CRS riot policemen stand in front of protesters during a demonstration in Paris, on January 9, 2020, on the 36th day of a nationwide multi-sector strike against French government's pensions overhaul.
Prise de vue: Jeudi 9 janvier 2020, à 13 h 50. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 12800. Flash: non
Des centaines de milliers de personnes ont battu le pavé partout en France le jeudi 9 janvier 2020 pour la quatrième journée de manifestations contre la réforme des retraites, après plus d’un mois de conflit entre syndicats et exécutif. Au 36e jour de grève, 370.000 personnes selon la CGT ont ainsi défilé jeudi après-midi à Paris entre République et Saint-Augustin. Lors de la précédente mobilisation, le 17 décembre, la CGT avait comptabilisé 350.000 manifestants dans la capitale et le ministère de l’Intérieur 76.000. Le 5 décembre, ils étaient 250.000 selon la CGT, 65.000 pour le ministère de l’Intérieur. Derrière la banderole de tête de l’intersyndicale (“Retraite par points : tous perdants ! Retraite à 60 ans : tous gagnants ! Macron retire ton plan “), Philippe Martinez (CGT) a dénoncé “l’attitude provocatrice” du gouvernement et émis “des doutes” sur la volonté de ce dernier de “discuter”. À ses côtés, Yves Veyrier (FO) ou encore François Hommeril (CFE-CGC). Ailleurs en France, près de 280.000 personnes ont manifesté dans plus de 80 villes, selon un calcul de l’AFP à partir des chiffres donnés par la police ou les préfectures, un nombre qui atteignait 800.000 selon les chiffres syndicaux.
Demonstrators face riot police officers during a demonstration called by several trade unions to disrup the inauguration by the French President Emmanuel Macron of a new handball stadium in Creteil, on the outskirts of Paris on January 9, 2019.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/9, ISO 3200, Compensation: -1. Flash: non
RÉSUMÉ : 157 mots. Le chef de l’État a vu sa première sortie de l’année 2019 quelque peu mouvementée. Emmanuel Macron devait inaugurer la Maison du Handball à Créteil, dans le Val-de-Marne ce mercredi 9 janvier 2019. Sa visite a été marquée par la présence de manifestants hostiles à sa venue, entraînant des heurts avec les forces de l’ordre. Un vaste périmètre de sécurité avait été mis en place autour de la Maison du handball, et la centaine de manifestants était cantonnée à environ 900 mètres. « Police nationale, milice du capital » ou « Macron t’es foutu, les travailleurs sont dans la rue », ont scandé les manifestants. Cette visite intervient à trois jours de l' « acte IX » des gilets jaunes et alors que le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi une nouvelle loi « anticasseurs » avec un fichier s’inspirant des lois anti-hooligans et un durcissement des sanctions contre les casseurs et les manifestations non déclarées ».
Source : www.huffingtonpost.fr, lien à la fin de l'article complet.
A protestor, dressed in a yellow overall, stands near the Chateau de Versailles (Palace of Versailles) in Versailles, outside Paris, ahead of a "Yellow Vest" (gilet jaune) demonstration, on December 22, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1250 sec, f/9, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
À trois jours de Noël et après des annonces du gouvernement, les gilets jaunes comptaient de nouveau mobiliser leurs troupes. Ils avaient donc prévu de se réunir ce 22 décembre 2018 dans toute la France pour un sixième samedi consécutif de manifestations, alors que la fronde a nettement marqué le pas. À Versailles, juste en face du château visité par des millions de personnes chaque année, les autorités attendaient « plusieurs centaines » voire « un millier » de gilets jaunes prêts à faire entendre leurs revendications liées pour beaucoup au pouvoir d’achat, selon le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot. Le directeur de cabinet du préfet Thierry Laurent avait avancé vendredi les chiffres de 1400 personnes déclarées « participantes » et 8000 « intéressées » par l’événement Facebook, organisé entre autres par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Par crainte de débordements, le domaine et le château de Versailles avaient même été fermés « de manière préventive ». En milieu de matinée pourtant, pas de grand rassemblement devant le château. Une vingtaine de gilets jaunes sont arrivés sur l’avenue de Paris, au milieu d’un important dispositif policier. L’un d’eux a expliqué à l’AFP qu’il était là « pour dénoncer les privilèges de certains ». Malgré les contrôles des forces de l’ordre, les passants ont pu faire leurs courses normalement, les commerces ayant ouvert. Source.
