Emmanuel Macron a été élu, le dimanche 7 mai 2017, président de la République en battant largement la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen. À 20 heures, des cris de joie et une marée de drapeaux tricolores ont accueilli l’annonce de sa victoire. « On
a gagné ! » : les partisans du candidat En marche ! réunis dimanche soir sur l’esplanade du Louvre, dans le centre de Paris, sous un ciel gris, exultent lorsque les écrans affichent l’image de leur champion.
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à l’élection présidentielle 2017, et son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France (DLF), ont tenu le 1er mai 2017 au parc des expositions de Villepinte (Seine Saint-Denis) un meeting devant plusieurs milliers de personnes. C’est Nicolas Dupont-Aignan, fraîchement rallié à la candidature
de la présidente « en congé » du FN, qui a pris la parole le premier, sous les ovations. Le député de Debout la France, dont Marine Le Pen souhaite, en cas d’élection, faire son premier ministre, a commencé par justifier son soutien très controversé. Marine Le Pen a pour sa part lancé une multitude d’attaques contre Emmanuel Macron, traité de « fêtard de la Rotonde ».
French presidential election candidate for the far-right Front National (FN) party Marine Le Pen (R), flanked by former French presidential election candidate for the right-wing Debout la France (DLF) party Nicolas Dupont-Aignan (L), delivers a speech during a rally at the Parc des Expositions in Villepinte, on May 1, 2017.
À 24 heures du meeting de Marine Le Pen au Zénith de la Villette, environ 400 personnes ont manifesté le dimanche 16 avril 2017 contre cette réunion. Parti d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le cortège a achevé son parcours à la mairie du XIXe arrondissement de Paris vers 17 h. Des heurts ont éclaté vers 16 h aux abords du parc de la Villette
quand des manifestants vêtus de noir et le visage masqué ont lancé des fumigènes et projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes. Ces incidents ont eu lieu non loin du Zénith, où Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, doit tenir un meeting le 17 avril 2017.
People take part in a demonstration against the Front National on April 16, 2017 in Aubervilliers, outside Paris, on the eve of a campaign meeting of French presidential election candidate for the far-right Front National (FN) party that is to take place at the nearby Zenith venue in Paris.
Paris a dévoilé le mardi 9 février 2016 à 20 h 24 le logo de sa campagne olympique. L’image symbole pour la candidature aux Jeux olympiques a été projetée sur l’Arc de Triomphe, signant le coup d’envoi d’une semaine de révélations qui culminera le 17 février par l’envoi du dossier de candidature au CIO. Les rares initiés qui étaient dans la confidence s’accordaient à trouver le logo « magnifique », « élégant ». Quoi qu’il en soit, le secret avait été bien gardé et la mise en scène bien huilée autour de sa présentation. Depuis 19 h, des tweets de soutien à Paris 2024 étaient projetés sur l’Arc de Triomphe, dessinant progressivement le logo pixelisé de la candidature. Sous la pluie, les Parisiens étaient invités à se masser en haut des Champs-Elysées pour signifier leur indispensable soutien au projet.
The logo for Paris as a candidate for the 2024 Olympics Games is projected onto the Arc de Triomphe in Paris on February 9, 2016
Angela Davis, icône de la lutte pour les droits civiques dans les années 1970, était à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 8 mai 2015 en soirée, où elle était conviée comme invitée d’honneur par le Parti des Indigènes de la République (PIR), à l’occasion du 10e anniversaire de ce parti. Militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, membre des Black Panthers, elle fut poursuivie par la justice à la suite de la tentative d’évasion de trois prisonniers en 1970. Elle fut à deux reprises, en 1980 et 1984, candidate à la vice-présidence des États-Unis pour le parti communiste américain.
US political activist Angela Davis takes part in a meeting held in Saint-Denis, near Paris, to celebrate the 10th anniversary of anti-racism movement the Indigenous of the Republic Party, on May 8, 2015.
Afin de défendre le droit « fondamental » à l’avortement en Espagne alors que le gouvernement conservateur a approuvé un projet de loi restreignant très fortement l’IVG, plusieurs milliers de femmes et d’hommes ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France, le samedi 1er février 2014, en soutien au défilé organisé à Madrid. La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, accompagnée de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, était venue montrer sa solidarité avec les femmes espagnoles.
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré dimanche la « Place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération », nouveau nom du parvis de l’Hôtel de Ville, à l’occasion des commémorations célébrant le 69e anniversaire de la Libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août 1944. La nouvelle dénomination, votée à l’unanimité par le Conseil de Paris le 22 avril, a été solennellement dévoilée par le maire socialiste au terme d’une cérémonie sur la place en l’honneur des combattants de la Libération, en présence du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif. Un hommage particulier a été rendu au Conseil national de la Résistance, né il y a 70 ans sous l’égide de Jean Moulin, avec la projection d’un film. Étaient présentes la première adjointe de M. Delanoë, Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, ainsi que son adversaire UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, petite-fille du résistant Jacques Kosciusko-Morizet.
Il y a huit jours, sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet dépliait les nappes à carreaux à la Bastille avec ses fans. Le 7 juillet 2013, c’était la candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, qui invitait ses supporters à pique-niquer dans le parc des Buttes-Chaumont. À la veille des vacances et avant une rentrée en septembre qui annonce une campagne chargée, Anne Hidalgo a ainsi réuni de nombreux adhérents d’ « Oser Paris », l’association qui soutient sa candidature. Selon un sondage publié le 3 juillet 2013 par Le Figaro, BFMTV et Orange, Anne Hidalgo réunirait au premier tour 36% des suffrages, Nathalie Kosicusko-Morizet obtiendrait quant à elle 32%. Et au second tour, Anne Hidalgo l’emporterait de six points avec 53%.
Ils sont des milliers à s’être déplacés à la place Saint-Michel pour rendre hommage à Clément Méric, jeune militant d’extrême gauche mort jeudi 6 juin 2013, après une altercation avec des « skinheads » à Paris mercredi soir. Au milieu de la place, sur une pancarte blanche dominant la foule, était inscrit « Halte à la violence et à la haine » en rouge et vert, les couleurs du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Le poing levé, les militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, dont faisait partie Clément Méric, ont fendu la foule pour se rendre au devant de la fontaine Saint-Michel aux cris de « Clément antifa » et de « Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève ». Habillés de noir, la plupart des jeunes portaient un tee-shirt sur lequel était inscrit « Clément à jamais l’un des nôtres » en rouge. Deux d’entre eux sont montés sur l’édifice pour y déployer une banderole proclamant « Clément, 05.06.2013. A jamais l’un des nôtres ». Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, à quant à elle tenté une apparition sur la place mais s’est fait huer. Elle a dû rebrousser chemin. Un important dispositif policier avait été mis en place pour éviter tout débordement.