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Partis du ministère des Finances, à Bercy, en fin de matinée, ils commençaient à se disperser vers 17 h place de l’Étoile, en haut des Champs-Elysées.
Sous le mot d’ordre « On va faire les soldes à Paris ! », cette manifestation a été relayée notamment par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Des heurts ont eu lieu près de l’Arc de Triomphe et sur l’avenue de Friedland. Au total, 156 personnes ont été interpellées à Paris depuis samedi matin, notamment pour port d’arme prohibée ou participation à un groupement en vue de commettre des violences.
Un fort dispositif policier était en outre déployé place de l’Etoile avec la présence de quatre véhicules blindés à roues de la gendarmerie. La préfecture de police de Paris précise toutefois qu’aucune dégradation n’a été commise sur le parcours du cortège.
Source : www.lejdd.fr, lien à la fin de l’article complet.
Gilets jaunes : le baiser de l’Hôtel de Ville
Quelques jets de lacrymogènes par-ci. Des insultes ou des « Macron démission » scandés par là. Mais aucune violence comparable à celle du 1er décembre. Samedi 8 décembre 2018 au matin, aux Champs-Elysées, les premières images des Gilets jaunes contrastent avec les scènes de guérilla urbaine de la semaine passée. Et pourtant, le compteur des interpellations ne cesse de s’affoler à Paris. Affichant 121 à 7 h 30, il dépasse le niveau de la précédente manifestation dès midi ! Pour atteindre le nombre de 1000 en fin de journée. « Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence », s’est réjoui Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Tel est le résultat de la nouvelle stratégie policière : multiplier les contrôles en amont sur la voie publique, dans les gares et aux péages à l’arrivée des Gilets jaunes à Paris, fouiller leurs véhicules et leurs sacs… Ces vérifications massives, lancées au hasard et autorisées sur réquisitions judiciaires, ont permis d’écarter des manifestants virulents et saisir les objets pouvant servir de projectiles contre les forces de l’ordre ou à commettre de la casse. (…)
Pour autant, ces coups de filets n’ont-ils pas ratissé trop large ? « Au milieu de cela, les policiers ont aussi interpellé des profils qui ne correspondent en rien à celui des casseurs. Et cela leur donne encore plus le sentiment qu’on veut les faire taire », note Me Sahand Saber, avocat qui a assisté samedi en garde à vue un employé des pompes funèbres de Périgueux. Inconnu de la police, son client a été interpellé dès 8 h 30 du matin avec ses amis après un contrôle routier : un fumigène et du matériel de secourisme ont été saisis dans son véhicule.
Parmi les centaines d’anonymes figure un illustre militant d’extrême gauche : Julien Coupat, acteur principal du dossier Tarnac. Il a été interpellé par la DGSI puis remis aux policiers parisiens après la découverte d’un gilet jaune dans sa voiture et du matériel à peinture.
Pour chaque gardé à vue, les enquêteurs vont devoir étayer les soupçons de projets d’actions violentes. Un défi : le nombre de défèrement devant la justice sera un indicateur de la légitimité des interpellations. Source
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Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Benjamin Griveaux avenue Kléber, à Paris
De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Gilets jaunes : l’Arc de Triomphe pris d’assaut
Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile.
Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944.
Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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Partie vers 15 h, la manifestation parisienne a très rapidement changé de tournure, bloquée par quelque « 1 200 black blocs » recensés par la préfecture de police, sur les 14 500 personnes venues hors cortège syndical, une configuration inédite selon une source proche du dossier. Face aux affrontements et dégradations, les forces de l’ordre ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d’eau. De nombreuses dégradations ont été commises par les militants encagoulés. (…) Près de 200 « black blocs » ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a également mentionné six autres interpellations, pour port d’arme prohibé ou jets de projectiles.
Le président de la République Emmanuel Macron a condamné, sur Twitter, « avec une absolue fermeté les violences » qui ont « dévoyé les cortèges du 1er mai ». (…)
Le Premier ministre, Édouard Philippe, a également condamné dans un communiqué ces violences…
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Données techniques de cette photo. Prise de vue: Samedi 25 novembre 2017, à 14 h 32. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/8, ISO 640, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT
« Toujours et partout contre les violences faites aux femmes ». Derrière ce slogan, environ un millier de personnes manifestaient samedi 25 novembre à Paris à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La manifestation, qui prenait cette année une résonance particulière avec le contrecoup du scandale Weinstein, s’est déroulée entre les
places de la République et de l’Opéra.
Comme chaque année, organisations féministes, partis de gauche (PCF, NPA, LO) et syndicats (Solidaires notamment) appelaient à défiler pour dénoncer les violences subies par les femmes. Seins nus, plusieurs Femen, dont Inna Shevchenko, une des figures majeures du mouvement, étaient aussi présentes…
Activists from women's rights movement Femen, including leader Inna Shevchenko (4th R), stand topless while holding signs on the Place de la Republic in Paris on November 25, 2017 during a demonstration against violence against women. November 25 is the International Day for the Elimination of Violence Against Women.
Une centaine de personnes, élus ou simples citoyens, sont venus manifester « contre la violence et pour la démocratie » le 16 juin à Paris, pour protester contre la rude altercation entre un passant et Nathalie Kosciusko-Morizet.
Le 15 juin, alors que la candidate aux législatives faisait campagne, un passant lui avait arraché des tracts de la main, pour les
lui envoyer au visage, en la traitant de « bobo de merde », selon une journaliste de l’AFP. Elle avait alors chuté sur le sol et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Après l’intervention de policiers, elle avait été conduite à l’hôpital Cochin pour subir des examens. Elle est sortie de l’établissement le lendemain, le 16 juin.
Dominique Stoppa-Lyonnet (C), deputy candidate for French right-wing Les Republicains (LR) party candidate in the 2nd constituency of Paris for France's lesgislative elections Nathalie Kosciusko-Morizet, speaks during a demonstration on the Place Maubert in Paris, on June 16, 2017, in support of Kosciusko-Morizet, who was left unconscious the previous day after a clash with a protestor while out campaigning. Kosciusko-Morizet, widely known by her initials NKM, was insulted by a man while visiting a market in central Paris and then lost her balance when he tried to throw her campaign leaflets in her face.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, l'album complet (32 photos).
Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, dimanche 2 avril à Paris, pour exiger « justice » et « vérité » après la mort de Liu Shaoyao, un père de famille chinois de 56 ans, tué le dimanche 26 mars à son domicile du 19e arrondissement par le tir d’un policier. Au milieu de banderoles « Vérité justice, dignité » et d’affiches « J’aime la France », « Pour la paix, la justice ! Contre la violence », les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés sur la place de la République pour « un rassemblement de recueillement » à l’appel de plusieurs associations de la com-
munauté chinoise.
Les manifestants ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec la mention « Police assassin, on veut la justice » et la photo de la victime.
« Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières », a expliqué Sacha Lin Jung, de l’association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement.
A memorial for Shaoyao Liu, a 56-year-old father killed by police last week, turns into a violent clash between Chinese protesters and police on April 2, 2017 near Place de la Republique.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, l'album complet (20 photos).
Rassemblés place de la République, les manifestants ont rejoint la place de Stalingrad, où ils ont rejoint une autre manifestation contre le traité TAFTA.
Several hundred people gather in Republic Square to demonstrate against repression and police violence on October 15, 2016 in Paris. The protestors eventually headed to the Place de Stalingrad, where a demonstration against TAFTA and CETA was also occurring.
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album complet (17 photos).
Deux semaines après l’agression mortelle d’un de ses ressortissants, la communauté chinoise d’Aubervilliers s’est réunie le 21 août 2016 devant la mairie pour dénoncer la violence dont elle est la cible. Elle a défilé à travers la ville, en présence de Mériem Derkaoui, maire d’Aubervilliers, portant des drapeaux tricolores et des banderoles sur lesquelles était inscrit « Sécurité, liberté, égalité, fraternité ». En fin de défilé, des altercations avec d’autre habitants d’Aubervilliers se sont produites, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre pour séparer les protagonistes.
Avec 105 agressions ces huit derniers mois, les Chinois d’Aubervilliers sont régulièrement la cible d’attaques. Deux à trois vols avec violences ont lieu chaque jour, notamment car les Chinois ont la réputation d’avoir de l’argent en liquide sur eux et de ne pas parler à la police. La majorité de la communauté chinoise ne parle d’ailleurs pas français, ou très peu. Le 12 août, un cuisinier chinois est mort après une agression à Aubervilliers, le maire de la ville avait alors dénoncé un « ciblage raciste ».
FRANCE, Aubervilliers: People wave French national flags as they march during a demonstration in Aubervilliers, in the north of Paris, on August 21, 2016, organized by several associations of the Chinese community to ask for protection measures, after the death of Zhang Chaolin killed on August 7, 2016. Chinese Zhang Chaolin, aged 49, was assaulted by three men in the streets in Aubervilliers on August 7, 2016 and died 5 days later from a coma.
