Commuters board a train, on December 9, 2019 at Gare du Nord suburban train station in Paris, during a strike of Paris public transports operator RATP employees over French government's plan to overhaul the country's retirement system, as part of a national strike.
Prise de vue: Lundi 9 décembre 2019, à 8 h 24. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/4, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
En raison de la grève des transports en commun, les usagers ont souffert dans toute la France ce lundi 9 décembre 2019, mais c’est dans la capitale, à Gare du Nord, que les images de foule sont sans doute les plus marquantes. La station est la plus grande gare d’Europe, avec 700.000 voyageurs quotidiens, et réalise l’interconnexion entre métro, RER, trains de banlieue et grandes lignes. Un véritable “hub” qui pour les Franciliens s’est transformé en piège, alors qu’en ce cinquième jour de grève, le mouvement dans les transports en commun a été de nouveau très suivi. Les RER, notamment, qui connectent Paris et sa banlieue, ont sur certains tracés été particulièrement touchés: on comptait notamment dans la matinée entre un et deux RER D par heure. Une déficience qui, d’après la SNCF, ne devrait pas s’arranger dans l’avenir proche: le nombre de trains roulants mardi 10 décembre devrait être analogue à ce lundi. Source.
Paris' mayor Anne Hidalgo (C) takes part in a demonstration on March 10, 2018 on the Seine river banks in central Paris, to keep as pedestrian zones the banks that have been closed to circulation after February's flooding in the capital.
EXTRAIT : 85 mots. Des centaines de Parisiens, élus compris, se sont rassemblées sur les quais de Seine, samedi 10 mars 2018, pour demander que les voies sur berge dans le centre de la capitale rive droite restent piétonnes, comme la maire Anne Hidalgo y tient. « Nous sommes là pour que nos enfants respirent un air de qualité », a lancé Anne Hidalgo à la foule. « Nous sommes dans le sens de l’Histoire », a-t-elle ajouté, assurant que cette mobilisation « est suivie par tous les maires du monde »…
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Samedi 9 décembre 2017, à 12 h 23. Appareil: Canon EOS-1D Mark III, 1/1600 s, f/8, ISO 1000, flash: non. Objectif, focale: EF 400mm f/4 DO IS II USM +1.4x, 560 mm.
EXTRAIT Le cortège funéraire de Johnny Hallyday est arrivé samedi 9 décembre 2017 un peu avant midi place de l’Etoile à Paris, et a descendu les Champs-Élysées, salué par une foule de fans et suivi d’une escouade de motards venus dire adieu à la star.
Le cortège, applaudi sur son parcours par des milliers de personnes amassées, s’est rendu ensuite à l’église de la Madeleine…
The hearse transporting the coffin of late French singer Johnny Hallyday during a 'popular homage' drives down the Champs-Elysees avenue on December 9, 2017 in Paris. French music icon Johnny Hallyday died on December 6, 2017 aged 74 after a battle with lung cancer, plunging the country into mourning for a national treasure whose soft rock lit up the lives of three generations.
Il fallait une scénographie inédite pour clore cette campagne hors du commun. L’esplanade du Louvre, au centre de Paris, peut accueillir jusqu’à 60 000 personnes. Encadrée de deux écrans géants, la pyramide surplombant la foule offre des images spectaculaires à l’international. La scène a été dressée dans l’axe monumental qui relie le polyèdre de verre à l’Arc de Triomphe, en passant par la Concorde. Une heure avant la clôture du scrutin, la foule commence tout juste à entrer mais les basses de pop moderne résonnent déjà à tout rompre. Là doit s’exprimer, dans la soirée, le plus jeune président élu sous la Ve République. Ni marqué à gauche, comme la Bastille, ni à droite, comme la Concorde, le Louvre est le site le plus visité de France mais accueille sa première soirée d’élection. Un lieu symbolique pour un futur chef d’État inconnu du grand public il y a un an. La presse du monde entier – 1 800 journalistes accrédités – est venue assister à l’étape ultime de son ascension éclair, entre les murs du palais, vestige de l’autorité royale dont découle la fonction présidentielle depuis 1958.
Journalists from around the world await election results at The Louvre on May 7, 2017 in Paris, France after French people were called to elect their next president.
Jean Ping, l’ex-candidat à la présidence du Gabon, ancien ministre des Affaires étrangères de ce pays, président de l’Assemblée générale des Nations unies, et président de la commission de l’Union africaine jusqu’en 2013, a été accueilli par une foule en liesse à Paris, le 29 octobre 2016. Pour sa première sortie du Gabon depuis les élections présidentielles de son pays, Jean Ping a en effet choisi de se rendre au Trocadéro, où il a pris la parole devant la diaspora gabonaise, très mobilisée depuis le scrutin. Mercredi, deux jours avant l’arrivée de Jean Ping à Paris, le Parlement européen évoquait justement la présidentielle gabonaise. « Cette élection a été manipulée », a alors martelé à Bruxelles le social-démocrate allemand Jo Leinen, qui dirigeait la délégation parlementaire européenne venue observer le scrutin d’août. « J’ai gagné ces élections de manière claire et tout le monde le sait », commente Jean Ping, qui reste étonnamment confiant sur l’issue du bras de fer en cours au Gabon.
