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The Manif Pour Tous (or Protest For Everyone) movement, which spearheaded demonstrations against the legalisation of same-sex marriage five years ago, demonstrate near the France’s highest bioethics body’s headquarters, the National Consultative Ethics Committee (CCNE),on September 25, 2018 in Paris. The CCNE ruled on September 25, 2018 that access to medically assisted reproduction (Procréation médicalement assistée PMA) should be expanded to include single women and lesbian couples. Equal access to medically assisted reproduction has been a hot-button issue in France ever since the country legalised same-sex marriage and adoption in 2013. Under the current law, technologies such as in vitro fertilisation (IVF) and artificial insemination are restricted to heterosexual couples and surrogacy is illegal.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/6.3, ISO 6400, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 131 mots. Quelques centaines de sympathisants de La Manif pour tous se sont rassemblés le 25 septembre 2018 en soirée à Paris pour dénoncer l’avis favorable à l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. A Paris, les militants ont manifesté a proximité du siège du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui, dans la matinée, a rendu un avis qui ouvre la voie à l’extension de la PMA aux couples de femmes lesbiennes et aux femmes seules. « Vous êtes vigilants, attentifs et prêts à venir manifester pour l’enfant en quelques heures », a lancé la présidente de la Manif pour tous Ludovine de la Rochère. (…) À quelques centaines de mètres de là, une contre-manifestation rassemblait environ 200 personnes, favorables, elles, à l’avis du CCNE.
Deux ans après sa dernière manifestation d’envergure, le collectif La Manif pour tous avait appelé à défiler dans les rues de Paris, le dimanche 16 octobre 2016. Comme lors des précédents rassemblements, les estimations de la participation ont été très divergentes. Selon la préfecture de police, entre 23 000 et 24 000 personnes ont marché de la porte Dauphine au Trocadéro. Les organisateurs en ont annoncé quant à eux au moins 200 000. En 2012 et 2013, des rassemblements similaires avaient réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, suivis d’un net essoufflement après le passage de la loi en mai 2013. En 2014, l’écart d’estimations était encore flagrant, de 70 000 pour la police à 500 000 pour les organisateurs. Le mot d’ordre de la manif ? « Ne plus subir », réclamer l’abrogation de la loi Taubira qui autorisait le mariage pour les homosexuels et crier son hostilité à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), interdite en France. Le mouvement met aussi l’accent sur le thème de la filiation et espère que le contexte politique actuel en France favorisera la mobilisation. Dans le cortège, la foule était largement composée de familles et les couleurs étaient celles du drapeau tricolore et le rose et bleu.
Participants waves flags as they take part in a demonstration organised by the movement ‘La Manif pour tous’ against what are seen as ‘new offensives against the family and education’, in Paris on October 16, 2016.
Marion Maréchal-Le Pen sur le Mariage pour tous : « Il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre »
Présente le 16 octobre 2016 au défilé parisien de la Manif pour tous, la députée FN s’est fait le relais des craintes des manifestants sur la GPA et la PMA. Pour ce rassemblement, l’organisation pouvait compter sur la présence de plusieurs politiques, parmi lesquels Marion Maréchal-Le Pen (FN), qui a rappelé sa volonté d’abroger la loi Taubira. « Nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi (…) Ces thématiques n’ont jamais véritablement quitté le débat », juge la députée du Vaucluse, au micro d’Europe 1. « Et même si nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, il s’agit aussi de traiter le sujet des mères porteuses et de la PMA ‘sans père’ et donc à ce titre, il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre, sans parler de toutes les attaques fiscales à répétition que le gouvernement a menées contre les familles durant ce mandat ». PMA « sans père » et GPA sont ainsi vues comme des avatars de la loi Taubira. Quand bien même le gouvernement s’est opposé à de multiples reprises au recours aux mères porteuses. Et que la gauche n’a pas encore autorisé la PMA pour les couples de lesbiennes.
French far-right Front national MP Marion Maréchal Le Pen gives a speech during a protest organized by La Manif pour tous in Paris on October 16, 2016.
C’est à l’Equinoxe, dans le XVe arrondissement de Paris que La Manif pour tous avait choisi d’organiser son dernier meeting de campagne, samedi 28 novembre 2015. Sous le hashtag #QPPR, (Questions pour un président de région), les candidats à la présidence de la région étaient invités à expliquer leurs positions sur la famille. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, DLF), Valérie Pécresse (Les Républicains) et Wallerand de Saint-Just (Front national) ont répondu présents pour la région Ile-de-France, les autres candidats ayant décliné l’invitation. Face à ses adversaires du Front national et de Debout la France, Valérie Pécresse a pu faire valoir son expérience : quatre années au ministère de l’Enseignement supérieur et de nombreux engagements sur le thème du harcèlement, du mariage forcé ou de la maltraitance des enfants ont fait d’elle une candidate crédible pour défendre les droits de l’enfant. « Ma politique régionale sera une politique familiale », a-t-elle déclaré avant de présenter les principales mesures de son programme à destination des jeunes : égalité des subventions dans l’enseignement public et l’enseignement privé, « lycée sans drogue », renforcement du système d’orientation, facilités d’accès au stage en entreprise, gratuité du code de la route, rétablissement de la bourse au mérite. Et, par-dessus tout, son cheval de bataille: la lutte contre le gaspillage des financements octroyés aux associations n’ayant pas vocation à agir directement sur la région. Pas de subventions, donc, pour les organismes luttant pour « l’indifférenciation des sexes » et promouvant la théorie du genre. L’argument saura convaincre l’assemblée.
