Fireworks explode next to the Arc de Triomphe with "2023" projected on the building, at the Avenue des Champs-Elysees during New Year celebrations in Paris, early on January 1, 2023.
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Privés d’éclat depuis deux ans en raison de la pandémie, les Champs-Élysées ont retrouvé samedi 31 décembre 2022 la foule des grands soirs – un million de personnes selon les autorités – venue pour le retour du feu d’artifice du Nouvel An, ou la simple envie d'« être ensemble », serrés, sur l’avenue scintillante et bondée. Parisiens et touristes ont progressivement empli les deux kilomètres aux arbres illuminés, où 500.000 personnes étaient initialement attendues par la mairie.
Fin décembre 2021, face à la progression du variant Omicron, la mairie de Paris avait dû annuler le feu d’artifice et les concerts prévus sur les Champs-Elysées.
Protestors wearing "Yellow vests" (gilets jaunes) gather in front of the Arc de Triomphe in the Champs-Elysees as the French capital Paris gears up for New Year's Celebrations on December 31, 2018. A fireworks display and sound and light show under the theme "fraternity" is set to go ahead on the Champs-Elysees despite plans for further "yellow vest" anti-government protests at the famed avenue.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 8000, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 226 mots On attendait une vague jaune fluo sur les Champs-Elysées ce lundi 31 décembre 2018 au soir. Les Gilets jaunes étaient finalement moins que prévu. Ils étaient une centaine sur l’avenue parisienne. Les touristes, eux, étaient nombreux à profiter du spectacle projeté sur la façade de l’arc de Triomphe. Ils se sont mêlés aux Gilets jaunes qui commençaient à réveillonner, comme annoncé, de manière « festive » et « pacifique ». Les manifestants ont-ils été échaudés par le dispositif policier ? Peut-être. Il faut dire que la préfecture de police de Paris avait vu les choses en grand. (…) Entre 8000 et 10000 policiers ont donc été déployés, dont une vingtaine de compagnies de sécurité et de gendarmes sur les seuls Champs-Elysées. Interrogé plus tôt dans la journée (…), Christophe Castaner avait estimé que l’on pouvait s’attendre « au désordre ». Il n’en était rien en début de soirée. Plusieurs dizaines de Gilets jaunes se massaient en haut de l’avenue des Champs-Elysées, quasiment au niveau de la place de l’Étoile. Mais les policiers les repoussaient en avançant en ligne, pour les cantonner sur l’avenue. Les forces de l’ordre récoltaient en retour des sifflets nourris et une Marseillaise entonnée. Tout cela sous les regards ébahis des touristes qui, venus fêter la Saint-Sylvestre à Paris, s’arrêtaient pour les filmer avec leurs smartphones. (source : www.leparisien.fr)
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A burned car in Kleber avenue in Paris on December 2, 2018, a day after clashes during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs. Anti-government protesters torched dozens of cars and set fire to storefronts during daylong clashes with riot police across central Paris, as thousands took part in fresh "yellow vest" protests against high fuel taxes.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -4/3. Flash: non
Après une journée de heurts et de violences entre certains « gilets jaunes » et forces de l’ordre, le bilan est lourd. De nombreux dégâts matériels sont visibles dans les rues de Paris, qui pourraient se chiffrer en dizaine de millions d’euros. Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s’est rendu avenue Klébert, à Paris, le dimanche 2 décembre 2018, à la rencontre des habitants et commerçants durement touchés par les heurts violents ayant opposé la veille autour de la place Charles-de-Gaulle forces de l’ordre et manifestants. Au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, l’atmosphère reste tendue : alors qu’il se rendait également avenue Kléber pour constater les dégâts et rendre hommage aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron, après avoir effectué une halte à l’Arc de Triomphe, a été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de « Macron démission », couvrant ainsi les quelques applaudissements de riverains adressés au locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron convoque ce 2 décembre une réunion d’urgence à l’Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine qui se sont produites à Paris, marquant une nouvelle escalade dans le conflit des Gilets jaunes. De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Extrait : 305 mots. « Aucune cause ne justifie que l’Arc de Triomphe soit souillé », a dénoncé Emmanuel Macron dans un discours samedi 1er décembre 2018 en soirée en Argentine après le G20. Quelques heures plus tôt à Paris, le monument datant de 1836, situé dans le VIIIe arrondissement de la capitale, a été le théâtre de violences. Certains individus, en marge du mouvement des « gilets jaunes », n’ont pas hésité à taguer les piliers de ce symbole national. « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission », « augmenter le RSA », « Justice pour Adama », pouvait-on lire. Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile. Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944. Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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Clashes between demonstrators and riot police in front of the Arc de Triomphe during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs, in Paris, on December 1, 2018. Thousands of anti-government protesters are expected on December 1, 2018 on the Champs-Elysees in Paris, a week after a violent demonstration on the famed avenue was marked by burning barricades and rampant vandalism that French President compared to "war scenes".
