« Ce jeudi, nous affirmons, aux niveaux national et interprofessionnel, qu’il est impossible de mettre de côté les luttes actuelles pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail au nom d’une pseudo-unité nationale contre le Covid-19 », résumait dans L’Humanité le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez le 4 février 2021. « Bruno Le Maire nous dit que ce n’est pas le moment de faire un printemps social. Au contraire », ajoutait-il.
Étudiants, énergéticiens, enseignants, soignants, intermittents du spectacle, de nombreuses professions se sont retrouvées jeudi sur ce mot d’ordre.
La manifestation parisienne, forte de 20.000 participants selon la CGT, s’est ébranlée vers 14 h 30 de la place de la République en direction de celle de la Nation, derrière une banderole proclamant « emplois, salaires, temps de travail, retraites… relançons le social ».
En tête du cortège, alors que 165 initiatives étaient recensées dans toute la France, M. Martinez a expliqué que des salariés craignaient de descendre dans la rue « parce qu’il y a le contexte sanitaire », mais « ce n’est pas pour ça que la colère et les mobilisations ne sont pas à la hauteur ». Source.
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