Emmanuel Macron a été élu, le dimanche 7 mai 2017, président de la République en battant largement la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen. À 20 heures, des cris de joie et une marée de drapeaux tricolores ont accueilli l’annonce de sa victoire. « On
a gagné ! » : les partisans du candidat En marche ! réunis dimanche soir sur l’esplanade du Louvre, dans le centre de Paris, sous un ciel gris, exultent lorsque les écrans affichent l’image de leur champion.
“text-align: justify;">Jean-Marie Le Pen, qui a installé dans les années 80 le rendez-vous du 1er mai pour célébrer Jeanne d’Arc avec les militants du Front national, n’était pas ce vendredi 1er mai 2015 au côté de sa fille dans le cortège parisien. Pour la première fois depuis 1988, Jean-Marie Le Pen n’a pas défilé aux côtés des autres frontistes pour le 1er Mai. Le président d’honneur est arrivé en voiture quelques minutes après le départ du cortège, directement place des Pyramides où se trouve la statue de Jeanne d’Arc. « Je suis à ma place » lance l’ancien leader, visiblement affaibli après son hospitalisation pour des problèmes cardiaques. Ce n’est qu’après le dépôt de gerbe de Marine Le Pen, qu’il évite soigneusement de croiser, que le patriarche, une branche de muguet à la boutonnière, s’avance sous la pluie, cerné par une horde de micros et de caméras. À ses côtés, sa seconde épouse Jany et Bruno Gollnisch, l’un des derniers fidèles. « Au secours Jeanne ! » lance Jean-Marie Le Pen au moment de déposer un bouquet de lys. « Au secours pour la France ! », précise-t-il quelques secondes plus tard. Mais cet appel ne manque pas de prendre une résonance particulière trois jours avant la convocation du président d’honneur devant le bureau exécutif du parti, suite à ses propos sur les chambres à gaz et à l’interview sulfureuse donnée au journal d’extrême-droite Rivarol. Les affaires viennent aussi le rattraper, après les révélations de Mediapart sur les 2,2 millions d’euros qu’il cacherait en Suisse.
Jean-Marie Le Pen was not beside his daughter Marine Le Pen in the Parisian procession of the traditional parade of May 1st of the National Front, on 1 May 2015. The honorary president of the party filed his own wreath at the statue of Joan of Arc.
Les cérémonies du 11 Novembre à Paris ont été marquées par des incidents et 70 manifestants venus conspuer François Hollande sur les Champs Elysées ont été interpellés. Parmi les manifestants se trouvaient des opposants à l’extrême droite, scandant « A bas le Front national » et déployant une banderole sur laquelle était inscrit « le Front national c’est la guerre ». Ces manifestants ont été encerclés par la police et tenus à l’écart, à quelques dizaines de mètres du lieu où des militants et sympathisants du Front national étaient eux-mêmes immobilisés par la police.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.