Alliance police union members hold flags during a demonstration in front of the leftist party La France Insoumise (LFI) headquarters in Paris on September 26, 2019 after the party's leader Jean-Luc Melenchon called policemen "Barbarians" during a demonstration on September 24.
Prise de vue: Jeudi 26 septembre 2019, à 10 h 15. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 1000, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 235 mots. Une centaine de policiers se sont rassemblés à l’appel du syndicat Alliance, le jeudi 26 septembre 2019 en fin de matinée, devant le siège de la France Insoumise pour dénoncer les propos de son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, qui a qualifié de « barbares » les forces de l’ordre. « C’est la première fois que nous manifestons devant le siège d’un parti politique. Maintenant ça suffit, il faut que les provocations de M. Mélenchon cessent », a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix et gradés. « C’est maintenant à la justice d’apprécier l’infraction mais nous nous porterons partie civile », a annoncé le syndicaliste après l’annonce par Christophe Castaner du prochain signalement à la justice des propos incriminés. « Je ferai ce que l’on appelle un article 40 et je demanderai au procureur de la République, comme je le fais chaque fois que les policiers sont mis en cause, d’étudier et de voir la faisabilité d’une poursuite », a déclaré le ministre jeudi. Ces propos ont immédiatement fait réagir des syndicats de policiers, le ministre de l’Intérieur, son secrétaire d’État et le préfet de police de Paris. « J’assiste tous les samedis , je ne suis pas black bloc et je vois des gens se prendre des coups, être trainés par terre », a fait valoir Corinne qui se présentait comme une Gilet jaune. Source
CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
Protesters break a shops' window 79 Boulevard Raspail in Paris during a demonstration against a French government's proposed reform of university applications and a project to reform the French baccalaureate high school exit exam on February 6, 2018.
EXTRAIT : 187 mots. En marge de la manifestation d’étudiants organisée à Paris le 6 février 2018, plusieurs dégradations ont été commises sur des vitrines de magasins ou d’établissement bancaires. Armés de barres de fer, organisés, dissimulés par des cagoules ou des masques, les auteurs de ces actes se fondent dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l’ordre. Olivier Cahn, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), observe « deux types de groupes : les groupes autonomes habillés en noir, les « Black Blocs », organisés, qui apparaissent tout à coup à l’avant du cortège pour en découdre avec les policiers. (…) Et des groupes de casseurs, constitués de gamins qui descendent de la périphérie de Paris ou Lyon et profitent de la manif pour casser ». Les groupes autonomes ont le « visage masqué, des lunettes de ski, des foulards, du produit pour les yeux : ils s’équipent pour évoluer sereinement au milieu des gaz lacrymogènes », raconte Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers. « Certains se déplacent même en colonne comme les policiers « , dit-il. « Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. (…)
Une centaine de taxis ont manifesté le samedi 15 avril 2017 à Paris pour défendre leur profession avant de déposer symboliquement devant le ministère des Transports leurs « lumineux », qui signalent en vert et rouge leur disponibilité. Rassemblés à partir de 10 h place Maillot dans l’ouest de la capitale à l’appel du syndicat SUD-taxi, ils ont convergé très lentement vers le ministère, boulevard Saint-Germain dans l’après-midi dans un concert de klaxons et une ambiance bon enfant, sous haute escorte policière, en s’arrêtant à de nombreuses reprises.
Le syndicat dénonce le non respect de la loi Thévenoud de 2014 régulant l’activité du transport de personnes, notamment le respect du monopole des taxis pour la « maraude », dont il exige « l’application ferme et immédiate ». Il réclame également la mise en oeuvre d’un fonds de garantie annoncé en avril 2016 par le gouvernement pour compenser la chute de la valeur des licences, face au développement des VTC (voiture de transport avec chauffeur). Faute de réponses satisfaisantes, le mouvement de samedi pourrait laisser la place à des « blocages durs », notamment autour des gares et aéroports.
Taxi drivers hold their taxi lights during a protest outside the office of Transportation Ministry on Boulevard Saint-Germain in Paris, France on April, 15, 2017.
À quelques jours de l’ouverture du prochain Salon de l’Agriculture, à Paris, le principal syndicat agricole français, la FNSEA, a annoncé le « décès brutal » à 58 ans de son médiatique patron Xavier Beulin, qui était à la tête de ce syndicat depuis 2010. La disparition de Xavier Beulin, photographié ici durant le Salon de l’agriculture 2016, à Paris, a suscité de très nombreuses réactions, dont celle de François Hollande, qui a annoncé qu’il s’agissait là « d’une perte majeure pour la France ». Enfant d’agriculteurs, Xavier Beulin exploitait avec son frère et deux cousins 500 hectares de cultures, mais aussi un atelier de lait, dans les environs d’Orléans. Autodidacte, il avait dû repren-
dre l’exploitation familiale au décès de son père en 1976, à l’âge de 17 ans, alors qu’il était encore en terminale et n’avait pas pu passer son baccalauréat. Il s’était alors engagé dans le syndicalisme agricole, d’abord aux Jeunes agriculteurs, puis à la FNSEA. Il présidait depuis 2000 la société Avril. Un groupe dont le nom est peu connu des consommateurs mais qui détient des marques d’huiles comme Lesieur ou Puget, ou d’œufs. Syndicalement, Xavier Beulin présidait non seulement la FNSEA mais aussi l’EOA (Alliance européenne des oléo-protéagineux). Il était aussi vice-président du COPA-COGECA, le syndicat agricole européen le plus puissant.
Le syndicat CGT a appelé à manifester devant le magasin Ikea du centre commercial Thiais Village pour dénoncer l’attitude de la direction de cette enseigne envers les salariés et représentants syndicaux. Le syndicat estime que « les salariés, les syndiqués et les élus CGT » de ce magasin « font face à une situation inacceptable ». Toujours d’après le syndicat, ses élus seraient « visés en tant que tels pour leur engagement à défendre les intérêts de leurs collègues ». Il évoque également « la tentative de suicide d’une collègue » le 19 septembre dernier à la suite d’une « forme particulièrement grave de harcèlement » sur son lieu de travail. Les manifestants ont investi le magasin, parcourant les différents rayons.
People participate in a demonstration at an Ikea store in Thiais on December 17, 2016. The event, organized by the CGT union, featured workers denouncing the management's attitude toward employees and trade union representatives.
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/14 Appareil photo: Canon EOS-1D X Prise de vue: 29 mai 2014 Focale: 16 mm ISO: 1000 Localisation: 48° 52.0541′ 0″ N 2° 21.8342′ 0″ E Vitesse d’obturation: 1/640 s
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« Péril FN en la demeure », « Non au F-Haine »… Plusieurs milliers de personnes, étudiants en majorité, ont défilé ce jeudi 29 mai 2014 dans Paris contre le Front national, arrivé en tête des européennes. Mais la mobilisation était très loin de celle du 1er mai 2002, alors que Jean-Marie Le Pen était en lice au second tour de la présidentielle. Ce jour-là, 1,3 million de personnes étaient descendues dans la rue en France, dont près de 500.000 dans la capitale. Baptisées « marches citoyennes contre le F-Haine », ces manifestations étaient organisées par les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et Fidl. Les mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme avaient également appelé à manifester. Étaient notamment présentes l’actrice et chanteuse Jane Birkin et l’ancienne présidente de l’association « Ni putes ni soumises » Fadela Amara.
Paris : manifestation anti-austérité Sam 12.04.2014. Premier défilé après les municipales et le remaniement, un cortège contre l’austérité et la politique du gouvernement a réuni plusieurs milliers de manifestants...
Une marche contre la violence aux Antilles Sam 26.04.2014. Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées le samedi 26 avril 2014 place de la République, à Paris, pour une marche contre la violence aux Antilles...
Environ 300 prostituées, dont beaucoup portaient un masque blanc ou rouge, ont manifesté le samedi 26 octobre 2013 place de Clichy, à Paris, contre une proposition de loi déposée par le groupe socialiste à l’Assemblée qui vise à sanctionner les clients. « On est putes, on est fières, le PS c’est la guerre », ont-elles répliqué. D’autres slogans et pancartes visaient la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui s’est déclarée favorable à des sanctions contre les clients de prostituées. Le texte prévoit la création d’une amende de 1.500 euros sanctionnant le recours à la prostitution, doublée en cas de récidive. « Vouloir abolir la prostitution, c’est vouloir abolir les putes. La pénalisation des clients est une mesure délétère » qui « mettra leur santé, leur sécurité et leur vie en danger », assurait un tract distribué par le Strass, le Syndicat du travail sexuel.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.