Inspiré par son récent discours à l’ONU, où l’adolescente a fait la leçon aux nations qui continuent de polluer la planète, Bernard Pivot a ironisé sur le caractère bien tranché de la passionaria du climat en se rappelant avec nostalgie la réputation sympathique et avenante des jeunes Suédoises de son enfance.
« Dans ma génération, les garçons recherchaient les petites Suédoises, qui avaient la réputation d’être moins coincées que les petites Françaises. J’imagine notre étonnement, notre trouille, si nous avions approché une Greta Thunberg… »
Qu’a-t-il dit là ! Il n’en fallait pas plus pour réveiller les militants de tout poil, qui ont trouvé la remarque plus que déplacée vis-à-vis d’une jeune fille, autiste de surcroît. De vives réactions ont fusé de toutes parts à la fois pour dénoncer le caractère sexiste de la remarque et pour défendre bec et ongles le combat de la jeune Suédoise. « Vous parlez d’une mineure », souligne ainsi Julien Bayou, le porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts. « Supprime », lui intime la militante féministe Caroline de Haas.
Et, plus rarement, dans le lot, des followers qui viennent à la rescousse du journaliste : « Soutien total à Bernard contre les parangons de la bien-pensance dictatoriale à l’égard de cette gamine tristement manipulée… ». Source.