French Prime Minister Gabriel Attal (C) visits the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris on February 27, 2024.
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72 heures après le passage chahuté d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, suivi dimanche soir par une première apparition surprise de Gabriel Attal, qui en a profité pour tacler le président du RN Jordan Bardella, le chef du gouvernement est revenu ce mardi 27 février 2024 dans la « plus grande ferme de France » où il a donné une interview avant d'arpenter les allées toute la journée. Dans le calme, encadré par un important dispositif policier pour sa première longue visite en ces lieux depuis son arrivée à Matignon, il a tenté de faire oublier les images du passage chaotique d’Emmanuel Macron ce week-end.
« Des scènes inacceptables », a dit Gabriel Attal à trois agriculteurs au bonnet jaune, membres de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne.
French far-right party Rassemblement National (RN) president Jordan Bardella visits on the 60th International Agriculture Fair (SIA - Salon de l'Agriculture) on its second day of opening, at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris, on February 25, 2024.
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Jordan Bardella a entamé dimanche 25 février 2024 au matin une visite de deux jours au Salon de l’Agriculture, martelant d’emblée son ambition de “changer de logiciel” au niveau européen, au lendemain de l’inauguration très agitée du Salon par Emmanuel Macron. Le président du Rassemblement national, tête de liste du parti d’extrême droite et en tête des sondages pour les élections européennes de juin, est arrivé peu avant 10 h Porte de Versailles, à Paris. Les images contrastent avec l’accueil réservé à Emmanuel Macron la veille. À peine arrivé près d’Oreillette, vache mascotte du salon de l’agriculture cette année, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a été très entouré par les médias et des visiteurs réclamant des selfies. Le parti de Marine Le Pen a joué la carte de la proximité, un coup de communication bien orchestré. L’eurodéputé, en campagne pour le scrutin européen de début juin, a profité des médias qui le suivaient pour répondre aux attaques du Président de la République la veille. Il avait dénoncé “le projet de décroissance et de bêtise” du RN, accusant même celui-ci de manipuler la colère agricole par le biais de la Coordination rurale.
Angry farmers shuffle with French plainclothes police officers, as French President tours the exhibition on the opening day of the 60th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture), at the Porte de Versailles exhibition centre, in Paris, on February 24, 2024. French and Polish farmers led a new surge of agricultural anger in Europe on February 23, 2024, taking tractors into major cities and blocking roads to demand lighter regulation and taxation.
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La première journée du 60e Salon de l’agriculture, samedi 24 février 2024, a été émaillée par de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a signalé six interpellations ce même jour, dont trois pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, qui seront convoquées ultérieurement par la justice pour répondre de leurs actes. Le chef de la police parisienne a expliqué que suite aux incidents, l’accès au hall 4 du Parc des Expositions avait été interdit à « 300 militants de la Coordination rurale » pour éviter tout contact avec le président Macron. Il a dit assumer « totalement » cette décision qui, selon lui, visait avant tout à assurer la sécurité du chef de l’État, soulignant le caractère « extrêmement tendu » de la situation. Alors qu’Emmanuel Macron se rendait porte de Versailles à l’aube pour échanger avec les principaux syndicats agricoles, à huis clos, des manifestants sont entrés dans l’infrastructure en forçant une grille. De longues heures, sous tension, ont ensuite suivi pour le chef de l’État qui a multiplié les prises de parole. Source
President of the FNSEA farmers' union Arnaud Rousseau (C) attends a farmers' demonstration prior to the opening of the 60th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture), outside the Porte Versailles exhibition centre in Paris, on February 24, 2024. Farmers across Europe have been protesting for weeks over what they say are excessively restrictive environmental rules, competition from cheap imports from outside the European Union and low incomes.
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Aux premières heures de la journée à Paris, dans la ville encore calme, les agriculteurs ont la Porte de Versailles rien que pour eux. Le Salon de l’agriculture doit s’y ouvrir à 9 h, en ce samedi 24 février 2024. En attendant, les tracteurs forment un arc de cercle au sein duquel ils se réchauffent avec un café, leur tee-shirt Jeunes Agriculteurs (JA) ou FNSEA porté par-dessus leur gros manteau. Au beau milieu de ce village improvisé, Arnaud Rousseau, président du syndicat majoritaire, donne une interview. On se bouscule pour le prendre en photo. Mais vers 8 h, soit une heure avant l’ouverture au public du Salon, une foule compacte et décidée se dirige vers la porte A. Le Président de la République Emmanuel Macron est arrivé et les grilles ne résistent pas longtemps aux manifestants. Plusieurs centaines d’agriculteurs, dont certains portent aussi le bonnet jaune de la Coordination rurale, s’engouffrent dans l’enceinte du parc des expositions. Il n’y a pas de fouille, encore moins de contrôle de billet, mais beaucoup de confusion. Source
French Prime Minister Elisabeth Borne (C) visit the regional Overseas products during the 59th edition of the Agriculture fair in Paris on February 27, 2023. The 2023 edition of the International Agriculture Fair takes place in Paris from February 25 till March 5, 2023.
