Je n'ai pas mis les pieds au Parc de la Tête d'Or depuis bien longtemps. En arrivant, je cherche le Chalet du Parc où je compte déjeuner.
Le Chalet du Parc. J'ai gardé le souvenir d'un endroit sélect, bien qu'en béton et pas très beau, avec une grande terrasse pleine de monde au bord du lac. Première surprise : il est très mal indiqué et je mets une bonne demi-heure à le trouver. Deuxième surprise : il est fermé. Pour travaux, d'après une pancarte. J'apprendrai par la suite qu'il pourrait être démoli. Quand je pense que je me souviens du chalet d'origine, lui superbe, remontant au XIXe siècle et remplacé par le nouveau en 1963, je prends conscience d'être plutôt âgé ! Je me rabats donc sur le restaurant La Tête d'Or, un établissement moins haut de gamme situé à un jet de pierre du chalet moribond.
La partie zoo m'a déçu. Les animaux me semblent moins nombreux, moins variés, plus espacés, une tendance qui devrait plaire à ceux qui s'opposent au parcage de la faune sauvage. Il est possible que certaines bêtes m'aient échappé (façon de parler), si je me réfère au site du zoo. J'en tiens pour responsable l'absence de panneaux de direction vers les zones des différentes espèces. Quoi qu'il en soit, se munir de bonnes jambes !
Fauves, ours, crocodiles, etc. D'une façon générale, les pensionnaires sont moins visibles, à l'exemple du lion et de la lionne, seuls grands fauves repérés (pas vu la panthère et le tigre), souvent masqués dans leur espace de semi-liberté par des troncs d'arbre couchés et une végétation abondante. Mais je dois reconnaître qu'ils sont ici plus à l'aise que dans leur cage d'antan.
Leur voisin, l'ours à lunettes (Tremarctos ornatus), ne se cache pas. Pour passer le temps, il déambule en continu, empruntant toujours le même circuit. Le nouvel enclos des girafes est quant à lui réussi. Les singes sont derrière des vitres aux reflets gênants pour les photographes. En revanche, j'ai pris plaisir à voir, pour la première fois, un des crocodiles du Nil bouger et plonger dans son bassin. Les crocodiles de mon enfance étaient tellement immobiles qu'on se demandait s'ils étaient vivants.
Pas le temps d'aller dans les grandes serres et sur l'île. Il aurait fallu que j'entame ma visite le matin.
La roseraie. Avant de quitter le parc, je m'attarde dans la roseraie qui reste un endroit agréable, prisé des photographes de mariage, à proximité du lac et de la sortie vers la Cité internationale où est garée la voiture. Cette fois, je n'ai pas perdu le ticket du parking souterrain.