Head of La France Insoumise (LFI) left-wing party Jean-Luc Melenchon (C) takes part in a march near the Gare du Nord, in Paris, on November 10, 2019, to protest against Islamophobia, at the call of several anti-racist activists and collectives.
Prise de vue: Dimanche 10 novembre 2019, à 13 h 56. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/7.1, ISO 3200, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 159 mots Après une semaine de polémique, la marche contre l’islamophobie a rassemblé 13 500 manifestants ce dimanche 10 novembre 2019 à Paris, selon le comptage du cabinet indépendant Occurrence pour un ensemble de médias et 10 500 selon la préfecture de police de Paris. Dès 13 h, près de 2 000 personnes s’étaient rassemblées sur le parvis de la gare du Nord. Parmi elles, Olivier Besancenot, la figure du NPA, et Madjid Messaoudene, élu de gauche de Saint-Denis, l’un des initiateurs du rassemblement. Selon plusieurs journalistes présents sur les lieux, Jean-Luc Mélenchon est arrivé dans le cortège peu après 13 h 30. Juste avant, le chef de file de La France insoumise avait appelé à ne pas « confondre quelques personnes avec la valeur de la cause qui est servie » et à ne pas « oublier l’événement fondateur » de cette manifestation, à savoir « la tentative de meurtres devant la mosquée de Bayonne » qui a fait deux blessés par balle fin octobre. Source.
A woman shirtless with the body covered with inscription « Don’t sell out laicité » gestures as she takes part in a "Femen type" of protest action, during a march near the Gare du Nord, in Paris, on November 10, 2019, to protest against Islamophobia, at the call of several anti-racist activists and collectives.
Prise de vue: Dimanche 10 novembre 2019, à 13 h 31. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 28 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/7.1, ISO 6400. Flash: non
Résumé : 185 mots À peine partie de la Gare du Nord à Paris, la marche contre l’islamophobie a connu un accroc ce dimanche 10 novembre 2019. Une femme seins nus a fait irruption dans le cortège. « Ne bradons pas la laïcité », avait-elle écrit sur son corps. La scène a été capturée par plusieurs caméras de téléphone. On y voit la jeune fille ôter sa chemise bleue pour révéler sa poitrine et le message qu’elle y a inscrit, levant les deux poings en l’air et déclenchant des cris autour d’elle. Un cercle s’est rapidement formé autour d’elle, certains manifestants empêchant les autres s’approcher. Sur des images partagées par un journaliste de la RTS, on peut apercevoir le service d’ordre de la marche tentant de l’exfiltrer et créant une barrière entre la militante et les manifestants. « La tension est retombée, pas d’agressivité », écrit le journaliste Alexandre Habay, qui rapporte que selon certains, la police était attendue. Contrairement aux apparences et à ce qui a été initialement relayé sur les réseaux sociaux, la militante n’appartient cependant pas aux Femen. Source.
French far-right Rassemblement National (RN) party's president and MP Marine Le Pen (C) visits the Made in France Fair, on November 9, 2019, at the Porte de Versailles, in Paris.
Prise de vue: Samedi 9 novembre 2019, à 11 h 17. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 18 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/4, ISO 6400. Flash: non
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national et députée RN du Pas-de-Calais, était ce samedi 9 novembre 2019 présente au salon Made in France, porte de Versailles, à Paris. Visitant le salon, elle a notamment exprimé son avis sur la marche contre l’islamophobie organisée à Paris le 10 novembre. « Je pense que c’est une manifestation organisée par les islamistes et que tous ceux qui vont se rendre à cette manifestation seront main dans la main avec les islamistes ». Elle a également critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon qui selon elle aurait trahi ses sympathisants en ne luttant plus contre le terme d’islamophobie.
People gather place de la Nation, one of the Paris’ major crossroad on October 27, 2019, to protest against Islamophobia and media bias in France. A new row over secularism and the wearing of the Islamic hijab in public buildings has erupted in France after a far-right politician asked a woman accompanying her son and other children on a school trip to remove her headscarf.
