A high-speed train driver stands in the first Frecciarossa, a high-speed train of the Italian national train operator, Trenitalia, before leaving the Gare de Lyon, on the Milan-Turin-Lyon-Paris line in Paris on December 18, 2021.
Prise de vue: Samedi 18 décembre 2021, à 7 h 18. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/4, ISO 3200, Compensation: -1. Flash: non
Extrait : 134 mots. Pour des centaines de milliers de voyageurs, l’actualité ferroviaire, c’était avant tout ces derniers jours cette menace de grève à la SNCF à l’occasion des nombreux départs du week-end pour les vacances de Noël, surtout sur l’axe sud-est. Mais dans l’histoire du chemin de fer, le 18 décembre 2021 restera surtout comme l’entrée du transport de voyageurs en France dans la concurrence. Pour la première fois, un concurrent de la SNCF attaque de manière frontale les TGV sur leur terrain et la menace de mouvement social lui a offert une publicité fortuite… Partie à 07H26 de la Gare de Lyon à Paris, la Frecciarossa (flèche rouge) 9281 est arrivée à Lyon à 09H18, avec deux minutes d’avance, avant de poursuivre son chemin jusqu’en Italie. suite »
President of the French region of Ile-de-France Valerie Pecresse (C) inaugurates the new tramway T9 tram line between Porte de Choisy and Orly City, southeastern Paris, on April 10, 2021 at Porte de Choisy, in Paris. Line T9 connects Porte de Choisy Paris Métro station and the centre of Orly (Place Gaston Viens) serving suburbs in the south-east of Paris. Line T9 will not serve Orly Airport though which is currently served by line T7. The line will have a length of approximately 10 km (6.2 mi) and 19 stations.
Prise de vue: Samedi 10 avril 2021, à 9 h 54. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Program AE, 1/250 sec, f/7.1, ISO 400, Compensation: -1/3. Flash: oui
Extrait : 240 mots. La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a assisté samedi 10 avril 2021 à la mise en service du tramway T9, première ligne qui ne sera pas exploitée par la RATP mais par un concurrent, en l’occurence Keolis. « C’est la première ligne de tram mise en concurrence ! », s’est-elle félicitée lors du voyage inaugural. Ce tram relie sur 10 km la Porte de Choisy, à Paris, à Orly-Ville , remplaçant sur l’essentiel de son parcours l’autobus le plus chargé de la RATP en banlieue, le 183. Il a coûté 404 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 75 millions pour les rames, fournies par Alstom. Île-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité régionale des transports, a entrepris de mettre en concurrence tout le réseau francilien d’ici à 2040. Avant cela, c’est le monopole de la SNCF sur son secteur qui va disparaître par étapes en Île-de-France, entre 2023 et 2033. L’autorité régionale doit aussi choisir des exploitants pour les futures lignes du métro du Grand Paris. « L’ouverture à la concurrence permet d’avoir des rendez-vous réguliers, ce qui permet de contrôler la qualité. Quand on a un opérateur qui exploite une ligne depuis tout le temps et jusqu’à l’éternité, on ne peut pas le sanctionner s’il n’est pas au niveau », a relevé Valérie Pécresse, promettant « beaucoup plus de qualité pour les voyageurs ». Source.
Commuters board a train, on December 9, 2019 at Gare du Nord suburban train station in Paris, during a strike of Paris public transports operator RATP employees over French government's plan to overhaul the country's retirement system, as part of a national strike.
Prise de vue: Lundi 9 décembre 2019, à 8 h 24. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/4, ISO 6400, Compensation: -1. Flash: non
En raison de la grève des transports en commun, les usagers ont souffert dans toute la France ce lundi 9 décembre 2019, mais c’est dans la capitale, à Gare du Nord, que les images de foule sont sans doute les plus marquantes. La station est la plus grande gare d’Europe, avec 700.000 voyageurs quotidiens, et réalise l’interconnexion entre métro, RER, trains de banlieue et grandes lignes. Un véritable “hub” qui pour les Franciliens s’est transformé en piège, alors qu’en ce cinquième jour de grève, le mouvement dans les transports en commun a été de nouveau très suivi. Les RER, notamment, qui connectent Paris et sa banlieue, ont sur certains tracés été particulièrement touchés: on comptait notamment dans la matinée entre un et deux RER D par heure. Une déficience qui, d’après la SNCF, ne devrait pas s’arranger dans l’avenir proche: le nombre de trains roulants mardi 10 décembre devrait être analogue à ce lundi. Source.
The CGT union railway workers gather in front of a banner "Let's demand the reopening of SNCF stations and ticket offices" as they take part in a demonstration of employees of the state-owned rail operator SNCF called by CG union on November 5, 2019 in front of the Gare du Nord in Paris to defend SNCF's internal public service, denounce their living and working conditions, closing lines and ticket counters.
