Le festin d’hier
– Et moi, on me relègue à la sono !
Pom pom pom pom !
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Le festin d’hier
– Et moi, on me relègue à la sono !
Pom pom pom pom !
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Le festin
– Et moi, on me relègue à la sono !
Sur une image transmise par R. comme…
et avec LN pour la musique
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Sophie nous a quittés
Depuis quelques jours on ne voyait plus sa petite tête hautaine nous toiser par-dessus les toits du haut de ses 52 mètres… On a poussé jusqu'à son enclos. Elle a effectivement regagné sa savane, non sans nous laisser les traces de son séjour parmi nous…
Bien sûr, il a fallu qu'elle se nourrisse et la déjà maigre végétation locale en conserve les blessures. La ligne de tamaris a été carrément rasée… grignotée jusqu'à la racine et les poivriers sont réduits à l'état de squelettes.
Je me demande si l'ongulé ne serait pas un peu cabot et si Sophie n'aurait pas volontairement fait festin de cette impudente végétation qui masquait sa belle ouvrage ?
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Les ides de mars – Nous y sommes…
Le 15 mars, les Ides sont souvent prétexte à une fête, le plus souvent païenne. Chez les Romains, les Ides de février, les Lupercales, sont devenues notre Saint-Valentin moderne. Les Ides de Mars sont dédiées pour certain au dieu Mars, le féroce dieu guerrier. Laissons là ces belliqueux. Mais pour d’autres, qui me sont plus sympathiques, c’est l’occasion d’une fête qui annonce celles du printemps : le festin d’Anna Perenna.
La légende veut qu’Anna (assimilée à la Lune ou à une nymphe) vint en aide à la plèbe rassemblée sur le Mont Sacré. Les gens commençaient à mourir de faim. Anna, une vieille femme de Bovillae, dans les faubourgs de Rome, leur distribuait tous les matins des galettes. Elle les sauva, et ils érigèrent une statue en son honneur.
De là venait sans doute la coutume de boire énormément, car
chaque verre bu ce jour là était un jour de faste dans l’année à venir.
À bon entendeur !
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Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
Décès de Sara. La recherche d’une sépulture donne lieu à de subtiles tractations immobilières par lesquelles Abraham devient propriétaire terrien en son pays d’adoption. La mort de son épouse lui donne à réfléchir et, pour organiser sa propre succession il lui faut arranger le mariage de son fils Isaac. C’est un vieux et fidèle serviteur qu’il charge du rabattage de la pucelle adéquate et consanguine. Cet émissaire déniche Rebecca.
22 - De bien courtes fiançailles
Rebecca file raconter l’aventure à la maison. Laban, le frère de Rébecca, assiste de loin à la discussion, mais surtout, il est fasciné par la joncaille qu’arbore désormais sa sœur. Il rapplique en courant, juge vite fait le bonhomme riche et bénéficiant de solides appuis et il confirme la proposition d’hébergement pour l’homme et les chameaux. Le chamelier et toute sa clique reçoivent donc un accueil royal, pédiluve inclus. Avec bien sûr le festin qui s’impose.
Mais avant le bénédicité, l’envoyé d’Abraham (s’il m’avait dit son nom, celui-là, ça m’aurait bigrement simplifié l’épisode !) tient à déballer le message du patron. Il le fait simple :
« Mon boss, c’est Abraham, un VIP very puissant. Il est plein aux as : du bétail, de l’or, de l’argent, des esclaves mâles et femelles, des chameaux et des ânes en pagaille. C’est vraiment un gros bonnet. Tout ça il l’a obtenu grâce à l’appui inconditionnel du Parrain des parrains qui l’a vraiment, mais vraiment, à la bonne. Que je vous dise : Abra, il a un fils que sa pauvre femme avait eu sur le tard. Et bien il lui a tout mis à son nom, tout ! Et il veut le marier, ce fils. Mais comme il ne pourra pas attendre l’invention de Meetic, il m’a chargé de prospecter pour lui une pucelle convenable. Convenable, c'est-à-dire pas une autochtone du pays de Canaan où il habite, non, il veut une fille de son pays à lui et qui lui soit apparentée, une descendante de Térach en somme. Vous commencez à mordre le topo ? Et vous allez voir à quel point il est pistonné, mon Seigneur Abraham ! Cet aprèm’, je fais étape au puits. La première bergère qui passe présente tous les aspects que je recherche : elle puise de l’eau pour moi, elle abreuve mes camélidés (marre de toujours parler des chameaux !). Bref, elle a le Loto dans l’ordre, manque plus que le numéro complémentaire. Et paf ! Elle vient me bonnir qu’elle est la fille du cousin de mon Boss ! Bingo ! Voilà. Vous avez les cartes en main, à vous de voir… ».
Béthuel et Laban, sans même faire semblant de réfléchir lui lâchent un laconique « Bof, si Dieu le veut alors… ». Faux-culs ! Pour sceller le marché l’émissaire déballe ses somptueux cadeaux pour Rebecca, mais aussi de riches présents à papa, maman et frérot. On peut passer à table !
Le lendemain matin, à peine levé, le chamelier est déjà sur le départ :
— Bon, on y va ?
Laban et la maman de la fiancée :
— Calmos ! Y a pas le feu au lac… Laisse-nous encore Rebecca une dizaine de jours, qu’on se fasse à l’idée.
Intraitable, qu’il est l’esclave. Un cœur tendre, comme son patron !
— Le boss il m’a dit de faire l’aller-retour vite fait. Pas question que je lambine.
On appelle donc la fiancée. Elle ne fait pas d’objection à un départ immédiat (on s’abstiendra d’émettre quelque hypothèse sur la rapidité de sa décision…). Le temps de mobiliser sa gouvernante, de recevoir tous les bons vœux de succès et de prospérité de la family, il est temps d’enfourcher les chameaux et le chamelier trace la route.
C’est le soir. Isaac prend le frais dans les champs, il aperçoit une caravane qui arrive. Parmi la caravane, le chameau de Rebecca. Il met genoux à terre. Elle met pied à terre et demande qui est ce type qui vient vers eux. Quand le chamelier lui confirme qu’il s’agit bien de son futur (proche, tu vas voir) elle se hâte de se voiler la face. (C’est à ce genre de manière qu’on reconnait les vierges effarouchées, et tu vas voir, elle n’a pas tort de s’effaroucher, Rebecca…)
Elle a à peine repris contact avec le plancher des vaches chameaux, juste le temps pour l’esclave de résumer le chapitre précédent, voilà Isaac qui s’occupe de la gamine. Il ne perd pas des plombes à débiter les salades d’usage, à se fendre d’un restau chicos, ni à se trouer les tympans dans la dernière boîte à la mode, rien de tout ça. Il l’emmène directement sous sa tente ! Ah non… Excuse, pas sous sa tente mais sous la tente de sa défunte mère. Et c’est dans le lit de sa môman qu’il s’attaque à la virginité de Rebecca, le petit dernier, chouchou de son papa… Oh là là ! Faudrait être le fils de Sigmund Freud et de Françoise Dolto pour interpréter correctement ce verset-là !
C’était la Genèse – 24 (le plus long)
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ► 1 La Génèse – 1.22 De bien courtes fiançailles.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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