At the call of the National Police unions, several thousand police officers demonstrated in Place de la Bastille on 2 October 2019 in Paris. For the first time in 20 years, all unions have called for a "March of Wrath" while 50 police officers have killed themselves since the beginning of the year.
Prise de vue: Mercredi 2 octobre 2019, à 11 h 52. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 160, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 241 mots. Des milliers de policiers ont défilé dans les rues de Paris, mercredi 2 octobre 2019, à l’appel d’une intersyndicale, pour dénoncer un grand malaise dans la profession et demander de meilleures conditions de travail. Le cortège, parti de Bastille aux alentours de 13 h 30, a rejoint la place de la République aux sons des pétards et des sirènes entrecoupés de Marseillaise. La démonstration de force des syndicats a réuni 27 000 personnes, selon les organisateurs, soit près de 18 % des quelque 150 000 fonctionnaires que compte la police nationale. « On attend maintenant des réponses et des actes concrets », a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance, qui marchait en tête du cortège aux côtés de ses homologues des autres organisations – une image d’unité rare dans un univers syndical marqué par les rivalités. « Il faut redonner du sens au métier de policier. Il y en marre de la stigmatisation des policiers », a dit Philippe Capon, secrétaire général d’UNSA Police. De mémoire de syndicalistes policiers, on n’avait pas vu un tel appel unitaire depuis 2001. À l’époque, la mobilisation avait été provoquée par le meurtre de deux policiers au Plessis-Trévise par un braqueur récidiviste. Cette fois, pas d’élément déclencheur, mais une usure opérationnelle liée au mouvement social des « gilets jaunes », pour lequel la police a été accusée de violences, et une très forte augmentation du nombre de suicides au sein de la police nationale.
Protesters take part in an anti-government demonstration called by the "Yellow Vest" (gilets jaunes) movement, in the streets of Paris, on March 2, 2019. "Yellow Vest" protesters take to the streets for the 16th consecutive Saturday.
Prise de vue: Samedi 2 mars 2019, à 13 h 30. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
Les « gilets jaunes » ont défilé samedi 2 mars 2019 en petit nombre pour leur acte 16, émaillé de quelques heurts en régions, en se donnant rendez-vous dans les prochaines semaines pour marquer la fin du débat national controversé et les quatre mois de ce mouvement social inédit. À 14 h, le ministère de l’Intérieur comptabilisait 5.600 manifestants dans toute la France, dont 1.320 à Paris. La semaine dernière à la même heure, 11.600 personnes avaient été recensées, dont 4.000 dans la capitale. Les chiffres officiels sont régulièrement contestés par les « gilets jaunes ». Selon la préfecture de police de Paris, 17 personnes avaient été interpellées en fin d’après-midi. Le défilé parisien de 12 km parti de l’Arc de Triomphe, auquel participaient les figures Éric Drouet et Maxime Nicolle, s’est déroulé sans incident et s’est dispersé vers 18 h. Le cortège était pour la première fois encadré par des « gilets jaunes » faisant la sécurité à moto. Source : la-croix.com, voir l'article sur newsimages.
A police vehicle sprays water cannon at protesters during an anti-government demonstration in Paris on January 26, 2019 called by the Yellow Vests "Gilets Jaunes" movement. 'Yellow vest' anti-government protesters have taken to the streets in France for the 11th consecutive Saturday on January 26, despite recent divisions in their ranks, and with a displayed tenacity facing an executive which is regaining popularity ten days after the opening of the "great national debate", the French president's bid to prove he will take on board the fierce criticism of "yellow vest" protesters who have upended his reform agenda.
Prise de vue: Samedi 26 janvier 2019, à 16 h 10. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200 mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/5, ISO 500, Compensation: -2/3. Flash: non
Ce samedi 26 janvier 2019, lors de l’acte 11 du mouvement des gilets jaunes, la mobilisation a été en baisse par rapport à la semaine passée. Au total, le ministère de l’Intérieur a recensé 69 000 manifestants partout en France, et 4 000 à Paris. La « Nuit jaune », voulue par Éric Drouet et déclaré en préfecture n’a finalement pas eu lieu. Après plusieurs heurts place de la République, les forces de l’ordre ont évacué les gilets jaunes, malgré l’autorisation de manifester jusqu’à 22 heures. Dans Paris, cinq manifestations différentes ont été déclarées. Autre fait marquant : Jérôme Rodrigues, un proche d’Éric Drouet, a été blessé à l’œil alors qu’il était sur la place de la Bastille. L’IGPN a été saisie pour en déterminer les causes.