Prise de vue: Mardi 5 novembre 2019, à 13 h 46. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 202 mots. À l’appel de la CGT, des cheminots se sont donné rendez-vous le 5 novembre 2019 après midi devant la Gare du Nord, à Paris, pour dénoncer d’incessantes réorganisations au sein de la SNCF, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation. Les syndicats CGT-cheminots, l’Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l’instauration d’un système "universel" par points et menace le régime spécial de la SNCF. La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement "fasse des concessions importantes". Comme le report de "la suppression du statut", un "geste fort", selon Laurent Brun. "On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident. Le vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devenant le 17e président de la SNCF. "Il faut qu’il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité", a déclaré Laurent Brun. La CGT n’a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. Source.
Railway worker wearing jacket of France's national state-owned railway company (SNCF) from the Chatillon TGV Technicentre speaks with press as he protests in front of the headquarters of the SNCF company, in Saint-Denis, near Paris, on October 29, 2019. Originally a local strike in Chatillon that was expressed without notice and without the approval of unions.This spontaneous movement risks calling others before the mobilization day of December 5th. 7 Atlantique TGV out of 10 did not circulate this Monday since the Montparnasse station.
Prise de vue: Mardi 29 octobre 2019, à 14 h 58. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 250, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 134 mots Après un rassemblement de moins de deux heures devant le siège de la SNCF à Saint-Denis, quelques dizaines de grévistes du technicentre de Châtillon ont voté la reconduction du mouvement social, débuté lundi 21 octobre 2019. De quoi entraîner de fortes perturbations sur la circulation des trains. Et cela devrait donc se poursuivre au cours des prochains jours. Une semaine après le début de la grève, les grévistes entendaient faire avancer le dialogue avec la direction, avec qui le contact est rompu depuis plusieurs jours. « On aurait pu sortir du conflit dès mercredi, mais il n’y a plus de contact depuis vendredi », expliquait Elvis Thoyer, gréviste du technicentre de Châtillon, en charge de la maintenance des systèmes de sécurité sur les trains. Une fin de non recevoir a été opposée aux grévistes. Source.
President of the Ile-de France regional council Valerie Pecresse (C, in red) visits the Salon des Entrepreneurs (Entrepreneurship fair) in Paris on February 6, 2019. Entrepreneurs' Fair Paris 2019 is a prominent and an international Fair related to different business services, one of the biggest entrepreneurship event in France. This event help the exhibitors to come together and showcase their most recent products and services along with increasing their visibility of the industry.
Prise de vue: Mercredi 6 février 2019, à 12 h 37. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 27 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/7.1, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 182 mots. La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse était présente à l’ouverture de l’édition 2019 du Salon des entrepreneurs, au Palais des Congrès, porte Maillot, à Paris, le 6 février 2019. Elle vient d’exprimer quelques réserves après l’annonce par la ministre des Transports que le Charles de Gaulle Express, le projet de nouvelle ligne ferrée reliant l’aéroport Charles de Gaulle à la capitale, verrait bien le jour. Élisabeth Borne, la ministre des Transports, a assuré mercredi matin sur France Bleu Paris, que les travaux du CDG Express ne perturberaient pas le RER B. Des propos qui ne suffisent pas à rassurer totalement Valérie Pécresse, qui n’est pas convaincue de la capacité de SNCF Réseau de réaliser le projet CDG Express d’ici à 2024 sans dégrader les conditions de circulation des 1,6 millions de voyageurs de l’axe nord ». Le préfet de région, Michel Cadot, doit rendre un rapport fin mars ou début avril sur le planning des chantiers et des interruptions de trafic durant la période 2020-2023.
French Junior Minister for the Digital Sector attached to Finance Minister in charge of Public Action and Accounts Mounir Mahjoubi (C) visits the Salon des Entrepreneurs (Entrepreneurship fair) in Paris on February 6, 2019. Entrepreneurs' Fair Paris 2019 is a prominent and an international Fair related to different business services, one of the biggest entrepreneurship event in France. This event help the exhibitors to come together and showcase their most recent products and services along with increasing their visibility of the industry.
Prise de vue: Mercredi 6 février 2019, à 16 h 31. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM; focale: 70 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/3.2, ISO 500, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 144 mots. Le secrétaire d’Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi a arpenté les stands de l’édition 2019 du Salon des entrepreneurs, au Palais des Congrès, porte Maillot, à Paris, le 6 février 2019. Alors que la désignation de Bilal Hassani pour représenter la France à l’Eurovision faisait le buzz, Mounir Mahjoubi, s’est indigné du « torrent d’insultes sur les réseaux sociaux » à l’égard du jeune chanteur androgyne. Le secrétaire d’État a donc décidé de réagir et a annoncé qu’il allait proposer une loi contre les contenus haineux en 2019. « Déjà plus de 1 500 tweets insultants, discriminants ou menaçants en raison de son orientation et/ou de son apparence », avait annoncé le collectif Urgence Homophobie, qui s’est associé à Stop Homophobie pour attaquer en justice « chaque personne qui a insulté, discriminé ou menacé » en ligne le jeune chanteur.
