Des aéronefs de l’aéronautique navale française étaient présents au meeting aérien organisé sur l’aérodrome de La Ferté-Alais, dans l’Essonne, les 18 et 19 mai 2013. Notamment des Rafale, chargés de missions de supériorité aérienne et de bombardement, des Super-Etendard modernisés, chargés des missions d’assaut, de reconnaissance et de la dissuasion nucléaire, et des E-2C Hawkeye, spécialisés dans le guet aérien, la sûreté de la force navale, le contrôle aérien et le guidage d’assaut. Ces trois types d’aéronefs sont embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle.
Silencieux, les Veilleurs font pourtant grand bruit. Depuis que ce mouvement est né, le 16 avril dernier, en marge de la Manif pour tous, il ne cesse de grandir avec de plus en plus de participants à Paris mais aussi en province, Lyon, Toulouse, Rennes, Toulon, Nantes… À la grande surprise de ses instigateurs, Axel et Alix, ce groupe d’amis qui appelle à la révolution calme des consciences, par l’art et la culture, à « l’élévation de l’esprit sur la force, l’arme des faibles », pour regagner la liberté confisquée par une société « auto-normée ». À coups de lectures de grands auteurs, de poètes, de philosophes, d’échanges et de méditations, ces Veilleurs improvisent des soirées de « résistance non violente » sur des sites déterminés au dernier instant, en marge des manifestations contre le mariage homosexuel. L’avant dernière veillée, samedi 20 avril 2013, avenue de Breteuil à Paris, a réuni 500 jeunes. C’était la cinquième. Le dimanche 21 avril, ils étaient cette fois quelque 1.500, selon Axel, le jeune homme qui préside à « la spontanéité » de ces veillées.
Les derniers opposants au mariage pour tous ont quitté dimanche 21 avril 2013 vers minuit l’esplanade des Invalides à Paris, redevenue paisible après de brefs incidents dans la soirée et une manifestation qui a rassemblé l’après-midi plusieurs dizaines de milliers de personnes. En première partie de soirée, plusieurs dizaines d’entre eux ont mené un face à face tendu avec les forces de l’ordre à proximité de la station de métro. Chantant la Marseillaise et brandissant des drapeaux français, certains agenouillés, le groupe de manifestants a été vigoureusement repoussé par les policiers et gendarmes qui ont contraint une partie d’entre eux à descendre dans la station.