Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Abraham quitte les Chênes de Mamré et descend dans le Midi. Lors d’une étape à Guérar il refait le coup de la fausse sœur. Même processus et même résultat qu’avec Pharaon. Abimélec (Non, c’est pas une boîte d’électroménager, c’est le king du coin) s’en tire avec un troupeau de bovidés, un troupeau de moutons, des esclaves mâles et femelles, et mille pièces d’argent… quand même. Ça fait chérot quand tu sais qu’il a même pas consommé. Mais Abraham se tape la grosse honte !
19 – Un grand sentimental, Abraham !
Toutes ces arnaques pas très catholiques n’empêchent pas Dieu de se rappeler la promesse faite à Mamré de faire enfanter Sara sous un an. Et nous y sommes. Sara accouche donc d’Isaac pour lequel Abraham accomplit toutes les formalités y compris la plus tranchante.
Sara, décidément jamais contente trouve encore à redire : « Tu parles, allaiter un lardon ! À mon âge ! Ils vont tous se payer ma fiole ! »
Cela dit, elle a pas tout à fait tort la Mamy : à cette époque Abraham avait soufflé ses cent bougies, et Sara devait pas être beaucoup plus jeune ! (Ce qui me laisse un peu perplexe au sujet des critères d’Abimélec pour le choix de ses maîtresses !)
Elle a raison Sara, ça rigole en coin du côté d’Ismaël, le fils qu’Abraham à fait à Agar (Si tu t’y perds, rembobine à l’épisode 13)Sur jfsaby.com : cliquez
L’histoire se déroule à peu près comme prévu, mais il y a un hic : Saraï, la légitime à Abram, ne peut pas avoir d’enfant. L’Éternel a pourtant spécifié : une descendance « de tes entrailles ».. Sara est vexée, elle pique une rogne mais ça ne l’empêche pas de garder la tête près du bonnet.
– Abraham, tu vas me virer fissa cette trainée et son voyou. Il est pas question que ce morveux partage l’héritage avec Isaac ! Tu saisis ?
Pas content le père… Il ne voudrait pas avoir à choisir entre ses deux fils. Il va pour discutailler le sujet mais voilà que le Big Boss s’en mêle :
– Ecoute-moi, fils. Tu vas faire tout ce que demande ta bonne femme. Parce que ça colle pile-poil avec mes plans : c’est Isaac qui fera ta descendance. L’autre bâtard, comme c’est quand même ton fils, je verrai à lui donner une nation, à lui aussi. Jockey ?
– Ok Boss, on fait comme tu dis.
Le lendemain matin, sans trainer, Abraham, royal, donne un pain de campagne à Agar, pousse la mansuétude jusqu’à lui assurer lui-même une outre d’eau sur l’épaule et jette à la rue Agar et son bambin. Ah non, pas à la rue mais au milieu de dunes dignes du Dakar !
Bien sûr, faut pas longtemps à la pauvre femme et à son outre pour s’épuiser. Elle trouve quand même un arbrisseau du désert pour mettre son garçon un peu à l’ombre puis, affreux détail, s’éloigne d’une portée d’arc pour ne plus l’entendre pleurer.
Dieu, qui rodait encore dans le coin entend leurs pleurs et dépêche un ange. Mais c’est qu’il l’engueulerait presque, l’emplumé !
« Qu’est-ce t’as à pleurnicher comme ça ! Tu penses bien que le Grand Manitou, il l’a entendu brailler ton môme. Il fera de lui aussi une grande nation, comme son demi-frère, te frappe pas. En attendant lève-toi et va chercher ton gosse ! »
Agar se remet un peu et qu’est-ce qu’elle ne voit-elle pas ? Un puits ! Oui mon neveu ! Un vrai puits avec de l’eau… Soit elle était trop épuisée pour l’avoir aperçu plus tôt, soit c’est encore un coup du Grand Majax…
Du coup, elle trouve un coin pour zoner par là, peinarde avec Ismaël qui devient un grand tireur à l’arc (T’as compris l’histoire de la portée d’arc ?). Devenu grand, sa mère le mariera à une Égyptienne.
Tout ça se passe encore sur le territoire d’Abimélec. Décidément même s’il n’a pas trop de goût côté nanas, c’est un vrai bon zig, Abi. Il laisse Abraham et toute sa tribu s’installer chez lui, au pays des Philistins, puisque c’est comme ça qu’on les appelle par là.
Abraham chicane bien encore un peu au sujet d’un puits qu’il s’octroie moyennant sept chèvres. (Vu les cheptels extorqués à droite à gauche, ça lui fait pas bien mal !)
Faute de chênes, Abraham plante des tamaris à Beer-Schéba et colonise la contrée pour un bon bout de temps.
C’était la Genèse – 21
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Juste une petite objection sur le classement (tag ?) en “fugueuse". “Expulsée” conviendrait mieux, non ?
“Répudiée” ne pourrait s’appliquer qu’à une épouse ou concubine. Pas à une mère porteuse. Dommage ç’aurait été le mot juste…