Prise de vue: Dimanche 27 octobre 2019, à XX h XX. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/2.8, ISO 100, Compensation: -4/3. Flash: non
Des collectifs d’associations et de citoyens organisaient des rassemblements dans toute la France le dimanche 27 octobre 2019 afin de dénoncer l’Islamophobie en France et, selon les organisateurs, les dérives politiques et médiatiques observées dans ce domaine ces dernières semaines, notamment après que Julien Odoul, élu Rassemblement National, ait demandé début octobre à une mère de quitter la salle du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, à cause de son voile. Celle-ci accompagnait son fils lors d’une sortie scolaire. L’événement a relancé le débat sur le port du voile. À Paris, le Comité d’organisation du rassemblement Ensemble contre l’islamophobie avait appelé à se rassembler place de la Nation, pour demander au chef de l’Etat et aux membres du gouvernement de condamner fermement les actions islamophobes et de tout mettre en œuvre pour ne plus banaliser ce phénomène.
Woman holds a placard reading « We are home » during a demonstration on October 19, 2019 on the place de la Republique in Paris. A new row over secularism and the wearing of the Islamic hijab in public buildings has erupted in France after a far-right politician asked a woman accompanying her son and other children on a school trip to remove her headscarf.
Prise de vue: Samedi 19 octobre 2019, à 13 h 48. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 200, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé: 316 mots. « Racisme d’État ! À bas, à bas, l’islamophobie ! ». C’est derrière ce slogan que plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés ce samedi 19 octobre 2019 place de la République à Paris. Après une semaine marquée par des débats très virulents sur le port du voile, déclenchés par l’interpellation d’une accompagnatrice de sortie scolaire par un élu du RN en Bourgogne-Franche-Comté, le collectif de Défense des Jeunes du Mantois avait appelé à un « rassemblement fraternel » au pied de la statue de Marianne, dans le Xe arrondissement de la capitale. Beaucoup de femmes portant le voile avaient fait le déplacement. « Personne ne supporte plus l’autre, on vit dans un climat très tendu qui détruit toute société. J’espère que ça va se calmer. Toutes les guerres commencent par la haine » témoigne une jeune femme dans le HuffPost. « On veut juste vivre normalement comme tout citoyen français, on paye nos impôts, on est intégrées, on travaille au quotidien et on est tous Français dans l’âme », résume Samira, également interrogée par Le HuffPost. Elle dit avoir peur, comme plusieurs des manifestantes qui portent le foulard. « C’est la chasse aux sorcières voilées. On ne vous fait pas de mal, j’ai 57 ans, je n’ai pas bougé, je suis née en France, je suis restée là, je suis Française, mais laissez nous tranquille on n’a rien fait ! » implore cette manifestante. Elle-même a accompagné des sorties scolaires il y a quelques années, elle assure que « si on n’était pas là, il n’y avait pas de sortie scolaire, c’est nous qui les faisions, car les parents travaillaient. Et là, on savait nous appeler ! ‘Jamila vous venez? On n’a pas assez de monde’ et après on s’attaque à nous ? » regrette-t-elle avant de lancer au polémiste connu pour ses discours anti-musulmans : « Arrêtez M. Zemmour ! ». Source
Un rassemblement contre l’islamophobie, initialement prévu devant le ministère de l’Intérieur place Beauvau, dans le 8e arrondissement de Paris, s’est finalement tenu devant l’église Saint-Philippe-du-Roule, rue du Faubourg-Saint-Honoré, le 25 janvier 2014. Mobilisés à l’appel de la Coordination contre l’Islamophobie d’Argenteuil, les manifestants étaient réunis pour réclamer que la justice soit faite pour les victimes de l’islamophobie, notamment pour les faits de violence contre des femmes portant un foulard.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.