Jean Ping, the former candidate for president of Gabon, former Foreign Minister of Gabon, former President of the United Nations General Assembly and former President Commission of the African Union, is greeted by a cheering crowd in Paris, France on October 29, 2016.
Dix ans après les émeutes en banlieue, plusieurs milliers de personnes ont participé, le samedi 31 octobre 2015, à une « Marche de la dignité » dans les rues de Paris, dénonçant violences policières, racisme et humiliations. Une foule compacte, avec au premier rang des femmes, a commencé à défiler en début d’après-midi derrière une banderole « Marche de la dignité contre le racisme » en scandant « justice, réparations, unité ». Les manifestants, certains arrivés en bus de province, sont partis du quartier populaire de Barbès, dans le nord de la capitale, à l’initiative de la Marche des femmes pour la dignité (Mafed), collectif de femmes soutenues par la militante américaine des droits civiques Angela Davis et des dizaines de personnalités et d’associations luttant contre les discriminations.
Women hold banners saying Black lives matter, Gentrification = Colonization from the inside during a demonstration in Paris on October 31, 2015 to denunciate racism and police violence, ten years after the french riots.
Une marée humaine de près de 1,5 million de personnes et une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement le dimanche 11 janvier 2015 après-midi : une marche immense et inédite d’hommage aux 17 personnes tuées par trois djihadistes français. Dirigeants du monde entier, personnalités, partis, syndicats, groupes religieux juifs, chrétiens, musulmans, associations mais surtout simples citoyens constituent cette foule monstre. La place de la République, lieu de départ de la manifestation, était noire de monde au début de la marche qui a débuté vers 15 h, sous très forte surveillance policière. Des quatre coins de Paris convergeaient des dizaines de milliers de personnes, avec des métros complètement saturés et des bus à l’arrêt.
Des milliers de manifestants s’étaient amassés dans un vaste périmètre autour de la place, avec de nombreuses pancartes « Je suis Charlie ». « Charlie, Liberté ! », scandait la foule, où flottaient de nombreux drapeaux français vendus à la sauvette, mais aussi d’autres étrangers.
Malgré l’absence d’évènements organisés sur les Champs-Elysées, la foule s’est pressée sur la célèbre avenue parisienne. 300.000 personnes sont venues y fêter la nouvelle année, contre 40.000 au Champ de Mars et au Trocadéro selon la préfecture de Paris. Contrairement à Prague, Barcelone, New York ou encore Sidney la capitale ne propose pas d’événement festif le soir de la saint-Sylvestre. La capitale est concentrée sur d’autres dates festives comme la nuit blanche ou la Techno Parade. De Jacques Chirac, en passant par Jean Tiberi et Bertrand Delanoë, aucun maire n’a eu la volonté de raconter une histoire événementielle. Aucun artiste ni aucun organisme ne s’en est d’ailleurs emparé. Il y a aussi la dimension financière : organiser un tel événement coûterait des centaines de milliers ou de millions d’euros. La ville préfère donc maintenir des fêtes qui sont plus dans la tradition parisienne.
A l’issue de la manifestation contre le mariage pour tous organisée le dimanche 26 mai 2013 à Paris, des affrontements ont opposé pendant plusieurs heures des centaines d’individus et les forces de l’ordre. La manifestation s’était déroulée dans un climat bon enfant. C’est à sa dispersion, à partir de 18 heures, que les incidents ont commencé. Plusieurs centaines d’individus ont violemment affronté les forces de l’ordre et les journalistes sur l’Esplanade des Invalides. Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui est venu en soirée à la préfecture de police pour suivre les événements, a imputé la responsabilité de ces heurts à l’ « extrême droite » et à la mouvance identitaire. Jets de bouteilles, de barrières métalliques voire de pavés sur les forces de l’ordre et les journalistes, agressions, slogans violents… Les fauteurs de troubles ont joué durant plus de deux heures au chat et à la souris sur l’Esplanade avec les forces de l’ordre. Présentes en nombre, celles-ci ont répliqué à coups de gaz lacrymogènes pour se dégager, couvrant le large espace faisant face aux Invalides d’un épais nuage de fumée une bonne partie de la soirée. Des mouvements de foule épisodiques ont été déclenchés au rythme des charges et des contre-charges. Au total, 293 personnes ont été interpellées au cours de la journée.