puis « débauché » au XIIe siècle, lui-même issu du latin Bulgarus (« bulgare »). Les Bulgares étaient en effet membres de l'hérésie bogomile apparue au Xe siècle dans les Balkans, et qui niait plusieurs sacrements, dont celui du mariage… Ils étaient alors tenus pour sodomites…
COVID au p'tit dèj… Statistiques à chaque bulletin d'info… Seringues en gros plan au JT de 13 h… avec curetage de narines enfantines pour faire bonne mesure… Écrivains-médecins médiatiques beaux-parleurs aux programmes d'avant le 20 h… Ouverture des journaux de 20 h sur, au choix, l'efficacité des masques ou les turpitudes du télé-travail, reportages à répétition sur l'encombrement des Urgences avec l'inévitable retournement de patient (à la la une, a la la deux, à la la trois !), et, jusqu'à point d'heure, sur les chaînes « bla-bla », polémiques sans fin entre les pro-trucs et les anti-machin…
Marre du gavage !
« Ah laissez-moi respirer, ah laisser moi respirer ! »
J'en appelle à toutes les hautes personnalités siégeant dans les « hauts » quelque chose (Hauts comités… Hautes commissions… Hauts conseils…), enfin j'en appelle à toutes ces altesses, pour qu'on relâche un peu la pression. Qu'elles usent de leur influence afin que, par exemple, l'on consacre une seule chaîne de la TNT et une seule station de radio à la Covidomania. Ces chaînes dédiées (j'aime bien cette envahissante traduction approximative du « dedicated » anglais…) émettraient 24h/24 sur le sujet sans qu’on ait l’obligation de supporter leurs fastidieux verbiages péremptoires ! On pourrait ainsi nous lâcher un peu la grappe sur le reste des média… où l'on se contenterait, comme pour la météo, d'un bulletin bi-quotidien confié à une avenante Covidette pourvue des galbes nécessaires et suffisants pour atténuer les effets anxiogènes générés par ses tristes pronostics…
Ouf ! Ça fait du bien de se lâcher un peu et de revenir au temps des Colonies de vacances où, libéré de la tutelle parentale, on pouvait se hasarder à entonner les chansons les plus paillardes de notre répertoire !
Le Mot du Jour d'hier « Le Monde du Théâtre » mérite un complément d'information. Le théâtre en question n'est, en fait, qu'un Cirque, ou, pour être encore plus précis qu'un Hémicycle : celui de l'Assemblée Nationale au Palais Bourbon. La Troupe de ce Théâtre se divise en deux clans : les Pros et les Antis. Un thème de représentation récurrent : voter une loi.
Chacun des acteurs de la Troupe a des engagements sur d'autres scènes : salles des Fêtes municipales, Arènes départementales, théâtres des Régions ou encore quelques Scènes subventionnées ou pas : BFM TV, C News, RMC, RTL, et toutes les radios publiques et privées…
Si bien que, pour se produire au grand complet, la Troupe n'a d'autre solution que de donner des représentations de nuit, fort heureusement bien rétribuées… (ou, subtilité de la langue française : heureusement, fort bien rétribuées…)
C'était le cas, cette nuit de lundi à mardi dernier où devait être discutée, puis adoptée, cette loi sur le passe vaccinal qui a déjà fait beaucoup parler.
A priori, au vu des forces en présence sur l'échiquier politique, c'aurait dû être une formalité pour les « Pros » de faire entériner ce texte en deux coups les gros. Une salve d'estocades, deux, trois coups bas et l'affaire était in-ze-pocket…
D'autant plus que, mis à part les ténors de leur groupe destinés à donner un souffle épique au débat tant annoncé, les « Antis » n'étaient présents dans les travées qu'en rangs clairsemés…
Ils jouaient là le fameux « coup du rideau » : au moment du vote, surgis de nulle part (comme de derrière un rideau*…) toute une meute d'« Antis » qu'on imagine rigolards, venait jouer du bouton de vote « Contre » !