Éric Drouet appelle à « un soulèvement sans précédent »
RÉSUMÉ : 217 mots. « La France en colère » déclare « l’état d’urgence du peuple ». Dans un communiqué publié ce samedi 26 janvier 2019 en fin de journée, le groupe créé par Éric Drouet, l’une des figures des gilets jaunes, réagit à la blessure d’une autre figure médiatique du mouvement, Jérôme Rodrigues, touché à l’œil plus tôt dans la journée, au moment même où il était en train de filmer le cortège parisien de « l’acte XI » en direct sur son compte Facebook. « Il ne peut donc pas s’agir d’une erreur », affirme le communiqué. Munition d’un lanceur de balles de défense, éclat de grenade ou autre projectile, l’origine de sa blessure était inconnue en fin de journée, a de son côté indiqué la préfecture de police de Paris. Le communiqué du groupe sous-entend par ailleurs que le ministre de l’Intérieur aurait laissé faire les casseurs pour ternir l’image du mouvement : « Monsieur Castaner, prenez vos responsabilités, nous ne jouons pas. Les Black block étaient présents et avaient annoncé leur présence ce samedi, vous les avez laissé prendre la tête de plusieurs cortèges en attendant naïvement qu’ils passent à l’action. L’inaction des pouvoirs publics est inacceptable ». Le groupe d’Éric Drouet appelle enfin à un regain de mobilisation « par tous les moyens utiles et nécessaire ».
Source : www.huffingtonpost.fr, lien à la fin de l'article complet.
LBD : le ministère n’oblige pas vraiment les policiers à filmer leurs tirs
RÉSUMÉ : 253 mots. Pour calmer l’émoi suscité par les blessures infligées à des manifestants, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, par les lanceurs de balles de défense (LBD), le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé mardi 22 janvier 2019, devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, que les forces de l’ordre enregistreraient désormais leurs tirs en vidéo. Et ce, dès « l’acte 11 » de la mobilisation prévu le samedi suivant. Sauf que RTL révèlait mercredi 23 janvier que le télégramme du ministère de l’Intérieur adressé en ce sens aux policiers leur explique que ces enregistrements… n’ont pas de valeur absolument contraignante. « Je mets comme seul réserve un moment de réaction où ils seraient bousculés, à terre, etc., où évidemment je ne leur en voudrais pas d’utiliser une arme de défense pour garantir leur propre défense », a précisé le patron de Beauvau. Seulement, le télégramme envoyé aux pandores, semble aller plus loin que cette objection puisque les consignes du ministère spécifient qu'« en aucun cas, l’absence d’enregistrement ne peut constituer un motif invalidant le recours aux lanceurs de balles de défense ». Le ministre de l’Intérieur a dénombré quatre pertes de vision – 15 selon Libération –, indiquant des tirs à la tête, contraires aux consignes d’emploi des LBD. Le 15 janvier, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, rappelait ainsi à ses troupes que « le tireur ne doit viser exclusivement que le torse ainsi que les membres supérieurs ou inférieurs ».
Source : www.marianne.net, lien à la fin de l'article complet.
A man wearing a yellow vest speaks to the press during a gathering of the "Yellow Vests" (Gilets jaunes) place de la Republique, in Paris, on January 3, 2019, in tribute to the dead since the beginning of the yellow vest movement and in support of Eric Drouet, a leader of this movement who was arrested in the evening of January 2, 2019 in Paris, for taking part in a non-declared gathering.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/1.8, ISO 12800, Compensation: -1. Flash: non
L’interpellation d’Éric Drouet mercredi 2 janvier a provoqué un tollé chez les gilets jaunes, ainsi que dans les rangs du Rassemblement National et de la France Insoumise. Ce jeudi 3 janvier 2019, des rassemblements ont donc été organisés un peu partout en France. Dans la journée, plusieurs appels à se réunir « en soutien à Éric Drouet » avaient émergé sur les pages Facebook des gilets jaunes. Celui qui s’est imposé comme l’une des figures emblématiques du mouvement est sorti de garde à vue en fin d’après-midi, dénonçant une interpellation « politique ». Mais les manifestants se sont malgré tout retrouvés sur la place de la République à Paris. Comme sur la place de la Concorde la veille, des bougies ont été allumées en hommage aux personnes blessées et décédées depuis le début du mouvement de contestation. Certains dénonçaient également l’interpellation jugée infondée d’Éric Drouet, ainsi que le rôle de la police. (Source : www.huffingtonpost.fr)