A pensioner speaks with the press during a rally on April 11, 2019, in Paris, at the call of trade unions on the occasion of a nation-wide day of demonstrations to protest against cuts in their pensions due to government reforms.
Prise de vue: Jeudi 11 avril 2019, à 13 h 44. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/7.1, ISO 100, Compensation: -1. Flash: oui
Résumé : 144 mots. Les retraités battent le pavé. Venus protester contre le « vol » de leur pension ou « par solidarité », ils ne sont pas satisfaits de l’attention affichée du gouvernement pour les « retraités modestes ». Cette nouvelle journée de mobilisation des seniors, la septième depuis l’élection d’Emmanuel Macron, était organisée par neuf syndicats et associations de retraités remontés contre l’exécutif, « sourdingue », selon eux, à leurs revendications. À Paris, environ 2 700 personnes, selon la police, ont défilé sous le soleil. Les pensions n’ont augmenté que de 0,3 % en janvier, et « c’est honteux », a estimé Juan Velo, 71 ans, un retraité de l’industrie qui touche 2 500 euros par mois après 42 ans de travail. « Non seulement ils nous volent, mais en plus ils se moquent de nous ! » s’est exclamé le septuagénaire, qui se dit « Gilet jaune tous les samedis ». Source : www.lepoint.fr, lien à la fin de l'article complet.
Vingt-deux personnes ont été interpellées, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril 2016, en marge de la « Nuit debout », après des violences contre les forces de l’ordre et des dégradations commises dans le nord-est de Paris, a annoncé la préfecture de police. Quelques manifestants ont été incommodés par des gaz lacrymogènes, et quatre policiers et gendarmes ont été blessés légèrement. Alors que 3 000 personnes ont participé, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 avril 2016, à la manifestation de la « Nuit debout », place de la République, « une centaine d’individus déterminés » ont rassemblé, vers 1 h 30, poubelles et autres panneaux de chantiers puis ont brûlé des palettes et des détritus, avant de jeter « à de nombreuses reprises » des projectiles (bouteilles, canettes, pavés) sur les forces de l’ordre, expliquait la préfecture de police dans un communiqué. Celles-ci ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé hors de la place de la République « le groupe de casseurs », qui s’est dispersé dans le secteur des Buttes-Chaumont, dans le nord-est de la capitale, en commettant « un certain nombre de dégradations ». Deux agences bancaires et un chantier ont notamment été vandalisés sur son passage. Vingt-deux personnes ont au total été interpellées pour « jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, recel de vol », a indiqué la préfecture.
A newspaper stand is covered by graffitis reading ‘No advertising, no regret’ and ‘Objectified woman, citizen republic’ on Place de la République in Paris on April 16, 2016, outside the Nuit Debout (Night Rising) movement.
Star incontestée du Salon du Bourget, entre avions de chasse et gros porteurs, la Patrouille de France offre une chorégraphie réglée au millimètre et ponctuée par les célèbres lâchers de fumigènes bleu-blanc-rouge de ses Alphajet. Ses huit pilotes tout droit sortis de l’élite de l’aviation de combat se sont entraînés tout l’hiver à Salon-de-Provence, près de Marseille, pour atteindre cette quintessence du « team spirit » (esprit d’équipe) où chacun tient la vie de l’autre au bout de son gouvernail. Pour ces missions pas comme les autres, les Alphajet au fuselage bleu-blanc-rouge évoluent à très basse altitude, entre 30 et 1.500 mètres, et jusqu’à deux mètres de distance seulement les uns des autres. D’où l’impression vertigineuse laissée au public qui les suit du sol. « On commence les figures entre 300 et 340 nœuds (soit deux fois plus en km/h). Pour le facteur de charge, on peut aller jusqu’à 7 G, soit sept fois le poids de son corps. C’est le pic pour certains virages. Mais en moyenne, on est entre 4 et 5 G », relève le capitaine Bertrand Tardif, 37 ans, membre de la Patrouille depuis un an.
The flying team La Patrouille de France flies in formation at the Paris Air Show June 20, 2015 in Le Bourget, north of Paris, France. This team is the precision aerobatic demonstration team of the French Air Force.
La patrouille aérienne britannique Team Guinot vole et voltige dans le ciel en musique et fumigène. Juchées sur des PT 17 Stearman, les filles baptisées « Wingwalkers » effectuent des figures acrobatiques à donner le vertige la tête à l’envers. Les Wingwalkers sont apparus dès les débuts de l’aviation. Ils se déplaçaient à l’origine entre les deux plans des biplans, sans être attachés. Malgré le risque de chute, les accidents étaient assez rares. Remontant aux années 20 ou 30, ces shows permettaient aux pilotes militaires démobilisés de gagner leur vie dans les airs, en prenant des risques pour les spectacles aériens de l’époque. Des WingWalkers, il n’en reste plus guère, mais la tradition persiste comme nous le prouve la patrouille britannique Team Guinot et ses quatre Stearman.
La Patrouille de France a peint en bleu, blanc et rouge le ciel du Bourget, devant des milliers de visiteurs, lors de la 50e édition du Salon de l’aéronautique et de l’espace, le 22 juin 2013. L’Alphajet, dont est équipé la Patrouille, est un petit biréacteur performant, qui décolle en 700 m et atteint Mach 0,86 à 15 000 m. Parfaitement adapté à la formation des pilotes de combat de nombreuses forces aériennes, il dispose d’excellentes qualités de vol et est en service sur les bases de Tours et de Cazaux. Les élèves pilotes reçoivent leur brevet à l’école de l’aviation de chasse basée à Tours, puis suivent un stage de transition opérationnelle à Cazaux. C’est là qu’ils s’initient véritablement à leur futur métier de pilote de chasse lors de missions d’entraînement au tir, à la voltige et au combat aérien, avant de rejoindre les escadrons de chasse.
C’est une des attractions principales du 50e salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. Avec sa grande soute permettant d’emporter 25 tonnes de fret et ses quatre énormes hélices dotées de huit pales chacune, l’avion ne laisse personne indifférent. Conçu par Airbus Military, l’A400M est le nouvel avion de transport tactique, stratégique et logistique destiné à équiper l’armée de l’Air française. De la dimension d’un Hercule C-130, son prédécesseur, il est riche d’innovations et repousse les limites de la polyvalence. L’A400M ou « Atlas », son nom de guerre, sera tout aussi bien employé pour larguer des parachutistes, transporter du matériel lourd et volumineux, évacuer des blessés ou encore, ravitailler des aéronefs et des hélicoptères en vol. L’appareil a été commandé à ce jour à 174 exemplaires par huit pays différents : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie, Belgique, Luxembourg et Malaisie. Deux exemplaires étaient présents au salon du Bourget : l’avion d’essais MSN 006, indicatif « Grizzly 5 », qui réalisait les démonstrations en vol, et le MSN 8 – le deuxième exemplaire de série, destiné à l’armée de l’Air – qui était présent sur l’exposition statique.