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C’était au tour d’Élisabeth Borne d’arpenter les allées du Salon de l’agriculture, porte de Versailles, à Paris, deux jours après Emmanuel Macron, ce lundi 27 février 2023. La Première ministre française a surtout cherché à ne pas faire de vagues. Mais outre l’inévitable interpellation sur les retraites, elle a annoncé un plan de développement d’alternatives pour les produits phytosanitaires les plus importants. Pour sa première visite au Salon de l’agriculture depuis qu’elle est devenue chef du gouvernement, Élisabeth Borne n’a que très peu été interpellée sur la réforme qui hérisse le pays. Peut-être parce que le déploiement massif du service de sécurité dans les allées de la porte de Versailles a dressé un mur avec les visiteurs, qui avaient le plus grand mal à identifier l’officiel caché au milieu de la cohue.
France's President Emmanuel Macron (C) visits the 59th edition of the Agriculture fair in Paris on February 25, 2023. The 2023 edition of the International Agriculture Fair takes place in Paris from February 25 till March 5, 2023.
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Le président de la République inaugurait ce 25 février l’édition 2023 du Salon annuel de l’agriculture. Interpellé par des militants écologistes, accablé par de nombreux reproches et hué par la foule, la journée d’Emmanuel Macron s’est déroulée sous haute tension. Présent pour l’inauguration de l’édition 2023 du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a été interpellé à de multiples reprises sur les sujets qui font l’actualité : réforme des retraites, écologie, précarité énergétique, sécheresse… Le chef d’Etat a dû répondre aux nombreux reproches qui lui ont été adressés. Plusieurs militants ont interpellé le chef de l’Etat sur la question de l’inaction climatique. L’un d’entre eux, portant un t-shirt floqué de la mention “A quoi tu sers”, a fustigé Emmanuel Macron quant à son rôle dans ce combat contre le dérèglement climatique. Source.
French President Emmanuel Macron (C) visits the 57th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition center in Paris, France, on February 22, 2020.
Prise de vue: Samedi 22 février 2020, à 9 h 39. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 150 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitese, 1/125 sec, f/4, ISO 125, Compensation: -4/3. Flash: non
Résumé : 199 mots. L’enjeu était de taille pour Emmanuel Macron, à quelques semaines d’un scrutin décisif pour la majorité : à Paris, samedi 22 février, le président a inauguré le 57e Salon international de l’agriculture, au lendemain de l’échec de négociations européennes cruciales pour les agriculteurs. À peine arrivé sur place, vers 8 h 15, le chef de l’État avait été interpellé par des représentants de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, et des Jeunes Agriculteurs, qui lui ont dit attendre « des messages forts ». Peu après, lors de sa déambulation, Emmanuel Macron a déclaré : « Rien ne doit justifier des actions contre nos paysans, rien. Et je serai intraitable sur le sujet ». Un agriculteur l’a remercié de n’avoir « rien lâché hier soir » : Emmanuel Macron est revenu vendredi de Bruxelles, où se négociait le budget de l’Union européenne pour la période 2021-2027, sans accord sur le maintien de l’enveloppe de la politique agricole commune, dont il a fait sa priorité. « Nous n’avons pas sacrifié la politique agricole commune et je l’ai dit très clairement : ce n’est pas la PAC qui peut payer pour le Brexit », avait déclaré Emmanuel Macron à son départ du sommet. Source.
French far-right Rassemblement National (RN) party president Marine le Pen (C) meets people as she visits the 2019 Agriculture fair on February 28, 2019 in Paris.
Prise de vue: Jeudi 28 février 2019, à 10 h 41. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 25 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/7.1, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 220 mots. En visite au Salon de l’Agriculture le samedi 23 février 2019, Emmanuel Macron avait plaidé pour une Europe qui retrouve sa « souveraineté alimentaire », en promettant une Politique agricole commune « réinventée » qui assure la « souveraineté alimentaire, environnementale et industrielle » de l’Europe. Marine Le Pen avait alors dénoncé des « mensonges éhontés ». Une accusation répétée ce jeudi lors de son passage au Salon de l’Agriculture. « Il en est où le plan Marshall de 5 milliards pour l’agriculture, et le plan Ambition bio ? Ça en est où toutes ces belles promesses ? », s’est-elle interrogée devant la presse. Avec Emmanuel Macron, « c’est le chaos et la baisse des aides de la PAC », a-t-elle insisté. « Emmanuel Macron va-t-il ‘Alstomiser’ l’agriculture française », a-t-elle interrogé. Alors que la France et l’Allemagne soutenaient la fusion du Français Alstom et de l’Allemand Siemens, Bruxelles a rejeté en ce début d’année cette union. Une décision qui avait réjoui la députée du Pas-de-Calais. Pour Marine Le Pen, une « Alstomisation » livrerait l’agriculture française aux « prédateurs » de toute sorte : les « prédateurs du bas », avec la loi EgAlim et la hausse des marges dans la grande distribution et les « prédateurs du haut », avec « les sommes faramineuses » versées à l’Union européenne. Source : boursorama.com, lien à la fin de l'article complet.
French Minister attached to the Minister of Ecological and Inclusive Transition Brune Poirson (C) visits the 55th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition center on February 27, 2018 in Paris.
EXTRAIT : 132 mots. Brune Poirson, secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, a plusieurs fois croisé le chemin du président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ce mardi 27 février 2018, sur le salon de l’Agriculture à Paris. L’occasion de parler brièvement mais franchement du problème du loup, qui attaque et tue régulièrement des bêtes. « C’est le gouvernement qui fixe les quotas, plus que l’Europe », insiste Renaud Muselier. Brune Poirson lui rappelle avec le sourire que « des tirs de défense sont à présent autorisés ». « De toute façon, il faut l’éradiquer », insiste Renaud Muselier, au moment où Laurent Wauquiez, président des Républicains, passe non loin du groupe. « Y a un gros loup là-bas, si tu pouvais commencer par celui-là », lâche la secrétaire d’État…
À quelques jours de l’ouverture du prochain Salon de l’Agriculture, à Paris, le principal syndicat agricole français, la FNSEA, a annoncé le « décès brutal » à 58 ans de son médiatique patron Xavier Beulin, qui était à la tête de ce syndicat depuis 2010. La disparition de Xavier Beulin, photographié ici durant le Salon de l’agriculture 2016, à Paris, a suscité de très nombreuses réactions, dont celle de François Hollande, qui a annoncé qu’il s’agissait là « d’une perte majeure pour la France ». Enfant d’agriculteurs, Xavier Beulin exploitait avec son frère et deux cousins 500 hectares de cultures, mais aussi un atelier de lait, dans les environs d’Orléans. Autodidacte, il avait dû repren-
dre l’exploitation familiale au décès de son père en 1976, à l’âge de 17 ans, alors qu’il était encore en terminale et n’avait pas pu passer son baccalauréat. Il s’était alors engagé dans le syndicalisme agricole, d’abord aux Jeunes agriculteurs, puis à la FNSEA. Il présidait depuis 2000 la société Avril. Un groupe dont le nom est peu connu des consommateurs mais qui détient des marques d’huiles comme Lesieur ou Puget, ou d’œufs. Syndicalement, Xavier Beulin présidait non seulement la FNSEA mais aussi l’EOA (Alliance européenne des oléo-protéagineux). Il était aussi vice-président du COPA-COGECA, le syndicat agricole européen le plus puissant.
« Aujourd’hui les caresses, demain l’abattoir », « Abolition de l’esclavage et du meurtre des animaux »: les « vegan », partisans d’une alimentation végétale, se sont mobilisés contre l’élevage samedi 22 février 2014 autour du Salon de l’agriculture en brandissant des têtes de bétail. Comme ils l’avaient fait au début du mois en organisant un « banquet troublant » place de la Bastille, plusieurs dizaines de militants en entouraient d’autres, porteurs d’une véritable tête d’agneau, de porc ou de veau, sorties des abattoirs, pour appuyer leur dénonciation. L’idée de ce happening réaliste, inspiré de manifestations similaires aux Etats-Unis et en Israël, était de « marquer l’abîme séparant la vitrine joyeuse de ce salon et la production de viande », indiquent-ils dans un communiqué. De « rappeler l’atrocité des élevages industriels et les scandales alimentaires qui défraient la chronique ». Trois associations appelaient à cette manifestation : L-214 pour la promotion d’une éthique envers les animaux, le CLEDA (collectif contre la « loi du plus fort » – l’homme sur les animaux) et « 269-Life France » – « 269″ étant le matricule d’un veau, mascotte du mouvement né à Tel Aviv qui a essaimé dans une quinzaine de pays.
François Hollande a finalement quitté le Salon de l’agriculture, à Paris, le 22 février 2014 en début d’après-midi, après une visite de sept heures. Pour son départ, un important service d’ordre avait été mis en place à la sortie du dernier hall visité, faisant face au public, qui l’a salué à la fois par des applaudissements et des sifflets.
François Hollande a reçu un accueil meilleur qu’attendu au 51e Salon de l’agriculture samedi 22 février 2014 à Paris, même s’il n’a pu échapper aux interpellations d’éleveurs et producteurs, notamment laitiers, en plein malaise. Installée jusqu’au 2 mars à la Porte de Versailles, la « plus grande ferme du monde » présente cette année plus de 4 000 animaux. Elle avait reçu l’an passé près de 7 00 000 visiteurs. Son inauguration s’annonçait sensible pour le chef de l’Etat, entre le « ras-le-bol » de la profession, une cote de popularité au plus bas et les mouvements d’humeur des « bonnets rouges » ou de la Manif pour tous susceptibles de vouloir se faire entendre. À l’exception d’un « Mariage pour tous, Hollande casse-toi ! » hurlé par une femme rapidement évacuée par le service d’ordre, aucun incident n’a perturbé la visite.