French policemen demonstrate on the Champs Elysées avenue on December 20, 2018 in Paris to the call of MPC (Mouvement of Angry Policemen) for the improvement of their working conditions. After more than one month monitoring Yellow Vest protests, French police officers who were already feeling overworked, say they have had enough. After several hours of negotiations between France's Interior Minister Christophe Castaner and France's three main police unions, an agreement was finally reached regarding officers' salaries. The French government has agreed to hike police wages and pay the 23 million hours in overtime they are owed after officers held talks with ministers after a day of protest to fight for better pay and working conditions.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: 135mm f/2L USM; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/100 sec, f/2, ISO 6400, Compensation: -5/3. Flash: non
EXTRAIT : 283 mots Alors que plusieurs syndicats de police ont déjà appelé les forces de l’ordre à une mobilisation nationale pour exprimer leur colère, le mouvement baptisé « les gyros bleus » prévoyait, lui, un rassemblement le jeudi 20 décembre 2018 à Paris. Le rendez-vous était donné à 21 h 30 devant le commissariat de police situé place Clemenceau, dans le 8e arrondissement de la capitale. Objectif : se faire entendre auprès du gouvernement et dénoncer le manque de reconnaissance des membres des forces de l’ordre, leur faible pouvoir d’achat et leurs « conditions de travail catastrophiques ». L’idée du rassemblement du 20 décembre est partie d’une page Facebook intitulée « le gyro bleu ». Apparue début décembre, celle-ci a été mystérieusement supprimée depuis du réseau social. Entre temps, une page « les gyros bleus » a été ouverte. Dans les faits, les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève. Ils sont autorisés à manifester et à s’exprimer, mais de façon très encadrée. Ils doivent suivre les mêmes règles que tout le monde : déclarer la manifestation auprès de la préfecture et préciser la date, l’heure, le parcours… Des impératifs ignorés par les « gyros bleus » à l’origine de l’appel du 20 décembre. D’autant que les sanctions sont parfois tranchées de manière opaque, jugent certains syndicats. Et il n’y a pas que les sanctions. (…) Après avoir fait parler d’eux, en 2016, avec des manifestations non autorisées de policiers, les responsables de l’association Mobilisation des policiers en colère ont ainsi été entendus à plusieurs reprises par l’IGPN, la police des polices. Guillaume Lebeau, par exemple, a été auditionné à trois reprises. Source.
Protesters break a shops' window 79 Boulevard Raspail in Paris during a demonstration against a French government's proposed reform of university applications and a project to reform the French baccalaureate high school exit exam on February 6, 2018.
EXTRAIT : 187 mots. En marge de la manifestation d’étudiants organisée à Paris le 6 février 2018, plusieurs dégradations ont été commises sur des vitrines de magasins ou d’établissement bancaires. Armés de barres de fer, organisés, dissimulés par des cagoules ou des masques, les auteurs de ces actes se fondent dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l’ordre. Olivier Cahn, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), observe « deux types de groupes : les groupes autonomes habillés en noir, les « Black Blocs », organisés, qui apparaissent tout à coup à l’avant du cortège pour en découdre avec les policiers. (…) Et des groupes de casseurs, constitués de gamins qui descendent de la périphérie de Paris ou Lyon et profitent de la manif pour casser ». Les groupes autonomes ont le « visage masqué, des lunettes de ski, des foulards, du produit pour les yeux : ils s’équipent pour évoluer sereinement au milieu des gaz lacrymogènes », raconte Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers. « Certains se déplacent même en colonne comme les policiers « , dit-il. « Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. (…)
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Jeudi 16 novembre 2017, à 16 h 59. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/4, ISO 12800, flash: non. Objectif, focale: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III, 110 mm.