Les « Pros » pourtant théoriquement majoritaire devaient se résoudre à concéder la suspension des débats… Mais ce ne sera bien sûr que partie remise…
*en fait, alertés par un des figurants « infiltrés », ils arrivaient sans doute des restaus huppés d'alentours ou d'hôtels très particuliers de l'arrondissement que la légende persiste à faire croire très appréciés de la gent parlementaire provinciale… Mais cela relève pour de bon du vaudeville…
P.S :Ludo, un Frère (du chemin) de la Côte, me fait remarquer que Charline lit le Mot du Jour :
Au vaudeville* de l'Assemblée Nationale, ils appellent ça "Le coup du rideau" 🛈Quand ils sentent qu’ils ont une chance d’être majoritaires, ce qui est rare, les députés de l’opposition arrivent en nombre pile au moment du vote pour mettre en minorité la majorité. La technique tire son nom des grands rideaux rouges disposés aux deux entrées de l’hémicycle.
Les représentations ne se donnent que nuitamment.
*Un vaudeville est une comédie sans intentions psychologiques ni morales, fondée sur un comique de situations.
Pendant le Concert du nouvel an donné au très académique Musikverein de Vienne, Daniel Barenboim règle la cadence alors que le public, perdant toute retenue, rythme Johann Strauß en claquant dans les mains sur la « Marche de Radetzky ».
Mais il est vrai que la maîtrise de cette figure de style n'est pas requise pour mériter d’écrire en Arial black à la une de Var-mat’ ! Les Chefs varois apprécieront à coup sûr cette mise en valeur de leur art.
Quand on allume la radio, c'est sur COVID qu'on tombe… Et ce matin, c'est son variant Omicron' (vous noterez l'apostrophe finale que j'emploie pour complaire à la gent médiatique) qui a eu l'honneur de partager mon p'tit dèj. Et c'était pour m'apprendre qu'il se propageait comme un cheval au galop.
Ce cliché tidal🛈Tidal est un adjectif désignant ce qui est relatif à la marée éculé vaut bien une photo, sans doute…
Oui… Pour (une fois) et surtout pour la photo) je sacrifie à la mode du « iel ».
Bien souvent, leur propos, ce n'est que du vent… de l'air qui ne sert qu'à gonfler leur baudruche… On les rencontre à la radio, à la télé, lors d'émissions de vulgarisation plus ou moins scientifiques… Ils sévissent beaucoup, ces temps-ci, dès qu'il s'agit de donner un avis définitif sur ce fameux coronavirus. Mais on les entend pérorer sur des sujets bien moins graves… Que ce soit les sujets aussi bateaux que la cohue dans les grand magasins ou les émissions psycho-chose où ils viennent Ménigrégoiriser en rond sur les problèmes métaphysiques de ménagères en détresse… Vous en avez fatalement croisés. Ils sont faciles à reconnaître, et ils assument, mieux, ils revendiquent leur condition de baudruche par ce leitmotiv qui leur sert de bannière :
« Je voudrais rebondir… »
Car chez ces gens-là, M'sieur, on ne répond pas… On ne réagit pas… On n'intervient pas… On ne réplique pas… On ne fait pas remarquer… On n'ajoute pas…
…On rebondit !
La prochaine fois que vous attraperez un de ces érudits* au rebond, pensez à cette frise, ça aide à ramener leurs théories à de plus justes proportions…
*J’ai décidé de ne plus sacrifier aux fanfreluches de l’orthographe inclusive
Dimanche après-midi. La radio en sourdine dispense un fond sonore à mon atelier de fabrication de Mots du Jour… Malgré un volume au plus bas, me parviennent d'intrigantes exclamations qui méritent attention. D'un clic sur je libère la parole de deux commentateurs sportifs hystériques (pléonasme) qui, à force de hurlements convulsifs entrecoupés de râles d'éléphantes en gésine, tâchaient de nous décrire les phases de jeu d'une rencontre de handball…
« Les formidaaables joueuses françaises menaient au score et la victoaaaare ne pouvait désormais plus leur échapper ! Le doublé “championnes olympiques” / “Championnes du Moooonde” leur était justement acquis ! »
Nos deux zigotos avaient perdu toute mesure depuis que les Françaises avaient égalisé. Leur vocabulaire épuisé, il en étaient réduits aux borborygmes ou à des trilles de contralto. Ils étaient en train de perdre leur voix… Quant à leur dignité… Je laissais ces deux olibrius à leur orgasme handballistique pour retrouver sur une autre station des sonorités plus civilisées… La crédibilité de ces deux excités a été définitivement mise à mal en apprenant le score final, au 20 heures à la télévision :
France : 22 - Norvège 29
" Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre."