Demonstrators wearing a yellow vest walk by a burning trash container during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement for the eighth week in a row of nationwide protest against high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice" on January 5, 2019 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 18 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/4, ISO 640, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 135 mots. L’acte 8 des gilets jaunes marque une hausse de la mobilisation. 50 000 manifestants ont été recensés à travers le pays, contre 32 000 la semaine dernière au pic de la mobilisation. Après une matinée plutôt pacifiste, des heurts ont éclaté un peu partout en France et notamment à Paris, où la préfecture de police a recensé 3 500 gilets jaunes. Des incidents ont ensuite éclaté sur une passerelle reliant les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries. Des scooters et une voiture ont aussi été incendiés sur le boulevard Saint-Germain où des barricades de fortune ont été érigées. Autre évènement marquant du jour : Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a dû être évacué de son bureau après l’intrusion de plusieurs individus au sein de ses locaux. (Source : linternaute.com, lien dans l'article complet)
Riot police face high school students demonstrating in Place de la République, in Paris, on December 7, 2018, against educational reforms including university selection, pathways and the increase in registration fees at the request of High school union (Union nationale Lycéenne - UNL).
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
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Demonstrators set fire to a builder’s hut during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs near the Arc of Triomphe on the Champs Elysees in Paris, on November 24, 2018. Security forces in Paris fired tear gas and water cannon on November 24 to disperse protesters. Several thousand demonstrators, wearing high-visibility yellow jackets, had gathered on the avenue as part of protests which began on November 17, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018. Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler. La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…) Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois. Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe. (…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché. Source : AFP.
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A member of the L214 association protests in front a butcher shop during the 18th Paris Veggie Pride on September 22, 2018 in Paris. The Paris Veggie Pride is held with the aim of questioning the legitimacy of killing animals for consumption and to defend the rights of people refusing to eat animals.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/7.1, ISO 400, Compensation: -1/3. Flash: non
Extrait : 169 mots. C’est peu connu mais cela fait 18 ans qu’une poignée de militants organise tous les ans à Paris, une manifestation dénommé « Veggie Pride » et destinée à faire connaître le courant de pensée antispéciste, réfutant toute hiérarchie entre les êtres humains et les animaux. Mais alors qu’ils n’étaient que quelques dizaines dans les années 2000, ils étaient 1500 l’année dernière et pourraient bien être plusieurs milliers pour l’édition 2018 qui a lieu comme l’un des moments forts du festival antispéciste installé place de la République jusqu’au 23 septembre 2018 au soir. Si la Veggie Pride se veut pacifique, les bouchers, fromagers ou poissonniers sont inquiets à cause des nombreux incidents ces dernières semaines contre leurs commerces. (…) Fin mars, une militante vegan de la cause animale qui avait publié un message injurieux à l’égard d’un boucher tué dans un supermarché à Trèbes lors d’un attentat djihadiste, a été condamnée à sept mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme ».
Anti-riot policemen in front of protestors during a demonstration on the sidelines of a march for the annual May Day workers’ rally in Paris on May 1, 2018. Police in Paris have used water cannons to break up a tumultuous rally amid May Day demonstrations as masked protesters have been throwing smoke bombs and setting vehicles on fire in the French capital.
EXTRAIT : 178 mots. En ce 1er-Mai 2018, les syndicats ont défilé en ordre dispersé. Les manifestations ont réuni 143 500 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur et 210 000 personnes, selon la CGT. Partie vers 15 h, la manifestation parisienne a très rapidement changé de tournure, bloquée par quelque « 1 200 black blocs » recensés par la préfecture de police, sur les 14 500 personnes venues hors cortège syndical, une configuration inédite selon une source proche du dossier. Face aux affrontements et dégradations, les forces de l’ordre ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d’eau. De nombreuses dégradations ont été commises par les militants encagoulés. (…) Près de 200 « black blocs » ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a également mentionné six autres interpellations, pour port d’arme prohibé ou jets de projectiles. Le président de la République Emmanuel Macron a condamné, sur Twitter, « avec une absolue fermeté les violences » qui ont « dévoyé les cortèges du 1er mai ». (…) Le Premier ministre, Édouard Philippe, a également condamné dans un communiqué ces violences…
Riot police officers stand in front of a broken shop window and writings reading in French "legitimate or not, our anger in your face" during clashes on the sidelines of a demonstration on April 19, 2018 in Paris, as part of a multi branch day of protest called by French unions CGT and Solidaires against French President's policies amid a rail strike and spreading student sit-ins.
Le cortège du défilé du 19 avril 2018 s’est élancé à Paris vers 14 h 30 pour se diriger vers la place d’Italie. Mais vers 15 h 30, de premiers incidents, opposant de petits groupes aux CRS à hauteur de Port Royal, ont émaillé le défilé. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les fauteurs de troubles, obligeant pendant ce temps le cortège officiel à stopper sa progression par ailleurs plutôt bon enfant. Des vitrines ont été brisées ou taguées. Vers 16 h 30, de nouveaux débordements ont émaillé la manifestation. Là encore, des vitrines ont été brisées. Des casseurs s’en sont pris à l’entrée du très chic hôtel Marriott aux cris de « Anti-Anti-Anticapitalistes ».
Leftist La France Insoumise (LFI) party leader Jean-Luc Melenchon (CR), MP Clementine Autain (CR), MP Danielle Obono, MP Adrien Quatennens and MP Alexis Corbiere (CR) are prevented by other demonstrators to participate in a silent march in Paris on March 28, 2018, in memory of Mireille Knoll, an 85-year-old Jewish woman murdered in her home in what police believe was an anti-Semitic attack. The partly burned body of Mireille Knoll, who escaped the mass deportation of Jews from Paris during World War II, was found in her small apartment in the east of the city on March 23, by firefighters called to extinguish a blaze.
EXTRAIT : 321 mots. La marche blanche organisée mercredi 28 mars 2018 en mémoire de Mireille Knoll, une octogénaire juive tuée la semaine dernière à Paris, a été ternie par des incidents autour de la venue de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont la présence n’était pas souhaitée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), initiateur de la marche. Dès le début du rassemblement, prévu à 18 h 30, les huées de quelques-uns sont venues rompre le silence de la foule, se recueillant place de la Nation, non loin du domicile de cette femme de 85 ans qui avait échappé de justesse à la rafle du Vél’ d’Hiv. Pour éviter les échauffourées avant le départ du cortège, Jean-Luc Mélenchon a tenu secret jusqu’au dernier moment le lieu à partir duquel il devait rejoindre la marche, mais rien n’y a fait. Lors de son apparition sur le boulevard Voltaire, où passait la manifestation, le député des Bouches-du-Rhône a été pris à partie par quelques dizaines de manifestants aux cris de « Insoumis dehors ! » ou « collabos ! ». Mardi, le président du CRIF Francis Kalifat avait demandé que La France insoumise (LFI) comme le Front national ne participent pas à la marche… L’accueil a été sensiblement le même pour Marine Le Pen, qui a été contrainte de se ranger pendant un moment derrière un car de CRS, avant de finalement retrouver la queue de la manifestation, par une rue détournée. « Malgré les intimidations, je suis encore là », a-t-elle claironné, bravache, entourée d’un service de sécurité dans lequel se trouvaient des militants de la LDJ (Ligue de défense juive), une organisation sioniste extrémiste, qui avait délogé quelques minutes plus tôt les députés LFI. Dans le cortège, de nombreux manifestants regrettaient que ces échauffourées viennent entacher le message d’union qu’ils étaient venus défendre, et que de nombreux politiques appelaient de leurs vœux…
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Jeudi 16 novembre 2017, à 17 h 18. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/250 s, f/4, ISO 1600, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III, 192 mm.
EXTRAIT Jeudi 16 novembre 2017, les manifestants ont maintenu la pression en défilant pour la quatrième fois en deux mois contre les ordonnances. Cette protestation contre la politique « libérale » d’Emmanuel Macron a réuni jeudi 80 000 participants dans toute la France, dont 8 000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur, qui avait recensé 40 000 manifestants au total lors de la précédente
journée d’action du 19 octobre contre la réforme du travail. La CGT a de son côté recensé 40 000 participants à Paris jeudi. Elle avait recensé 25 000 personnes en France lors de la journée du 19 octobre. Des incidents ont été enregistrés à Paris où des vitres d’agences bancaires et d’assurances ont été notamment brisées…
Protesters gather with balloons, flares and banners during a demonstration as part of a nationwide protest day against the government's economic and social reforms, on November 16, 2017 in Paris.
Plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux jeunes, se sont rassemblés le samedi 11 février 2016 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, en soutien à Théo, jeune homme victime d’un viol présumé lors d’une interpellation brutale à Aulnay-sous-Bois le 2 février. « La police viole », « je ne suis pas un bamboula », « la police tue des innocents », pouvait-on lire sur des pancartes.
Encadrés par un impressionnant déploiement policier, les manifestants, dont de nombreux jeunes, s’étaient réunis devant le tribunal de Bobigny. La préfecture de Seine-Saint-Denis n’est qu’à
une dizaine de kilomètres d’Aulnay-sous-Bois, où le jeune homme de 22 ans a été interpellé le 2 février dans la cité des 3.000. Après plus d’une heure de manifestation, des policiers postés sur une passerelle ont reçu des projectiles. Des cris, des bruits de pétards et des mouvements de foule ont suivi. Des casseurs s’en sont pris à des vitres d’immeubles, à des abribus et au mobilier urbain. « Plusieurs centaines d’individus violents et très mobiles » ont commis diverses « exactions et dégradations », a affirmé la préfecture de police de Paris, qui chiffre le nombre des manifestants à « près de 2.000 personnes ».
Thousands gather with signs during a protest in Bobigny, a district of northeast Paris, on February 11, 2017, to denounce police brutality after a black man was allegedly sodomized with a baton while in custody earlier this month. One officer has been charged with rape and three others with assault over the incident in the northeastern suburb of Aulnay-sous-Bois which has revived past controversies over alleged police brutality.
En marge du rassemblement organisé en soutien à Théo, le samedi 11 février 2017 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, une camionnette aux couleurs de la radio RTL a été saccagée, pillée puis brulée devant le Palais de Justice. Dans une déclaration, la radio a indiqué que son équipe sur place
a été « choquée mais pas blessée » et « condamne cet acte de violence », assurant « qu’elle ne cédera à aucune forme d’intimidation ». Sous les gaz lacrymogènes, la manifestation a pris fin en début de soirée.
A van of French radio station RTL is burning during a protest in Bobigny, a district of northeast Paris, on February 11, 2017, to denounce police brutality after a black man was allegedly sodomized with a baton while in custody earlier this month. One officer has been charged with rape and three others with assault over the incident in the northeastern suburb of Aulnay-sous-Bois which has revived past controversies over alleged police brutality.
Plusieurs dizaines de milliers d’opposants à la loi travail ont de nouveau manifesté samedi 9 avril 2016 dans les grandes de villes de France. Les défilés à Paris, Nantes et Rennes ont été émaillés d’incidents. À Paris, plusieurs milliers de personnes ont défilé l’après-midi de la place de la République à celle de la Nation, sous un ciel menaçant et dans une ambiance bon enfant malgré des incidents en fin de parcours, place de la Nation, opposant dans un face à face manifestants cagoulés et forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et de nombreuses charges.
Masked protesters stand together during a demo on April 9, 2016 in Paris, against the French government's proposed labour law reforms.
Plusieurs dizaines de milliers d’opposants à la loi travail ont de nouveau manifesté samedi 9 avril 2019 en France, mais les défilés, organisés pour la première fois un week-end et pendant les vacances scolaires, émaillés d’incidents, ont nettement moins mobilisé que le 31 mars. L’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl) avait appelé à plus de 200 manifestations et rassemblements partout en France contre ce projet qu’ils jugent trop libéral. Il s’agissait de la sixième journée d’action depuis le 9 mars, la troisième réunissant jeunes et travailleurs, mais aussi des retraités et des familles. Mais la « mobilisation importante » attendue était loin d’égaler celle de la précédente journée unitaire qui avait rassemblé le 31 mars entre 390.000 et 1,2 million de manifestants.
Demonstration against the law El Khomri. Young demonstrators raise their fists during a protest on April 9, 2016 in Paris, against the French government's proposed labour law reforms.