High school students demonstrate on their knees on December 11, 2018 in Paris, France, to protest against the different education reforms including the overhauls and stricter university entrance requirements. Images of dozens of high-school pupils kneeling with their hands behind their heads during mass round-ups sparked an outcry on December 7, 2018. Protests at some 280 schools have added to a sense of general revolt in France.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/9, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
À Paris, une manifestation de lycéens et d’étudiants s’est formée le 11 décembre 2018 dans le Quartier Latin pour protester notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU). À coups de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », le cortège s’est dirigé vers sa destination : le Ministère de l’Éducation Nationale. Sur la place Saint-Michel et à plusieurs autres reprises, les jeunes se sont tous agenouillés en solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, dont les images à genoux, les mains liées ou derrière la tête, et parfois contre un mur. ont beaucoup circulé depuis leur interpellation. Après la vidéo polémique, deux tiers des jeunes interpellés ont écopé d’un rappel à la loi. Depuis, ces images sont devenues un symbole et beaucoup s’agenouillent lors des manifestations, pour marquer leur solidarité avec ces lycéens.
Blocage des lycées à Paris : un millier de manifestants dans la capitale
Lycéens et étudiants étaient dans la rue ce 11 décembre 2018 pour un « mardi noir ». Quelque 170 établissements étaient perturbés dans la matinée selon l’Éducation nationale, et des rassemblements forts de centaines de jeunes étaient prévus dans plusieurs villes de France. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des « gilets jaunes ». La veille, 450 établissements avaient été touchés, soit 10% des lycées en France, avec des blocages, barrages filtrants ou rassemblements devant leurs portes, selon les chiffres du ministère de l’Éducation. Cinq sites universitaires sont toujours fermés, avec un grief supplémentaire: la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers. Source.
Riot police face high school students demonstrating in Place de la République, in Paris, on December 7, 2018, against educational reforms including university selection, pathways and the increase in registration fees at the request of High school union (Union nationale Lycéenne - UNL).
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 2000, Compensation: -4/3. Flash: non
Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Mercredi 22 novembre 2017, à 14 h 39. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/640 s, f/4, ISO 250, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III, 230 mm.
EXTRAIT Alors que le Plan étudiant était présenté le mercredi 22 novembre 2017 en Conseil des ministres, une quinzaine d’organisations étudiantes et lycéennes appelaient à manifester contre ce qu’ils considèrent comme une sélection à l’entrée dans l’Enseignement supérieur. Une mobilisation qui a trouvé peu d’écho dans les lycées et les universités.
À Paris, une manifestation prévue à 13 h n’a rassemblé qu’environ 500 personnes, selon la préfecture de police. Sur une banderole, on pouvait notamment lire « Tri sélectif à la fac, poubelles devant les lycées », en référence aux blocages complets ou partiels des accès à une dizaines de lycées parisiens opérés plus tôt dans la journée…
Students hold a banner reading 'Their selection, our future' as hundreds march in Paris on November 22, 2017 to protest against a reform on university entry requirements.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Lundi 25 septembre 2017, à 6 h 42. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/160 s, f/4, ISO 16000, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
Les routiers CGT et FO ont entamé ce lundi 25 septembre 2017 dès l’aube des actions contre la réforme du Code du travail, notamment à proximité de dépôts pétroliers. Sur plusieurs sites, les blocages ont été très vite levés par les forces de l’ordre. Dès 6 heures, des actions étaient en cours au Havre, à Rouen, Caen, Bordeaux, La Rochelle, Marseille, Lyon ou encore Nantes.
Dès dimanche, des stations-service étaient déjà prises d’assaut par les automobilistes, par crainte d’une pénurie de carburants, comme en mars dernier. Dans les Hauts-de-Seine, au port de Gennevilliers, les routiers de la CGT distribuaient des tracts à proximité du dépôt de carburant, encadrés par de nombreux CRS.
Lorry drivers from the French workers' union CGT block access roads to the Gennevilliers port, outside Paris, early on September 25, 2016, at the start of a lorry drivers' strike against the government labor reforms of President Emmanuel Macron. Lorry drivers began a renewable strike on the night of September 24, expected to be followed in several main French cities and by slowing traffic and blocking industrial sites and oil depots. The flagship labor reforms comes a few day after the French President signed into law the reforms through a fast-track procedure that allows to forego parliamentary debate on the issue.
Une centaine de taxis ont manifesté le samedi 15 avril 2017 à Paris pour défendre leur profession avant de déposer symboliquement devant le ministère des Transports leurs « lumineux », qui signalent en vert et rouge leur disponibilité. Rassemblés à partir de 10 h place Maillot dans l’ouest de la capitale à l’appel du syndicat SUD-taxi, ils ont convergé très lentement vers le ministère, boulevard Saint-Germain dans l’après-midi dans un concert de klaxons et une ambiance bon enfant, sous haute escorte policière, en s’arrêtant à de nombreuses reprises.
Le syndicat dénonce le non respect de la loi Thévenoud de 2014 régulant l’activité du transport de personnes, notamment le respect du monopole des taxis pour la « maraude », dont il exige « l’application ferme et immédiate ». Il réclame également la mise en oeuvre d’un fonds de garantie annoncé en avril 2016 par le gouvernement pour compenser la chute de la valeur des licences, face au développement des VTC (voiture de transport avec chauffeur). Faute de réponses satisfaisantes, le mouvement de samedi pourrait laisser la place à des « blocages durs », notamment autour des gares et aéroports.
Taxi drivers hold their taxi lights during a protest outside the office of Transportation Ministry on Boulevard Saint-Germain in Paris, France on April, 15, 2017.
Les VTC, qui avaient repris ce vendredi 23 décembre 2016 leurs actions aux alentours des aéroports parisiens pour inciter Uber à relever ses tarifs, ne perturberont pas le week-end de Noël des Parisiens. Les chauffeurs VTC ont décrété une trêve. Alors que huit organisations de VTC s’étaient à nouveau mobilisées ce vendredi, elles ont annoncé en fin d’après-midi suspendre leur mouvement le temps du week-end de Noël. « Nous avons décidé, par respect pour la population, de suspendre le mouvement au moins jusqu’à lundi », a déclaré Fabian Tosolini (CFDT-Transports). « Nous allons faire la trêve des confiseurs pendant le réveillon de Noël », a confirmé Jean-Luc Albert de l’association Actif-VTC. Cette nouvelle journée de mobilisation faisait suite à l’échec des discussions de mardi, la plateforme ayant refusé d’augmenter ses tarifs et de baisser ses commissions de 25 à 20% comme le réclamaient les associations de VTC et les syndicats. À 7h30, des barrages filtrants étaient en place aux abords de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Les forces de l’ordre sont intervenues peu après et 32 verbalisations ont été dressées, trente pour « stationnement gênant » et deux pour « entrave» à la circulation ». À partir de 10 heures, les chauffeurs VTC ont peu à peu quitté les abords de l’aéroport pour rejoindre le siège d’Uber, dans le 19e arrondissement de Paris, et les portes de la capitale.
Called together by eight organizations, chauffeurs of Transport Vehicles with Driver (VTC), in disagreement with online car reservation platforms like Uber, block the access to the Roissy-Charles de Gaulle Airport near Paris, France, on the night of Friday.