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
EXTRAIT : 297 mots. L’Arc de Triomphe plongé sous un nuage de lacrymogène, au milieu des jets de projectiles : à Paris, des centaines de « gilets jaunes » étaient aux prises samedi 1er décembre 2018 avec les forces de l’ordre, à la peine pour les canaliser. C’est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont d’ailleurs éclaté vers 8H45 quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l’ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau. Quelques heures plus tard, c’est toujours autour de l’Arc de Triomphe que les échauffourées étaient les plus violentes.(…) Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l’arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. (…) Une banderole « Gaulois réfractaires » a été tendue près du monument, en référence à l’expression utilisée par le chef de l’État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag « les gilets jaunes triompheront » a également été peint au pied de l’Arc de triomphe. Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés. Aux alentours de midi, le rondpoint de l’Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d’achat. (…)
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III: 165 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/6.3, ISO 250, Compensation: -1. Flash: non
L’Arc de Triomphe, monument emblématique de Paris, dont la construction a débuté sous Napoléon et qui abrite la tombe du Soldat inconnu a été tagué ce samedi 1er décembre 2018, en marge du rassemblement des Gilets jaunes. « Les Gilets jaunes triompheront », est-il inscrit. Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France. […] Par le fait que l’Arc de Triomphe ait été tagué. Le fait qu’autour de la tombe du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu ».
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Demonstrators set fire to a builder’s hut during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs near the Arc of Triomphe on the Champs Elysees in Paris, on November 24, 2018. Security forces in Paris fired tear gas and water cannon on November 24 to disperse protesters. Several thousand demonstrators, wearing high-visibility yellow jackets, had gathered on the avenue as part of protests which began on November 17, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018. Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler. La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…) Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois. Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe. (…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché. Source : AFP.
Dimanche 14 mai 2017, aux alentours de 12 h 30, Emmanuel Macron a remonté l’avenue la plus célèbre du monde à bord d’un véhicule militaire, saluant la foule sourire aux lèvres et main levée. Il s’est ensuite rendu sur la tombe du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, où il a déposé une gerbe de fleurs. Juste avant de quitter l’Elysée, il avait passé en revue les troupes militaires tandis que 21 coups de canon étaient tirés depuis l’Esplanade des Invalides, sur l’autre rive de la Seine. Pour remonter les Champs-Elysées, Emmanuel Macron a choisi
un véhicule de commandement militaire, ou « Command car ». Plus précisément un VLRA (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d’Appui), modèle généralement utilisé par les présidents lors des cérémonies du 14 juillet. Ce choix marque une rupture avec les autres présidents de la République, qui avaient remonté l’avenue parisienne à bord de véhicules civils. Charles de Gaulle, Jacques Chirac et François Hollande s’étaient rendus à la tombe du soldat inconnu à bord d’une Citroën. En 2007, Nicolas Sarkozy avait lui opté pour une Peugeot 607. Valéry Giscard d’Estaing avait quant à lui préféré remonter l’avenue à pied.
French President Emmanuel Macron waves under the rain as he parades in a car on the Champs Elysees avenue in Paris after his formal inauguration ceremony as French President on May 14, 2017.
Paris a dévoilé le mardi 9 février 2016 à 20 h 24 le logo de sa campagne olympique. L’image symbole pour la candidature aux Jeux olympiques a été projetée sur l’Arc de Triomphe, signant le coup d’envoi d’une semaine de révélations qui culminera le 17 février par l’envoi du dossier de candidature au CIO. Les rares initiés qui étaient dans la confidence s’accordaient à trouver le logo « magnifique », « élégant ». Quoi qu’il en soit, le secret avait été bien gardé et la mise en scène bien huilée autour de sa présentation. Depuis 19 h, des tweets de soutien à Paris 2024 étaient projetés sur l’Arc de Triomphe, dessinant progressivement le logo pixelisé de la candidature. Sous la pluie, les Parisiens étaient invités à se masser en haut des Champs-Elysées pour signifier leur indispensable soutien au projet.
