French ruling party La Republique en Marche (LREM) newly elected leader Stanislas Guerini (C) speaks during a conférence of LREM in Paris, on December 24, 2019. The LREM founded by French President Emmanuel Macron has elected Stanislas Guerini as its new leader on December 01, 2018. Stanislas Guerini is 36-years-old, an MP from Paris, and is said to be close to the head of state. Guerini’s first task will be to remobilize the electorate with a view to European elections due in May.
Prise de vue: Jeudi 24 janvier 2019, à 11 h 24. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM; focale: 100 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/3.2, ISO 400, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 194 mots. En présentant jeudi 24 janvier 2019 sa nouvelle équipe, le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini, espère redonner de la voix au parti présidentiel, dans l’ornière depuis les succès-éclair de l’année 2017. « Il s’agit d’élargir massivement les fonctions opérationnelles », explique un cadre du mouvement, qui y voit une chance de « refaire de la politique » et de « faire vivre un débat qui n’existe pas » ailleurs dans le camp macroniste. La nouvelle équipe devrait recevoir le concours de parlementaires, et de ministres tels que Marlène Schiappa et Sébastien Lecornu. De quoi relever un parti apathique depuis dix-huit mois ? LREM, qui fêtera début avril son troisième anniversaire, peut certes être considéré comme l’une des entreprises politiques les plus fructueuses de la Ve République : son fondateur a remporté la présidentielle dès sa première tentative, et le mouvement est devenu majoritaire à l’Assemblée, un résultat lui assurant un généreux financement public. « LREM peut devenir un espace de régulation au sein du mouvement », veut croire un député. Programme ambitieux pour un parti qui devra d’abord prouver, aux européennes de mai, qu’il reste une machine électorale performante.
Source : www.liberation.fr (Dominique Albertini), lien à la fin de l'article complet.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté le lundi 8 mai 2017, entre la place de la République et la place de la Bastille à Paris, à l’appel du collectif Front social, afin de marquer leur mobilisation contre le programme d’Emmanuel Macron, dès le lendemain de son élection à la présidence de la République.
Les participants ont répondu à l’appel de sections CGT, SUD ou UNEF et d’associations qui n’ont jamais accepté la fin de la bataille contre la loi travail. En milieu de défilé, quelques heurts se sont produits entre manifestants et forces de l’ordre.
Thousands march in Paris on May 8, 2017 to protest against French presidential election results and the election of liberal candidate Emmanuel Macron. Pro-EU centrist Macron was elected president of France after defeating far right rival Marine Le Pen by a comfortable margin.
Il fallait une scénographie inédite pour clore cette campagne hors du commun. L’esplanade du Louvre, au centre de Paris, peut accueillir jusqu’à 60 000 personnes. Encadrée de deux écrans géants, la pyramide surplombant la foule offre des images spectaculaires à l’international. La scène a été dressée dans l’axe monumental qui relie le polyèdre de verre à l’Arc de Triomphe, en passant par la Concorde. Une heure avant la clôture du scrutin, la foule commence tout juste à entrer mais les basses de pop moderne résonnent déjà à tout rompre. Là doit s’exprimer, dans la soirée, le plus jeune président élu sous la Ve République. Ni marqué à gauche, comme la Bastille, ni à droite, comme la Concorde, le Louvre est le site le plus visité de France mais accueille sa première soirée d’élection. Un lieu symbolique pour un futur chef d’État inconnu du grand public il y a un an. La presse du monde entier – 1 800 journalistes accrédités – est venue assister à l’étape ultime de son ascension éclair, entre les murs du palais, vestige de l’autorité royale dont découle la fonction présidentielle depuis 1958.
Journalists from around the world await election results at The Louvre on May 7, 2017 in Paris, France after French people were called to elect their next president.
C’est le seul dans la garde rapprochée à avoir eu un mandat électif. Porte-parole, chargé de la riposte, il a rejoint Emmanuel Macron fin 2015. Il participait alors aux premières réunions préparatoires. Diplômé de Sciences Po et d’HEC, ancien strauss-kahnien passé par le cabinet de Marisol Touraine, il a été vice-président du
Conseil général de Saône-et-Loire et vice-président de l’agglomération de Châlons-sur-Saône. Il a aussi fait un passage dans le privé à Unibail. Par son biais, on apprend qu’Emmanuel Macron est un grand lecteur de la presse régionale, à laquelle il accorde un entretien à chaque déplacement.
Après avoir voté au Touquet le 7 mai 2017 en fin de matinée, Emmanuel Macron a pris la route pour Paris. Il s’est rendu dans l’après-midi à son QG de campagne, mille mètres carrés sur trois
étages d’un immeuble moderne de la rue de l’Abbé-Groult, dans le 15e arrondissement de Paris. C’est ici qu’il a découvert les résultats du second tour, comme il l’avait fait lors du premier tour.
