Le journal de Jeff

Deux articles du Télégramme du samedi 2 décembre 2017 ont inspiré à l'amateur d'innovations que je suis la réflexion qui sert de titre à cet article.
Commençons par le son, une marotte qui m'a conduit à m'équiper de matériels de qualité, tant pour la télé du rez-de-chaus­sée que pour le vidéoprojecteur à l'étage. Des équipements qui commencent à dater, mais qui me donnent toujours satisfaction !
Voilà-t-il pas qu'un ingénieur à la retraite et un musicien costarmoricains ont mis au point une gamme de produits audio qui a­méliorent le son sans créer de distorsion. La démonstration contenue dans la vidéo m'a rappelé ces actualités qui nous présen­taient, sur nos volumineuses télés 4/3 a­nalogiques en basse définition, les télévi­seurs numériques futurs, 16/9e, haute dé­finition, à écran plat. Ainsi, le son tri­di­men­sionnel dé­livré, pa­rait-il, par le module Sculptor ne nous sau­te pas aux tympans, après son passage par les mo­destes haut-parleurs de nos or­dinateurs.
Un moment que je trouve rigolo et tou­chant : la délectation du démonstrateur quand il nous fait constater que la machine a « ôté le coté nasal » et a « redonné de la gorge » au mot « oiseau » prononcé par Gérard Philipe dans « Pierre et le loup ».

Le particulier n'aura pas l'usage quotidien de l'innovation réalisée par une entreprise de Quimper. Sauf à posséder une locomoti­ve dédiée aux travaux sur le réseau fer­ro­viaire.
Lorsque cette machine intervient, les caté­naires qui lui envoient l'électricité sont mis hors service. L'engin doit donc utiliser son moteur diesel pour avancer. Or le diesel, on le sait trop maintenant, ça pollue, et dans les tunnels, ça empeste. Et dans les zones urbaines, ça fait des nuisances sono­res. La société Enag a trouvé la parade avec son système de traction alimenté par batterie, offrant à la loco une autonomie d'une heure, à une vitesse d'environ 10 km/h.
La courte vidéo est d'une sobriété exem­plaire. Elle se contente de montrer le dé­placement de l'engin ainsi alimenté. Sans commentaire. mais avec du bruit tout de même. Quid des nuisances sonores ?

Dernier jour du festival « Entre Terre et Mer », à Morlaix. À 18 h 30, le trio EDF a entamé sur la petite scène de la place Puyo un concert d'une heure et demie qui m'a enchanté, tant j'apprécie ce groupe déjà rencontré à Concarneau en août 2012.

EDF : un trio de solos. Patrick Ewen, Gérard Delahaye et Melaine Favennec continuent cha­cun une longue carrière en solo mais se retrou­vent pour 20 à 30 concerts par an sous le voca­ble EDF constitué de la première lettre de leurs noms.
Leur complicité, leur énergie et la variété de leur répertoire sont tout ce que j'aime. La chanson finale « La-bas dans les Monts d'Arrée » est tellement obligatoire que s'ils ne la chantent pas, il peut y avoir une émeute.
Hélas, j'étais installé trop près d'une enceinte. Le son de ma vidéo présente des pics de saturation désagréables. Mille excuses !

Soldat Louis : satanée sono. En final du festi­val morlaisien, le second concert sur la grande scène de la place Charles-de-Gaulle, à partir de 21 h 30, m'a moins plu. J'ai même quitté les lieux avant la fin.
Pas la faute à Soldat Louis, dont je ne conteste pas le talent. Mais, côté esgourdes, la sono était vraiment trop mauvaise. La musique noyait les paroles, pourtant en général très bonnes chez ce groupe.
Et, côté mirettes, il était bien difficile d'avoir une vue d'ensemble des artistes, certains spectateurs jugeant nécessaire de manifester leur contente­ment en brandissant en cadence leur bière au bout de leur bras levé. Comble de malchance : le seul, au début, qui portait son enfant sur les épaules était pile dans mon champ de vision ! Ensuite, cette pratique s'est généralisée.

Comme je l'expliquais dans l'article précédent ; j'ai passé l'après-midi et la soirée de vendredi à rechercher la cause de la panne d'image des vidéos youtube intégrées dans mes derniers al­bums sur jfsaby.com/blogs.
J'ai testé le site sur trois ordinateurs, deux navi­gateurs web. J'ai essayé les différentes manipu­lations préconisées par les inter­nautes dans les forums. En vain. J'ai même téléchargé sur dai­lymotion le premier fichier de mon déménage­ment précipité chez la concurrence. Et voilà-t-il pas que toutes mes vidéos youtube sont reve­nues, plus fringantes que jamais. « Où t'étais ? », ai-je demandé à l'une d'elles.
Une bonne fée de l'informatique a-t-elle eu vent de mes déboires, narrés ici même ainsi que sur twitter et facebook, et a-t-elle actionné en ur­gen­ce sa baguette magique ?

Catastrophe ! Depuis ce vendredi, les vidéos youtube placées en dernière page des albums de mon blog sur jfsaby.com présentent un écran noir tandis que le son « défile » normalement. J'ai oc­cupé mon après-midi et ma soirée à chercher l'o­rigine du problème. Sans succès.
Il ne me reste plus qu'à passer avec armes et bagages sur dailymotion. Des heures de télé­chargement en perspective… En attendant que la tâche soit achevée, vous pouvez voir les vi­déos incriminées sur le site de youtube. Passez le curseur sur l'écran noir pour faire apparaitre la barre de défilement et cliquez sur le logo you­tube, en bas à droite. Les vidéos plus anciennes, faites maison et hébergées sur mon serveur ne sont bien sûr pas affectées par le phénomène. Comme quoi on n'est jamais si bien servi que par soi-même (sagesse populaire).