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Leftist La France Insoumise (LFI) party leader Jean-Luc Melenchon (CR), MP Clementine Autain (CR), MP Danielle Obono, MP Adrien Quatennens and MP Alexis Corbiere (CR) are prevented by other demonstrators to participate in a silent march in Paris on March 28, 2018, in memory of Mireille Knoll, an 85-year-old Jewish woman murdered in her home in what police believe was an anti-Semitic attack. The partly burned body of Mireille Knoll, who escaped the mass deportation of Jews from Paris during World War II, was found in her small apartment in the east of the city on March 23, by firefighters called to extinguish a blaze.
EXTRAIT : 321 mots. La marche blanche organisée mercredi 28 mars 2018 en mémoire de Mireille Knoll, une octogénaire juive tuée la semaine dernière à Paris, a été ternie par des incidents autour de la venue de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont la présence n’était pas souhaitée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), initiateur de la marche. Dès le début du rassemblement, prévu à 18 h 30, les huées de quelques-uns sont venues rompre le silence de la foule, se recueillant place de la Nation, non loin du domicile de cette femme de 85 ans qui avait échappé de justesse à la rafle du Vél’ d’Hiv. Pour éviter les échauffourées avant le départ du cortège, Jean-Luc Mélenchon a tenu secret jusqu’au dernier moment le lieu à partir duquel il devait rejoindre la marche, mais rien n’y a fait. Lors de son apparition sur le boulevard Voltaire, où passait la manifestation, le député des Bouches-du-Rhône a été pris à partie par quelques dizaines de manifestants aux cris de « Insoumis dehors ! » ou « collabos ! ». Mardi, le président du CRIF Francis Kalifat avait demandé que La France insoumise (LFI) comme le Front national ne participent pas à la marche… L’accueil a été sensiblement le même pour Marine Le Pen, qui a été contrainte de se ranger pendant un moment derrière un car de CRS, avant de finalement retrouver la queue de la manifestation, par une rue détournée. « Malgré les intimidations, je suis encore là », a-t-elle claironné, bravache, entourée d’un service de sécurité dans lequel se trouvaient des militants de la LDJ (Ligue de défense juive), une organisation sioniste extrémiste, qui avait délogé quelques minutes plus tôt les députés LFI.
Dans le cortège, de nombreux manifestants regrettaient que ces échauffourées viennent entacher le message d’union qu’ils étaient venus défendre, et que de nombreux politiques appelaient de leurs vœux…