Tag: "l'élysée"
Théâtre de Boulevard
Le Mot du Jour récidive
Le bureau présidentiel à l'Elysée.
Le Président reçoit la Ministre de la Santé. Ambiance informelle d'un vendredi soir.
Le Président
Alors Agnès ? On voit le bout du tunnel ?
La Ministre (modeste)
Ça avance, Monsieur le Président, ça avance
Le Président (enjoué, presque amical)
Comment ça, ça avance ? Mais vous avez des résultats ! La réforme des retraites sera entérinée avant le printemps, on n'entend plus parler des Urgences, le Coronavirus a été arrêté à la frontière et il y a bien une semaine qu'on n'a pas vu d'infirmières dans la rue ! Vous avez fait un ex-cel-lent boulot !
La Ministre (elle ouvre de grand yeux étonnés)
Mais il me faut encore mettre un terme à la fronde des Chefs de Service…
Le Président
Ce n'est pas un problème. Ils sont presque tous Professeurs… la solution est simple : je refile le bébé à Jean-Mi (chel Blanquer), il a l'habitude de traiter avec eux. Il règlera la question avant les prochaines vacances. Il a le temps maintenant que le nouveau Bac est sur les rails et qu'il a élagué ses d'effectifs !
La Ministre (admirative)
J'avoue que je n'y avais pas pensé, Monsieur le Président…
Le Président
Bien. Maintenant que les missions urgentes du Ministère de la Santé ont trouvé leur épilogue, vous êtes tout à fait libre de passer à autre chose, n'est-ce pas…et puis vous allez vous ennuyer à gérer les affaires courantes… (flatteur) Vous avez une tout autre envergure… Je vous vois un destin Agnès, un destin !
La Ministre (rosissante)
Oh ! Monsieur le Président… Je ne présenterai jamais contre vous !
Le Président (avec son sourire carnassier)
Mais non, Agnès, mais non ! Je pense à vous pour un poste plus en vue
La Ministre (des étoiles dans les yeux)
Vous ne pensez tout de même pas à Genève, Monsieur le Président ?
Le Président
Je ne vous vois pas dans la grisaille administrative de l'OMS ! Vous y perdriez votre temps. Mais PARIS, Agnès ! PARIS vous est offerte
La Ministre (qui tombe de haut)
Mais j'ai déjà refusé… Et puis… vous avez pris d'autres dispositions…Monsieur le Président
Le Président
(courroucé, le sourcil en accent circonflexe)
Ah, ne me parlez pas de ce de Benjamin !
(Plus calme)
Avec vous, au moins, j'espère être tranquille de ce côté-là !?
La Ministre
(timide, en regardant la pointe de ses escarpins, elle bafouille)
Ben… C'est-à-dire… Oui… Non… mais il doit y avoir prescription…
Le Président (il se prend la tête entre les poings)
Ne me dites pas que…
La Ministre
(avec un sourire embarrassé en coin)
Oh non, bien sûr… Mais vous savez, avec ces vieilles légendes de bizutage de salles de garde… On n'est jamais sûre de rien…
Dessin de Dubout
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JPP = 1 - France 2 = 0
Alors qu'un éventuel pet de lapin devait retentir à l'Élysée, j'ai déja exprimé ma compassion (c'était le ► 7 décembre 2016) pour la malheureuse journaliste qui doit affronter de jour comme de nuit le froid, le vent, la pluie, ou la neige au carrefour de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Mais lorsqu'une peccadille telle que "HH", alias ouragan Harvey se déchaîne sur le Texas, France 2 fait appel à :
— Jacques Cardoze bonsoir ! Vous êtes à… Washington…
Et pendant ce temps, l'envoyé spécial de Jean-Pierre Pernaut se balade dans la bourrasque sur les berges des cratères d’autoroutes affaissées ou se livre aux joies du canotage dans les rues de Houston…
Mais hier soir, sentant peut-être venir les railleries, Jacques Cardoze, dûment écussonné France 2, s'est décidé à allé ruiner son brushing et patauger dans les caniveaux de Houston… Sans doute pour « couvrir » l'imminente visite de Donald (Mais non, pas le canard… l'autre)
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Une belle çonnerie !
Le Mot du Jour participe aujourd’hui à l'édification des jeunes classes qui, depuis 1997, ne se frottent plus à la chose militaire.
Alors, jeune pékin, sache que lorsque le journaliste te dit que le nouveau président de la République traverse la cour de l'Élysée sur l'air (sic) de Auchan, ce n'est pas qu'il soit sponsorisé par ton Centre commercial préféré, mais écoute plutôt :
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Soulagement
Enfin !…Le remaniement a eu lieu… Comme il doit être soulagé ! Il va pouvoir reprendre le cours de ses activités normales et retrouver des conditions de travail plus dignes de sa fonction…
Je veux parler du correspondant permanent de France 2 à l’Élysée.
Depuis près de six mois, ce pauvre garçon passe sa vie planté à un carrefour. De jour comme de nuit. Nu-tête et en veston par n’importe quel temps. Hier soir encore, il bravait la bourrasque parisienne pour nous tenir informés « en temps réel ».
Ce courageux journaliste – lui et son confrère de l’Hôtel Matignon – méritent toute notre reconnaissance. Ayons pensée de gratitude pour ces braves qui planquent là où se passe l’action pour nous assurer une couverture immédiate des évènements les plus improbables.
Qu’ils en soient ici remerciés.
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