Ile-de-France opposition chief candidate Valérie Pécresse gives a speech during a political meeting with Manif pour tous group on November 28, 2015 in Paris.
Peu après la dislocation du cortège de la Manif pour tous, le dimanche 5 octobre 2014 à Paris, de brèves échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et un groupe de radicaux. Têtes dissimulées sous une capuche et visages masqués pour certains, ils ont lancé des fumigènes et des pétards dans les rues adjacentes à la gare Montparnasse. Plus d’un millier de policiers avaient été mobilisés pour assurer la sécurité de la manifestation.
Huit mois après son dernier défilé, le collectif de la Manif pour tous est descendu une nouvelle fois dans la rue, le dimanche 5 octobre 2014, à Paris, pour s’opposer à «la PMA, la GPA et au genre». En tête du cortège, se trouvaient côte à côte Patrick Ollier, Michèle Alliot-Marie, Claude Goasguen, Jérôme Chartier, Laurent Wauquiez, Henri Guaino, Hervé Mariton, rejoints en fin de défilé par Nicolas Dupont-Aignan et Christine Boutin.
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/8 Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III Prise de vue: 5 octobre 2014 Focale: 155 mm ISO: 400 Vitesse d’obturation: 1/400 s
Entre 70.000, selon la Police, et 500.000 personnes, selon les organisateurs, ont battu le pavé, le 5 octobre 2014, dans les rues de Paris, pour demander l’abrogation de la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes du même sexe et pour affirmer leur refus de la PMA et la GPA, techniques médicales permettant respectivement aux couples de femmes et d’hommes de devenir parents. Une délégation du Front national a rejoint la fin de la manifestation, devant la tour Montparnasse, avec la députée Marion Maréchal-Le Pen, le nouveau sénateur Stéphane Ravier, les députés européens Marie-Christine Arnautu et Aymeric Chauprade.
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/8 Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III Prise de vue: 5 octobre 2014 Focale: 155 mm ISO: 400 Vitesse d’obturation: 1/400 s
Après le vote de la loi Taubira sur le mariage gay, la Manif pour tous organisée dimanche 5 octobre 2014 s’est trouvé de nouveaux arguments (GPA, PMA…). Mais si le discours a évolué, une polémique reste identique : le décompte du nombre de manifestants. Si la manifestation de dimanche n’est pas celle qui a mobilisé le plus depuis le début du mouvement, elle remporte la palme du plus grand écart entre les estimations des organisateurs et de la police. Selon les premiers, le cortège a rassemblé 500 000 personnes à Paris, et 30 000 à Bordeaux. Pour la préfecture, en revanche, les manifestants n’étaient que 70 000 dans la capitale et 7 500 en Aquitaine. A Paris, le différentiel d’estimation est de 1 à plus de 7 (7,14 précisément), ce qui dépasse le précédent record établi le 26 mai 2013.
Plus de dix mois après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, la « Manif pour Tous » rendait publique la synthèse de son « Grenelle de la famille », mené dans plusieurs villes de France entre octobre et décembre 2013. Ce « manifeste pour la famille et pour l’enfant » a été présenté à la Maison de la Mutualité, à Paris, le samedi 8 mars 2014 après-midi devant plus d’un millier de personnes. Un rassemblement qui était placé sous la présidence de Ludovine Dutheil de la Rochère, et en présence notamment de Charles Beigbeder, candidat dissident de la droite à la mairie de Paris.
François Hollande a reçu un accueil meilleur qu’attendu au 51e Salon de l’agriculture samedi 22 février 2014 à Paris, même s’il n’a pu échapper aux interpellations d’éleveurs et producteurs, notamment laitiers, en plein malaise. Installée jusqu’au 2 mars à la Porte de Versailles, la « plus grande ferme du monde » présente cette année plus de 4 000 animaux. Elle avait reçu l’an passé près de 7 00 000 visiteurs. Son inauguration s’annonçait sensible pour le chef de l’Etat, entre le « ras-le-bol » de la profession, une cote de popularité au plus bas et les mouvements d’humeur des « bonnets rouges » ou de la Manif pour tous susceptibles de vouloir se faire entendre. À l’exception d’un « Mariage pour tous, Hollande casse-toi ! » hurlé par une femme rapidement évacuée par le service d’ordre, aucun incident n’a perturbé la visite.