Sur les sites de Michel Stoupak : L'article, l'album complet (22 photos)
Alors que 3 000 personnes ont participé, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril 2016, à la manifestation de la « Nuit debout », place de la République, « une centaine d’individus déterminés » ont rassemblé, vers 1 h 30, poubelles et autres panneaux de chantiers puis ont brûlé des palettes et des détritus, avant de jeter « à de nombreuses reprises » des projectiles (bouteilles, canettes, pavés) sur les forces de l’ordre, expliquait la préfecture de police dans un communiqué.
Celles-ci ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé hors de la place de la République « le groupe de casseurs », qui s’est dispersé dans le secteur des Buttes-Chaumont, dans le nord-est de la capitale, en commettant « un certain nombre de dégradations ». Deux agences bancaires et un chantier ont notamment été vandalisés sur son passage.
Vingt-deux personnes ont au total été interpellées pour « jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, recel de vol », a indiqué la préfecture.
A newspaper stand is covered by graffitis reading ‘No advertising, no regret’ and ‘Objectified woman, citizen republic’ on Place de la République in Paris on April 16, 2016, outside the Nuit Debout (Night Rising) movement.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 14 février 2016 à Paris en mémoire d’Ilan Halimi, jeune juif torturé à mort par le « gang des barbares » il y a dix ans. La foule était rassemblée devant le n° 229 du boulevard Voltaire, devant l’ancien emplacement de la boutique de téléphonie où travaillait le jeune homme, dont l’assassinat est devenu un symbole de la violence antisémite.
Se sont notamment exprimés l’acteur Tony Harrisson, interprète du rôle de Youssouf Fofana dans le film « 24 jours » d’Alexandre Arcady, accompagné de l’actrice Rachel Kahn, ainsi que Nduwa Gershon, Président de la Fédération des juifs noirs.
Paris. Ceremony marking the 10th anniversary of the death of Ilan Halimi, a 23-years-old Jewish Frenchman murdered on February 13, 2006, on February 13, 2016 boulevard Voltaire, in Paris. Halimi was murdered after he was kidnapped and tortured for three weeks by a gang in a Paris suburb.
Sur les sites de Michel Stoupak : l’article, l’album complet (20 photos).
© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Samedi 2 avril 2014, à 15 h 04. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF16-35mm f/2.8L II USM ; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125e de s, ƒ/8, ISO 250. Flash: non
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L’appel a été lancé par l’association pour la lutte contre la violence aux Antilles, créée à l'occasion d’un fait divers, le meurtre d’Allan Bourgeois en septembre 2013 à Fort de France, et du déplacement sur place de Manuel Valls.
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© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Samedi 23 novembre 2013, à 15 h 04. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF135mm f/2L USM ; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/250e de s, ƒ/2.2, ISO 500. Flash: non
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dans une présentation différente
L’initiative, se tenant à l’avant-veille de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, venait du Collectif national pour les Droits des femmes, qui regroupe des associations féministes, des syndicats et partis politiques. En tête de cortège, plusieurs femmes parlementaires, dont la députée PS Maud Olivier, co-auteur de la proposition de loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ». Le texte, qui sera examiné la semaine prochaine et dont elle espère « très fortement un changement de mentalité et une responsabilisation des clients », propose de punir l’achat d’actes sexuels d’une amende de 1.500 euros. Il n’interdit pas la prostitution.
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© Photo Michel Stoupak. Prise de vue: Jeudi 6 juin 2013, à 18 h 20. Appareil: Leica M9 Digital Camera. Objectif: Super-Elmar-M 18mm f/3.8 ASPH. ; focale: 18 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/60ede s, f/6.7, ISO 250. Flash: non
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Au milieu de la place, sur une pancarte blanche dominant la foule, était inscrit « Halte à la violence et à la haine » en rouge et vert, les couleurs du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Le poing levé, les militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, dont faisait partie Clément Méric, ont fendu la foule pour se rendre au devant de la fontaine Saint-Michel aux cris de « Clément antifa » et de « Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève ».
Habillés de noir, la plupart des jeunes portaient un tee-shirt sur lequel était inscrit « Clément à jamais l’un des nôtres » en rouge. Deux d’entre eux sont montés sur l’édifice pour y déployer une banderole proclamant « Clément, 05.06.2013. A jamais l’un des nôtres ».
Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, à quant à elle tenté une apparition sur la place mais s’est fait huer. Elle a dû rebrousser chemin.
Un important dispositif policier avait été mis en place pour éviter tout débordement.
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