Ce dimanche 7 mai 2017 à 20 heures, la France connaît enfin le visage du nouveau président de la République. Après avoir rassemblé 24,01 % des voix au premier tour, le candidat d’En Marche ! Emmanuel Macron a reçu le soutien de la classe politique traditionnelle, depuis Les Républicains jusqu’au Parti socialiste et même des communistes, faisant de lui le favori de ce scrutin. Face à lui, la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen, qui accède au second tour quinze ans après son père, a réalisé le score de 21,30 % au premier tour et a reçu le soutien du leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan (4,7 % au premier tour). Arrivé au Louvre, Emmanuel Macron a contourné la pyramide sur une démarche mitterrandienne avec l’hymne européen. À la tribune, il a commencé par remercier ses troupes : « Merci d’être
là de vous être battu avec courage et bienveillance, parce que oui ce soir vous l’avez emporté, la France l’a emporté ». « Vous m’avez fait confiance. Cette confiance elle m’oblige et j’en suis désormais le dépositaire ». Le président élu a voulu avoir un mot pour ceux qui ont voté pour lui sans adhérer à son projet, mais pour faire barrage au Front national. « Vous vous êtes engagés et je sais qu’il ne s’agit pas là d’un blanc-seing. Je veux avoir un mot pour les Français qui ont voté pour défendre la République face à l’extrémisme mais je sais nos désaccords et je respecterai mes engagements pris, je protégerai la République », a-t-il assuré. « Ils ont exprimé une colère, un désarroi, je les respecte mais je ferai tout pendant les 5 années qui viennent pour qu’il n’y ait plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». « Je vous servirai avec amour », a-t-il conclu.
Emmanuel Macron a été élu, le dimanche 7 mai 2017, président de la République en battant largement la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen. À 20 heures, des cris de joie et une marée de drapeaux tricolores ont accueilli l’annonce de sa victoire. « On
a gagné ! » : les partisans du candidat En marche ! réunis dimanche soir sur l’esplanade du Louvre, dans le centre de Paris, sous un ciel gris, exultent lorsque les écrans affichent l’image de leur champion.
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à l’élection présidentielle 2017, et son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France (DLF), ont tenu le 1er mai 2017 au parc des expositions de Villepinte (Seine Saint-Denis) un meeting devant plusieurs milliers de personnes. C’est Nicolas Dupont-Aignan, fraîchement rallié à la candidature
de la présidente « en congé » du FN, qui a pris la parole le premier, sous les ovations. Le député de Debout la France, dont Marine Le Pen souhaite, en cas d’élection, faire son premier ministre, a commencé par justifier son soutien très controversé. Marine Le Pen a pour sa part lancé une multitude d’attaques contre Emmanuel Macron, traité de « fêtard de la Rotonde ».
French presidential election candidate for the far-right Front National (FN) party Marine Le Pen (R), flanked by former French presidential election candidate for the right-wing Debout la France (DLF) party Nicolas Dupont-Aignan (L), delivers a speech during a rally at the Parc des Expositions in Villepinte, on May 1, 2017.
François Fillon, candidat de la droite pour la Présidentielle, a voté à Paris, le 23 avril 2017 peu avant midi, dans la mairie du VIIe arrondissement, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Après avoir patienté pendant quelques minutes dans la file d’attente, le prétendant LR à l’Elysée et député de la capitale a glissé un bulletin dans l’urne. Celle-ci avait été placée sous haute protection, dans un contexte de menace terroriste pesant également
sur les candidats. Vainqueur triomphal de la primaire de droite, l’ancien Premier ministre a été grandement fragilisé par les affaires judiciaires, après la révélation fin janvier par Le Canard enchaîné de l’emploi souçonné fictif de son épouse comme collaboratrice parlementaire, pour lequel la justice l’a mis en examen. Pour sa part, Pénélope Fillon avait voté à 8 h 15 à Solesmes dans la Sarthe avec deux de ses enfants.
French presidential election candidate for the right-wing Les Republicains (LR) party Francois Fillon enters to vote at a polling station in Paris, on April 23, 2017, during the first round of the presidential election.
Du 12 au 17 avril 2014, 815 000 Algériens résidant en France étaient appelés aux urnes pour l’élection présidentielle de leur pays et 208 bureaux de vote ont été ouverts pour la circonstance dans l’Hexagone, dont huit à Paris. Autour de la station de métro Barbès, à Paris, les partisans du président sortant Bouteflika et ceux de son opposant Ali Benflis se sont ainsi livrés à une bataille de collage sauvage. Alors que les pro-Benflis sont parvenus à déployer une immense photographie de leur candidat sur la façade d’un immeuble du quartier, les pro-Bouteflika ont répliqué par le collage d’affiches sur les murs. Une bataille qui n’a pas épargné non plus les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice, dans le quartier de Belleville.