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Workers from the Park Hyatt Vendôme Hôtel and others luxury hotels in Paris demonstrate place Vendôme in Paris on September 25, 2018 against unsuitable working conditions, low remunerations, acceleration of subcontracting, closure of hotels without caring about staff.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 160. Flash: non
C’est une manifestation dans un des quartiers les plus chics de Paris qui n’est pas passée inaperçue, mardi 25 septembre 2018, femmes de chambre, valets et équipiers ont brandi des drapeaux CGT et hurlé leurs revendications devant le bâtiment où ils travaillent, le Park Hyatt Paris-Vendôme, un élégant hôtel 5 étoiles rue de la Paix. Qu’ils soient sous-traitants pour la plupart ou employés directement par l’hôtel pour certains d’entre eux, plusieurs dizaines de personnes ont réclamé une amélioration de leurs conditions de travail sur le trottoir d’une des rues les plus huppées de la capitale. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, puisqu’ils avaient déjà fait grève et manifesté à de nombreuses reprises depuis plusieurs années, organisant un « défilé de mode alternatif » lors de la fashion week de Paris.
The residents of the city of Choisy-le-Roi, in the South of Paris, demonstrate on September 18, 2018, in front of the city hall against the project to build in this city a district to prepare detained people for release from prison (Quartier de Préparation à la Sortie - QPS).
Le maire PCF de Choisy-le-Roi Didier Guillaume a réuni les habitants de la ville le 18 septembre 2018, devant l’ancienne mairie, afin de témoigner de l’opposition des Choisyens et de leurs élus au projet de QPS (quartier de préparation à la sortie) envisagé par le ministère de la Justice, un établissement fermé de 180 places destiné à accueillir des détenus en fin de peine. Une pétition lancée par le maire le 23 juin avait rassemblé près de 4 500 signatures en quinze jours. L’autre site en balance dans le Val-de-Marne se trouve dans la zone de la Ballastière nord à Limeil-Brévannes. Le maire de Choisy avait appris par l’Agence publique pour l’immobilier de la Justice (Apij) que le terrain envisagé est situé avenue Louis-Luc, en plein quartier du Port. Une friche entourée d’un hôtel et d’une résidence étudiante d’un côté, et d’une imprimerie de l’autre, avec des immeubles d’habitation en face.
Le Ritz, célèbre grand hôtel parisien de la place Vendôme, dans le 8e arrondissement de Paris, a fermé ses portes le 1er août 2012 pour un peu plus de deux ans : 27 mois de travaux qui lui permettront de prétendre à la classe officiellement labellisée Palace. Selon Bouygues Construction, qui a remporté l’appel d’offres pour 140 millions d’euros, « la rénovation sera totale, des zones historiques à la décoration, tout en préservant l’essentiel, l’esprit du mythique hôtel parisien ». Un grand lifting s’imposait, d’autant qu’aucune grosse réfection n’avait eu lieu ces 30 dernières années alors que la nouvelle concurrence asiatique dans Paris est sans merci. Mandarin Oriental et Shangri-La ont ouvert, coup sur coup, des hôtels grands luxe au cœur de la capitale et attendent maintenant le titre officiel de palace. Ce sera ensuite au tour du Peninsula, avenue Kléber, le 1er août 2014.
Mythique palace parisien, distingué par les guides internationaux, Le Crillon est considéré comme l’un des plus beaux hôtels au monde. Hôtel de renommée internationale depuis 1909, cette demeure historique, bâtie en 1775 et acquise en 1788 par le Comte de Crillon, n’a cessé d’accueillir chefs d’état et stars du spectacle, du cinéma et de la mode. Dans quelques semaines, ce décor digne d’un musée du XVIIIe siècle aura fait place nette. Une bonne partie du mobilier et de la décoration devra avoir disparu avant la fermeture de l’établissement à la fin du mois d’avril, échéance au-delà de laquelle le bâtiment sera mis en sommeil pour un toilettage en profondeur de deux ans. Parmi les 500 lots proposés, représentant 3.500 pièces, le bar sculpté par César en 1982 est sans conteste la vedette de la vente, avec une mise de départ estimée entre 10.000 et 12.000 euros. Les fauteuils conçus par Sonia Rykiel, estimés à 1 200 euros chacun et la console en cristal du designer Philippe Starck devraient aussi se tailler un franc succès, malgré le montant fixé pour cette dernière : entre 12.000 et 15.000 euros. Mais de nombreuses pièces sont disponibles à des prix plus abordables. Citons les lustres en verre de Murano, entre 300 et 400 euros, les shakers du bar, à 200 euros, des lots de linge de toilette siglés Crillon, entre 200 et 300 euros ou des services en porcelaine, entre 300 et 400 euros. Et, à défaut de mieux, restent toujours les uniformes de groom, de concierge ou de portier, entre 200 et 300 euros pièce. La vente, confiée à la maison Artcurial, Briest – Poulain – F. Tajan, aura lieu du 18 au 22 avril 2013.
Pour relier visuellement les sept bâtiments du palace parisien Fouquet’s Barrière, l’architecte Édouard François a réalisé un « moulé-troué » d’une façade haussmannienne. Il l’a copiée, coulée en béton, puis collée à l’autre extrémité de l’îlot. « L’un des enjeux de la création de l’hôtel parisien Fouquet’s Barrière était d’unir les sept immeubles de l’îlot pour les donner à lire comme un tout », indique l’architecte. Car leurs façades étaient dépareillées. Entre l’avenue des Champs-Élysées, l’avenue George V, la rue Vernet et la rue Quentin Bauchart, on trouvait : trois bâtiments haussmanniens du XIXe siècle (dont l’immeuble du restaurant Fouquet’s), deux pastiches néo-haussmannien et néo-Louis Philippe des années 1980, séparés par un espace à recréer, et enfin une ancienne banque des années 1970 dotée d’une façade vitrée de type mur rideau. Partant du principe du « copié-collé », le maître d’œuvre a inventé et breveté le « moulé-troué ». L’entreprise Novidis a effectué le relevé 3D de la façade du 93-95 avenue des Champs-Élysées (balcons, corniches, fleurs et têtes de lions). Elle a ensuite écrasé les reliefs à l’aide d’outils numériques, afin de respecter la réglementation parisienne en matière de débords. Une fois calepinés, les morceaux de façades ont ensuite fait l’objet de moules, dans lesquels ont été coulés les panneaux en béton aujourd’hui visibles rues Vernet et Quentin Bauchart. « La couleur grise, celle des toits parisiens, a été un choix difficile à faire passer, je voulais que la réplique haussmannienne tranche », souligne Édouard François. Dans le même esprit, les fenêtres des chambres n’ont pas été installées dans les encadrements originaux mais « trouées » ailleurs. Pour l’architecte, « les fenêtres moulées semblent taillées dans la masse, à l’image des parois du site archéologique de Pétra en Jordanie ». Sa conclusion : « En architecture, il ne faut rien s’interdire ! ».