A man wearing a yellow vest speaks to the press during a gathering of the "Yellow Vests" (Gilets jaunes) place de la Republique, in Paris, on January 3, 2019, in tribute to the dead since the beginning of the yellow vest movement and in support of Eric Drouet, a leader of this movement who was arrested in the evening of January 2, 2019 in Paris, for taking part in a non-declared gathering.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/1.8, ISO 12800, Compensation: -1. Flash: non
L’interpellation d’Éric Drouet mercredi 2 janvier a provoqué un tollé chez les gilets jaunes, ainsi que dans les rangs du Rassemblement National et de la France Insoumise. Ce jeudi 3 janvier 2019, des rassemblements ont donc été organisés un peu partout en France. Dans la journée, plusieurs appels à se réunir « en soutien à Éric Drouet » avaient émergé sur les pages Facebook des gilets jaunes. Celui qui s’est imposé comme l’une des figures emblématiques du mouvement est sorti de garde à vue en fin d’après-midi, dénonçant une interpellation « politique ». Mais les manifestants se sont malgré tout retrouvés sur la place de la République à Paris. Comme sur la place de la Concorde la veille, des bougies ont été allumées en hommage aux personnes blessées et décédées depuis le début du mouvement de contestation. Certains dénonçaient également l’interpellation jugée infondée d’Éric Drouet, ainsi que le rôle de la police. (Source : www.huffingtonpost.fr)
Une 17e « Nuit Debout » s’est tenue le samedi 16 avril 2016 place de la République, à Paris. Nuit debout est un mouvement de manifestations quotidiennes d’ordre politique se déroulant principalement sur des places publiques françaises ainsi que dans d’autres pays, ayant commencé sur la place de la République à Paris le 31 mars 2016 après la manifestation contre la « loi Travail ». Le mouvement est marqué par une « libération » de la parole individuelle, une aspiration à la démocratie directe et participative, et s’élargit, à la fois géographiquement (occupations dans plusieurs dizaines de villes), et au niveau de ses revendications, du refus de la « loi Travail » à la contestation globale des « institutions » politiques et du système économique. Ce mouvement citoyen informel se propose de construire une « convergence des luttes ». Organisé en commissions (coordination, logistique, accueil et sérénité, communication, etc.), les prises de décisions se font par consensus lors des assemblées générales. Ces occupations de places publiques rappellent celles, en 2011, de la Puerta del Sol à Madrid par le Mouvement des Indignés, de la place Syntagma à Athènes par la « Génération des 700 euros » ou les actions du mouvement Occupy aux États-Unis.
Protesters join the Nuit Debout (Night Rising) movement occupying Place de la Republique on Avril 16, 2016 in Paris, France. The youth Nuit Bebout movement has been holding nightly sit-ins nationwide since March 31 in protest against labor reforms.
Ils étaient près d’une centaine, le 21 février 2016, à être venus au cimetière d’Ivry-sur-Seine se recueillir autour du mausolée consacré à Missak Manouchian et aux 22 autres résistants de l’Affiche Rouge fusillés par les nazis le 21 février 1944 au Mont Valérien. Étaient notamment présents à cette cérémonie Arsène Tchakarian, arménien d’origine né en 1916, dernier membre vivant du groupe Manouchian, et Louis Cortot, ancien combattant et résistant, Président de l’association nationale des anciens combattants de la Résistance et membre du conseil de l’ordre de la Libération, un des 16 derniers Compagnons de la Libération encore vivants.
Arsène Tchakarian, Armenian of origin born in 1916, last member of the group Manouchian, shot by the Nazis on February 21st, 1944 in the Mount Valerian.
Une centaine de manifestants se sont rassemblés le 1er mars 2015 fontaine des Innocents, à Paris, pour demander la libération de Nadiya Savchenko, un pilote militaire capturé le 18 juin 2014 par des rebelles pro-russes à l’Est de l’Ukraîne. Célébrée en Ukraine comme une héroïne de la «lutte contre l’envahisseur russe», Nadiya Savchenko croupit dans une prison moscovite et en est à son 60e jour de grève de la faim. Patriote jusqu’à son dernier souffle, Nadiya Savchenko, 33 ans, attend un miracle de la diplomatie occidentale. Emprisonnée depuis la mi-juillet, elle est accusée par Moscou d’avoir provoqué la mort de deux journalistes de la télévision russe et encourt une peine de 20 ans de prison.
People gathered in central Paris, 1st March 2015, to protest against Nadiya Savchenko detention since June 18, 2014. Savchenko, a Ukrainian military pilot and former officer of the Ukrainian army was captured by pro-Russian rebels in eastern Ukraine.
