Le journal de Jeff

jfsaby.com perd son plus grand contributeur. Avec 2 550 articles depuis le 1er janvier 2009, Guy était la locomotive de notre site, lui apportant une large part de son lectorat quotidien.

Et moi, je perds un ami. Nous nous étions cô­toyés dans l'école primaire de garçons de la rue Tissot, dans le quartier de Vaise à Lyon. Puis, de l'autre côté de la Saône, dans le Cours complémentaire de Serin. Tout comme ses condisciples de l'École Technique Berliet, je l'ai retrouvé, cinquante ans plus tard, grâce aussi au site internet copainsdavant.

Nous nous sommes rencontrés en Bretagne, le 22 juillet 2010, au bord du lac de Guerlédan, à mi-chemin entre son point de chute dans la pres­qu'île de Rhuys et mon domicile dans le Finistère nord. Grosse émotion.

Puis, le 26 juillet 2013, j'ai eu le plaisir de recevoir la visite sur mes terres de Guy et de Cathy.

Enfin, je garde un souvenir ému de cette journée d'août 2014 où mes amis varois de Six-Fours m'ont fait connaître le magnifique village du Castellet, où ils avaient vécu de nombreuses années.

Ayant pris connaissance, dès la fin 2008, des savoureux « Mots du Jour » de Guy, envoyés par mail à un cercle restreint de parents et d'amis, je lui ai proposé de les reproduire sur internet sous forme de blog. Il n'aurait rien d'autre à faire pour cela que de m'inclure dans sa liste de destinataires. Ainsi fut fait. La mise en page de ses mails était suffisamment aboutie et inventive pour que je la restitue fidèlement. Et cela occupait nombre de mes matinées.

Tu me manques déjà, Guy.

Deux articles du Télégramme du samedi 2 décembre 2017 ont inspiré à l'amateur d'innovations que je suis la réflexion qui sert de titre à cet article.
Commençons par le son, une marotte qui m'a conduit à m'équiper de matériels de qualité, tant pour la télé du rez-de-chaussée que pour le vidéoprojecteur à l'étage. Des équipements qui com­men­cent à dater, mais qui me donnent toujours satisfaction !
Voilà-t-il pas qu'un ingénieur à la retraite et un musicien costarmo­ricains ont mis au point une gamme de produits audio qui amé­liorent le son sans créer de distorsion.

La démonstration contenue dans la vidéo m'a rappelé ces actualités qui nous présentaient, sur nos volumineuses télés 4/3 analogiques en basse définition, les téléviseurs futurs, à écran plat, 16/9e, haute définition. Ainsi, le son tridimensionnel délivré, parait-il, par le Sculptor ne nous saute pas aux tympans, après son passage par les modestes haut-parleurs de nos ordinateurs.
Un moment que je trouve rigolo et touchant : la délectation du démonstrateur quand il nous fait constater que la machine a « ôté le coté nasal » et a « redonné de la gorge » au mot « oiseau » prononcé par Gérard Philipe dans « Pierre et le loup ».

Le particulier n'aura pas l'usage quotidien de l'innovation réalisée par une entreprise de Quimper. Sauf à posséder une locomotive dédiée aux travaux sur le réseau ferroviaire. Lorsque cette machine intervient, les caténaires qui lui envoient l'électricité sont mis hors service. L'engin doit donc utiliser son moteur diesel pour avancer. Or le diesel, on le sait trop maintenant, ça pollue, et dans les tunnels, ça empeste. Et dans les zones urbaines, ça fait

des nuisances sonores. La société Enag a trouvé la parade avec son système de traction alimenté par batterie, offrant à la loco une autonomie d'une heure, à une vitesse d'environ 10 km/h.
La courte vidéo est d'une sobriété exemplaire. Elle se contente de montrer le déplacement de l'engin ainsi alimenté. Sans commen­taire. mais avec du bruit tout de même. Quid des nuisances sonores ?