The logo for Paris as a candidate for the 2024 Olympics Games is projected onto the Arc de Triomphe in Paris on February 9, 2016
Après avoir participé à la cérémonie organisée le 8 mai 2015 à l’Arc de Triomphe, le Premier Ministre Manuel Valls a descendu à pied l’avenue des Champs-Élysées, accompagné de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement. L’occasion pour lui de s’entretenir avec quelques personnes, de poser pour des selfies et d’aller boire un café avec ses deux ministres, provoquant un important attroupement et mettant à rude épreuve le sang-froid du personnel chargé de sa protection.
French Prime Minister Manuel Valls, French minister of Education Najat Vallaud-Belkacem, and French Junior Minister for Parliamentary Relations Jean-Marie Le Guen take walk together on the Champs Elysees Avenue Paris after a meeting.
Les Parisiens ont enfin eu droit à leur compte-à-rebours géant ! Alors que depuis des années, les plus grandes capitales mondiales sortent le grand jeu pour la nuit de la Saint-Sylvestre, Paris, elle, restait une ville éteinte. C’est désormais fini ! Cette nuit du 31 décembre 2014, peu avant minuit, les Champs-Elysées ont joué dans la cour des grands en offrant aux badauds, touristes et fêtards un spectacle haut en couleurs au pied de l’un de ses monuments les plus emblématiques, l’Arc de Triomphe. Pour la circonstance, près de 600.000 personnes s’étaient donné rendez-vous sur l’avenue des Champs-Élysées, devant le monument.
Le chef de l’Etat et le Premier ministre ont commémoré la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation allemande en déposant une gerbe, le 8 mai 2014, au pied de la statue du Général de Gaulle, sur les Champs Elysées,avant de se rendre sur le tombeau du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. C’était la première fois que Manuel Valls et François Hollande s’affichaient ensemble lors d’une cérémonie officielle. Sur les Champs Elysées, François Hollande a été accueilli et accompagné par le Premier ministre Manuel Valls,ainsi que par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, par Kader Arif, Secrétaire d’ Etat aux anciens combattants et à la mémoire, Anne Hidalgo, la maire de Paris, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, Bernard Boucault, Préfet de police de Paris, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale. A la fin de la cérémonie, le Président de la République s’est entretenu avec Yves de Gaulle, l’un des petits-fils du général, qui a commenté pour les journalistes : « C’est devenu une tradition : le président vient s’incliner devant la statue de l’un de ses glorieux prédécesseurs. J’ai rencontré le président quand nous étions jeunes puisque nous étions ensemble à la cour des comptes. Nous nous connaissons depuis longtemps ».
C’est devenu une image mythique du 14 juillet. Dimanche, à 10 h 36 précises, la patrouille de France a tracé dans le ciel parisien le drapeau bleu-blanc-rouge, survolant l’alignement de la Grande Arche, de l’Arc de Triomphe puis la tribune officielle. Les moyens aériens se sont succédé avant que ne commence le défilé au sol. Si l’on en croit le compte Twitter officiel de la patrouille, les avions ont défilé en formation « Big Nine », avant de prendre la direction du Mont-Ventoux à l’occasion du Tour de France. À bord d’un alphajet se trouvait un invité de marque : Michel Drucker. Pilote d’hélicoptère et colonel de réserve de l’armée de l’air, il avait déjà été parrain de la Patrouille en 1990.
À cinq jours du traditionnel défilé militaire du 14 juillet, les préparatifs et répétitions vont bon train sur les Champs-Elysées. L’ultime répétition du défilé aérien s’est déroulée le 9 juillet 2013. Les passants ont été agréablement surpris d’observer des aéronefs militaires évoluant en formation dans le ciel parisien. La répétition a débuté à 15 h 30 par un passage d’avions de chasse, de transport et d’école, au-dessus de l’avenue des Champs-Élysées, et s’est terminée une heure plus tard, par un défilé d’hélicoptères. À cette occasion, un dispositif a été déployé au sommet de l’Arc de Triomphe pour assurer la sûreté aérienne et le contrôle.