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24 août 1944, « La Nueve » – le chiffre « neuf » en espagnol – fut la première compagnie à entrer dans la capitale pour libérer Paris de l’occupation allemande. Composée de 160 hommes, dont 146 républicains espagnols ayant fui l’Espagne franquiste, la 9e compagnie du régiment de marche du Tchad était une unité d’élite de la 2e Division Blindée, la fameuse Division Leclerc. Ce jour-là, le premier officier de la 2e DB à entrer dans l’Hôtel de Ville de Paris, occupé par le Comité national de la résistance, était l’Espagnol Amado Granell, lieutenant de « La Nueve ». Et les premiers véhicules à entrer sur la place de l’Hôtel de Ville, des blindés pilotés par des Espagnols de « La Nueve », étaient nommés Guadalajara, Teruel ou encore Guernica. Une marche commémorative était organisée à Paris le 24 août 2014 sur les traces de la « Nueve », depuis la porte d’Italie, dans le 13e arrondissement, jusqu’au quai Henri IV, dans le 4e arrondissement.
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré dimanche la « Place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération », nouveau nom du parvis de l’Hôtel de Ville, à l’occasion des commémorations célébrant le 69e anniversaire de la Libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août 1944. La nouvelle dénomination, votée à l’unanimité par le Conseil de Paris le 22 avril, a été solennellement dévoilée par le maire socialiste au terme d’une cérémonie sur la place en l’honneur des combattants de la Libération, en présence du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif. Un hommage particulier a été rendu au Conseil national de la Résistance, né il y a 70 ans sous l’égide de Jean Moulin, avec la projection d’un film. Étaient présentes la première adjointe de M. Delanoë, Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, ainsi que son adversaire UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, petite-fille du résistant Jacques Kosciusko-Morizet.
Alors que le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Kader Arif, présidait, le dimanche 25 août 2013, le 69e anniversaire de la Libération de Paris sur le parvis de l’Hôtel de Ville, des Espagnols et sympathisants ont été autorisés, pour la deuxième fois consécutive, à déployer des drapeaux espagnols devant la plaque commémorant le parcours suivi par la 9e compagnie de la 2e DB du général Leclerc lors de la Libération de Paris. Le général avait lancé l’offensive le 24 août 1944 en donnant l’ordre d’entrer sans délai dans Paris au capitaine Dronne, chef de la 9e compagnie composée de 146 républicains espagnols et baptisée la Nueve. L’officier, passant par la porte d’Italie, avait foncé sur le centre de la ville à la tête de deux sections de cette compagnie et le premier véhicule de la Nueve est arrivé place de l’Hôtel de-Ville le 24 août 1944 peu après 20 heures. Rescapés de la guerre civile contre Franco, engagés dans l’armée de la France libre, les républicains espagnols de la Nueve libéreront ensuite l’Alsace et la Lorraine, se battront en Allemagne.
Sur les 146 qui avaient débarqué en Normandie, seuls 16 d’entre eux seront encore là pour pénétrer – les premiers – dans le nid d’aigle d’Hitler, à Berchtesgaden.
Rokia Traoré, originaire du Mali, s’est produite sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. Elle est une artiste à part. Son « Beautiful Africa », dernier album en date, en est une preuve supplémentaire. Réalisé par John Parish et placé sous le signe de l’exigence et du plaisir, ce cinquième jalon discographique, très folk, très blues, fait la part belle au travail d’affranchissement de soi, de libération de la parole, des pensées et des désirs. Sur scène, son rock déploie toute son énergie et sa force.
L’inquiétude grandit sur le sort des deux évêques orthodoxes enlevés le 22 avril 2013 près d’Alep, en Syrie. Plus d’un mois après le rapt, on est toujours sans nouvelles de l’évêque grec-orthodoxe d’Alep, Boulos Yazigi, et de Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe de la même ville. Selon plusieurs sources concordantes, les deux prélats auraient été kidnappés dans le village de Kafr Dael alors qu’ils tentaient de mener une médiation pour libérer deux prêtres kidnappés par des groupes rebelles plusieurs mois auparavant. Si, dans les jours suivant leur enlèvement, des réactions indignées ont afflué du monde entier, l’affaire n’est plus relayée par les médias. Un silence qui fait craindre aux orthodoxes que les deux évêques tombent dans l’oubli. En réponse, la communauté orthodoxe de France a décidé de se mobiliser pour alerter « la communauté internationale et l’opinion publique » française sur le sort « des deux évêques enlevés, mais aussi de toutes les personnes privées de liberté », selon les termes de son communiqué. À l’initiative de l’archevêché antiochien orthodoxe d’Europe et de l’Église syriaque orthodoxe de Paris, un rassemblement a ainsi été organisé le dimanche 2 juin 2013, sur le parvis des Droits de l’Homme, au Trocadéro, à Paris. De son côté, lors de l'Angélus du 2 juin 2013, le pape François a appelé à la libération des personnes enlevées en Syrie. « Je fais appel à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent les victimes », a-t-il lancé avec force depuis les appartements pontificaux.