« Aucun débordement ne sera toléré ». À la veille de la Manif pour tous organisée dimanche 2 février 2014 à Paris, les forces de l’ordre avaient reçu des consignes de « grande fermeté » pour éviter que ne se reproduisent les débordements survenus une semaine auparavant lors du « Jour de colère » et qui s’étaient soldés par un bilan de 19 policiers blessés et 226 gardes à vue. Pour faire face à une éventuelle nouvelle démonstration de force, pas moins de 1.500 policiers et gendarmes ont encadré le cortège du 2 février. Le dispositif pouvait monter au maximum à 1.900 hommes, sachant que les organisateurs eux-mêmes avaient fait appel à des centaines de bénévoles pour assurer le bon déroulement de cet événement qui se voulait « familial ». La manifestation s’est finalement achevée sans grands débordements.
Après s’être mobilisés en masse depuis novembre 2012 contre le mariage homosexuel, les partisans de la « Manif pour tous » se sont à nouveau mobilisés, le 2 février 2014 à Paris contre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et la gestation pour autrui (GPA). Ils étaient entre 80.000 personnes selon la police et 500.000 selon les organisateurs, à descendre dans la rue pour témoigner de leur inquiétude et mécontentement, dans un défilé entre la place de l’Ecole militaire et la place Denfert-Rochereau. Dans le viseur des manifestants, le futur projet de loi sur la famille qui doit être présenté en avril en Conseil des ministres. Celui-ci ne prévoit pourtant aucun de ces projets.
Huit mois après sa dernière mobilisation, la « Manif pour tous » a rassemblé dimanche 2 février 2014 à Paris entre 80.000 (préfecture de Police) et 500.000 (organisateurs) personnes. De nombreuses personnalités politiques étaient présentes dans le cortège dont Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, Christine Boutin, présidente d’honneur du Parti Chrétien Démocrate, ainsi que le député UMP Henri Guaino.
Des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont défilé dans les rues de Paris, le dimanche 26 mai 2013, jour de Fête des mères, pour une manifestation sous haute surveillance. Les opposants au mariage homosexuel ont voulu faire une nouvelle démonstration de force, huit jours après la promulgation de la loi. Selon la préfecture de police, la manifestation, emmenée sur trois cortèges par le collectif La manif pour tous, a rassemblé quelque 150.000 personnes (plus d'un million selon les organisateurs), soit deux fois moins que lors de la dernière manifestation nationale du 24 mars. En fin de journée, les manifestants ont convergé vers l’esplanade des Invalides, où une grande foule s’était rassemblée. Apportant leur soutien, plusieurs élus de l’UMP et du Front national ont pris part au défilé.
A l’issue de la manifestation contre le mariage pour tous organisée le dimanche 26 mai 2013 à Paris, des affrontements ont opposé pendant plusieurs heures des centaines d’individus et les forces de l’ordre. La manifestation s’était déroulée dans un climat bon enfant. C’est à sa dispersion, à partir de 18 heures, que les incidents ont commencé. Plusieurs centaines d’individus ont violemment affronté les forces de l’ordre et les journalistes sur l’Esplanade des Invalides. Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui est venu en soirée à la préfecture de police pour suivre les événements, a imputé la responsabilité de ces heurts à l’ « extrême droite » et à la mouvance identitaire. Jets de bouteilles, de barrières métalliques voire de pavés sur les forces de l’ordre et les journalistes, agressions, slogans violents… Les fauteurs de troubles ont joué durant plus de deux heures au chat et à la souris sur l’Esplanade avec les forces de l’ordre. Présentes en nombre, celles-ci ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes pour se dégager, couvrant le large espace faisant face aux Invalides d’un épais nuage de fumée une bonne partie de la soirée. Des mouvements de foule épisodiques ont été déclenchés au rythme des charges et des contre-charges. Au total, 293 personnes ont été interpellées au cours de la journée.
Ce dimanche 21 avril 2013 à Paris, à deux jours du vote du texte en deuxième lecture à l’Assemblée, 45.000 opposants au projet de loi Taubira selon la police – 270.000 selon les organisateurs – ont une nouvelle fois répondu présents à l’appel du collectif Manif pour tous. Pour un défilé qui a pris un ton très critique envers François Hollande. Sous un ciel bleu sans nuages, le cortège s’est ébranlé, en début d’après-midi, de la place Denfert-Rochereau, direction l’esplanade des Invalides. La Marseillaise a retenti régulièrement. À l’instar d’une reprise, érigée en hymne du défilé, du célèbre titre d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien », devenu « Non, on ne lâchera rien ».