EXTRAIT Jeunes, déçus de la politique, activistes, nostalgiques : depuis le printemps 2016, ils se retrouvent dans le « cortège de tête » pour défiler hors du cadre des syndicats qu’ils jugent dépassés, mais ne sont aujourd’hui pas épargnés par les interrogations face à une mobilisation qui s’essouffle. Apparu au printemps 2016 à l’initiative des lycéens qui, après
leurs blocus matinaux, s’emparaient – avec l’accord tacite des syndicats – de la tête des manifestations contre la loi El Khomri, ce « cortège de tête » réunit, à Paris, Rennes, Nantes ou Toulouse, plusieurs milliers de personnes contestant un « système » allant de la loi travail aux violences policières…
Demonstrator of ultra-left writes on a wall 'Macron, lackey of capital' during a demonstration as part of a nationwide protest day against the government's economic and social reforms, on November 16, 2017 in Paris.
Une 17e « Nuit Debout » s’est tenue le samedi 16 avril 2016 place de la République, à Paris. Nuit debout est un mouvement de manifestations quotidiennes d’ordre politique se déroulant principalement sur des places publiques françaises ainsi que dans d’autres pays, ayant commencé sur la place de la République à Paris le 31 mars 2016 après la manifestation contre la « loi Travail ». Le mouvement est marqué par une « libération » de la parole individuelle, une aspiration à la démocratie directe et participative, et s’élargit, à la fois géographiquement (occupations dans plusieurs dizaines de villes), et au niveau de ses revendications, du refus de la « loi Travail » à la contestation globale des « institutions » politiques et du système économique. Ce mouvement citoyen informel se propose de construire une « convergence des luttes ». Organisé en commissions (coordination, logistique, accueil et sérénité, communication, etc.), les prises de décisions se font par consensus lors des assemblées générales. Ces occupations de places publiques rappellent celles, en 2011, de la Puerta del Sol à Madrid par le Mouvement des Indignés, de la place Syntagma à Athènes par la « Génération des 700 euros » ou les actions du mouvement Occupy aux États-Unis.
Protesters join the Nuit Debout (Night Rising) movement occupying Place de la Republique on Avril 16, 2016 in Paris, France. The youth Nuit Bebout movement has been holding nightly sit-ins nationwide since March 31 in protest against labor reforms.
Plusieurs dizaines de milliers d’opposants à la loi travail ont de nouveau manifesté samedi 9 avril 2019 en France, mais les défilés, organisés pour la première fois un week-end et pendant les vacances scolaires, émaillés d’incidents, ont nettement moins mobilisé que le 31 mars. L’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl) avait appelé à plus de 200 manifestations et rassemblements partout en France contre ce projet qu’ils jugent trop libéral. Il s’agissait de la sixième journée d’action depuis le 9 mars, la troisième réunissant jeunes et travailleurs, mais aussi des retraités et des familles. Mais la « mobilisation importante » attendue était loin d’égaler celle de la précédente journée unitaire qui avait rassemblé le 31 mars entre 390.000 et 1,2 million de manifestants.
Demonstration against the law El Khomri. Young demonstrators raise their fists during a protest on April 9, 2016 in Paris, against the French government's proposed labour law reforms.
La blonde Inna Shevchenko, l’une des féministes ukrainiennes du groupe de protestation ukrainien Femen, a défilé avec plusieurs autres militantes lors de la marche contre les violences faites aux femmes, organisée à Paris le 25 novembre 2012. L’organisation est devenue internationalement connue pour avoir organisé des manifestations, happening ou performances seins nus pour la promotion de la démocratie, de la liberté de la presse, des droits des femmes, de la protection de l’environnement, et contre la corruption, la prostitution, le tourisme sexuel, les agences matrimoniales internationales, le sexisme, la pornographie, la violence conjugale, le racisme et la pauvreté. Le mouvement Femen est parfois considéré comme les prémices de ce qui pourrait être une « quatrième vague féministe », à l’instar du mouvement SlutWalk (ou « marche des salopes ») qui a débuté au Canada en 2010.