= Lancer la lecture automatique = Arrêter la lecture automatique = Ouvrir la galerie. Taille maximale des images en mettant en plus en grand écran (touche F11 sur la plupart des navigateurs) = Fermer la galerie. Puis retour à l'écran normal (touche F11 sur la plupart des navigateurs) = Ouvrir l'image en cours dans une nouvelle fenêtre Sur l'image en cours : ou clic sur la moité droite = Image suivante ou clic sur la moitié gauche = Image prédédente. Ces opérations arrêtent la lecture automatique si elle est active.
Activists of the Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender (LGBT) gather against homophobia place de la République on October 21, 2018 in Paris . Guillaume Mélanie, President of Urgence Homophobie, a charity that helps members of the LGBT+ community who are in danger in France, was the victim of an homophobic attack coming out of a restaurant in central Paris on October 16, 2018. On October 6th, an homophobic assault took place in the capital's 19th arrondissement when two men were violently attacked by two people over the fact that that they were kissing, with each suffering injuries in the ribs and face. Then on October 8th, two young women were beaten up in public for the same reason and on October 13th a man was attacked in the 15th arrondissement for wearing make-up.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/4.5, ISO 100, Compensation: -1. Flash: oui
EXTRAIT : 239 mots. Dire un non massif à l’homophobie et « mettre la pression » aux pouvoirs publics pour des mesures concrètes de soutien aux victimes. Voilà le double objectif du rassemblement qui a eu lieu ce dimanche 21 octobre 2018 sur la place de la République à Paris et qui a réuni plusieurs milliers de participants. La manifestation, statique, a en effet été organisée dans l’urgence par SOS Homophobie et l’Inter-LGBT, soutenus par une trentaine d’autres associations, en réaction à la récente multiplication des violences homophobes, lesbophobes ou transphobes dans les rues de la capitale. Les associations organisatrices en ont recensé une demi-douzaine en moins d’un mois. L’inquiétante série noire a commencé le 18 septembre dernier devant le Petit Théâtre. Un établissement de Belleville à la sortie duquel deux jeunes hommes avaient eu le « tort » de s’enlacer. Ils avaient été roués de coups par des témoins (interpellés depuis) de ce très banal geste d’affection. (…) Plus récemment, en début de semaine dernière, c’est Guillaume Mélanie, le président de l’association Urgence homophobie, qui a subi le même type d’attaque dans une rue du IIe arrondissement, où il a été insulté puis frappé en plein visage par un passant. (…) Selon les chiffres communiqués par la Préfecture de police, le nombre d’actes à caractère homophobe commis entre janvier et septembre a pourtant baissé de 37 % par rapport à la même période en 2017. (…). Source : Le Parisien.
French mathematician and La Republique En Marche (LREM) member of the parliament Cedric Villani (C) takes part in a gathering against homophobia place de la République on October 21, 2018 in Paris . Guillaume Mélanie, President of Urgence Homophobie, a charity that helps members of the LGBT+ community who are in danger in France, was the victim of an homophobic attack coming out of a restaurant in central Paris on October 16, 2018. On October 6th, an homophobic assault took place in the capital's 19th arrondissement when two men were violently attacked by two people over the fact that that they were kissing, with each suffering injuries in the ribs and face. Then on October 8th, two young women were beaten up in public for the same reason and on October 13th a man was attacked in the 15th arrondissement for wearing make-up.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70 mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/4.5, ISO 250, Compensation: -1. Flash: oui
EXTRAIT : 129 mots. Le mathématicien et député de La République en Marche (LREM) Cédric Villani était présent au rassemblement organisé le dimanche 21 octobre 2018 place la République, à Paris, après plusieurs agressions homophobes commises les jours précédents dans la capitale. Dans un entretien au Journal du dimanche, Cédric Villani viens d’annoncer officiellement sa candidature à la Mairie de Paris : « Je suis candidat à la candidature » à Paris a-t-il déclaré. Cédric Villani rejoint ainsi plusieurs figures du parti d’Emmanuel Macron ayant déjà marqué leur intérêt pour l’Hôtel de Ville, dont le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou le secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi. « Je m’inscrirai dans le processus de désignation. Quel que soit le candidat retenu, je me rangerai derrière », assure le mathématicien.
« Pas de quartier aux fachos », « à bas le FN ». Plusieurs centaines de manifestants ont défilé le dimanche 9 février 2014 à Paris pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « montée de la droite » dans la société. Des associations féministes, lesbiennes, marxistes, anti-capitalistes, ainsi que des collectifs de squatters, de sans-papiers et des « vegan antifa » – mouvement végétarien anti-fasciste – agitant des drapeaux frappés de la faucille et du marteau ou des couleurs de la Palestine, ont défilé dans le nord de la capitale, encadrés par de nombreux gendarmes et policiers. Cette manifestation était organisée à l’occasion du 80e anniversaire de la manifestation de la gauche, trois jours après que l’extrême droite eut tenté, le 6 février 1934, de pénétrer dans le Palais Bourbon. La manifestation du 9 février 2014 s’est achevée avec un hommage à Clément Méric, un jeune militant d’extrême gauche tué en juin 2013 à Paris lors d’une bagarre avec des skinheads.
Des dizaines de couples de même sexe se sont embrassés dimanche 8 septembre 2013, devant l’ambassade de Russie à Paris pour dénoncer une loi russe jugée « homophobe » et « régressive », promulguée fin juin par Vladimir Poutine. Sous des bannières clamant « Vivre son orientation sexuelle est une liberté fondamentale » et avec des slogans comme « moins de Poutine, plus de drag queens », environ 150 militants homosexuels, féministes ou écologistes, selon la préfecture de police, ont participé à ce kiss-in. Alors que la Russie s’apprête à organiser les prochains jeux Olympiques d’hiver, en février 2014 à Sotchi, les manifestants ont demandé une réaction du Comité international olympique (CIO). « C’est inadmissible que la Russie se serve des JO comme vitrine politique et que ni le CIO ni le gouvernement français ne viennent contester ces lois assassines », a dénoncé Sœur Maria Culasse, membre des Sœurs de la Perpétuelle indulgence, des militants lesbiennes, gays, bissexuels et transexuels (LGBT) en habit religieux coloré. Vladimir Poutine a promulgué fin juin une loi qui puni par des amendes la « propagande » de l’homosexualité devant les mineurs. Le texte est dénoncé comme homophobe par de nombreux défenseurs des droits de l’homme, pour qui sa formulation très vague ouvre la porte à la mise en cause d’un couple qui se tient par la main.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, à proximité du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Parmi les contre-manifestants, portant une banderole sur laquelle était inscrit « L’homophobie tue », se trouvait Clément Méric, en polo et écharpe rouges. Clément Méric, étudiant de 19 ans, est mort le 6 juin 2013 en soirée après une bagarre la veille avec des skinheads d’extrême droite à l’angle de la rue Joubert et de la rue de Caumartin, dans le IXe arrondissement de Paris.
Silencieux, les Veilleurs font pourtant grand bruit. Depuis que ce mouvement est né, le 16 avril dernier, en marge de la Manif pour tous, il ne cesse de grandir avec de plus en plus de participants à Paris mais aussi en province, Lyon, Toulouse, Rennes, Toulon, Nantes… À la grande surprise de ses instigateurs, Axel et Alix, ce groupe d’amis qui appelle à la révolution calme des consciences, par l’art et la culture, à « l’élévation de l’esprit sur la force, l’arme des faibles », pour regagner la liberté confisquée par une société « auto-normée ». À coups de lectures de grands auteurs, de poètes, de philosophes, d’échanges et de méditations, ces Veilleurs improvisent des soirées de « résistance non violente » sur des sites déterminés au dernier instant, en marge des manifestations contre le mariage homosexuel. L’avant dernière veillée, samedi 20 avril 2013, avenue de Breteuil à Paris, a réuni 500 jeunes. C’était la cinquième. Le dimanche 21 avril, ils étaient cette fois quelque 1.500, selon Axel, le jeune homme qui préside à « la spontanéité » de ces veillées.
À l’appel d’un collectif baptisé « La manif pour tous », des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont manifesté samedi 17 novembre 2012 dans dix villes de France pour dénoncer le projet de loi présenté en conseil des ministres début novembre. A Paris, les manifestants vêtus en « bleu, blanc, rose » ont défilé de la place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides en se réclamant d’un mouvement apolitique, « transreligieux », mais aussi « contre l’homophobie ». Avec pour slogan « Tous nés d’un homme et d’une femme », les organisateurs ont revendiqué 200.000 manifestants dans la capitale. Ils étaient 70.000 selon la police.