Employees of the Parisian metro company RATP members of French CGT union gather at the compagny headquarters in Paris, on April 19, 2018, during a demonstration by railway operators unions to demand better wages and improved working conditions for employees. The demonstration was a part of a multi branch day of protest called by French unions CGT and Solidaires against French President's policies amid a rail strike and spreading student sit-ins.
Va-t-on assister à une convergence des luttes entre la RATP et la SNCF ?
Au lendemain du vote écrasant des députés en faveur du projet de réforme de la SNCF que porte le gouvernement, c’est en tout cas l’ambition de la CGT. Premier syndicat représentatif au sein de l’opérateur historique du métro parisien, la CGT RATP a en effet déposé un préavis de grève « du mercredi 18 avril 2018 22 h 00 au samedi 21 avril 7 h 00 », à l’occasion de la journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel de la CGT et de Solidaires. Parallèlement, la centrale dirigée par Philippe Martinez mobilise tous azimuts. Ainsi, sa fédération Mines-énergies a-t-elle annoncé des coupures d’électricité ciblées dans les jours à venir. « Des assemblées générales seront organisées pour que les agents puissent décider collectivement des suites à donner au mouvement social », précise le communiqué de la confédération qui avait prévu un rassemblement devant le siège de la RATP, le jeudi 18 avril à 10 h 30 avant de rejoindre la manifestation des cheminots qui partait à 14 h de la gare Montparnasse pour rejoindre la place d’Italie.
Striking students hang a banner reading « Students, let us to derail the government with the railworkers » at the gate of Tolbiac campus in Paris on April 13, 2018 during a joint demonstration of students, railworkersl, post office workers and health workers to protest against planned reforms of the French government on April 13, 2018 in Paris.
Plusieurs centaines de cheminots, étudiants, personnels de santé et postiers ont manifesté vendredi 13 avril 2018 après-midi dans le 13e arrondissement de Paris pour protester notamment contre la réforme ferroviaire, Parcoursup et les suppressions d’emploi dans les hôpitaux publics parisiens. Sous le soleil, les manifestants ont défilé sans incident du métro Tolbiac à la gare d’Austerlitz. Cheminots, étudiants et postiers ont reçu le renfort de manifestants de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devant la Pitié-Salpêtrière, les cheminots en tête du défilé brandissant des drapeaux de SUD-Rail et de la CGT-Cheminots. Les postiers protestaient contre le licenciement, validé par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, d’un militant SUD-PTT, Gaël Quirante.
Cette manifestation intervient au troisième épisode d’une grève qui perturbait encore fortement le trafic ferroviaire vendredi, et au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron exprimant sa volonté d’ « aller au bout » d’une réforme « indispensable ».
Employee of the French state owned railway company SNCF holds a flare during a demonstration in front of the Gare de l’Est train station on April 3, 2018 in Paris, on the first day of a two day strike by railway workers. Staff at state rail operator SNCF walked off the job from 7.00 pm (1700 GMT) on April 2, the first in a series of walkouts affecting everything from energy to garbage collection. The rolling rail strikes, set to last until June 28, are being seen as the biggest challenge yet to the President's sweeping plans to shake up France and make it more competitive.
EXTRAIT : 135 mots. Plusieurs centaines de personnes ont défilé mardi 3 avril 2018 à Paris mais aussi dans plusieurs villes en soutien aux cheminots, au premier jour d’une grève au long cours contre la réforme de la SNCF. À Paris, les manifestants, en majorité des cheminots de SUD-Rail et de FO, mais aussi des étudiants, des agents hospitaliers, des enseignants et des salariés d’Air France, sont partis de la gare de l’Est en direction de la gare Saint-Lazare, sur fond de fumigènes, pétards et sirènes. Le premier jour de mobilisation contre la réforme de la SNCF s’est traduit mardi par la présence d’un TGV sur huit en moyenne, et un train régional sur cinq, beaucoup d’usagers ayant dû se rabattre sur des solutions alternatives comme le bus ou le covoiturage.
Employees of the French state owned railway company SNCF holding a banner reading « railway workers and users, let us resist together for a real public service » demonstrate in front of the Gare de l’Est railway station in Paris on March 22, 2018 to protest against French government's string of reforms. Thousands of French train drivers, teachers and air traffic controllers were set to go on strike on March 22, 2018 in a major day of protest against French President's reform drive. The walk-outs and demonstrations are the latest test of strength for the 40-year-old centrist leader as he pushes ahead with a new phase of his agenda to overhaul the state railways and other public services
La mobilisation a été massive ce jeudi 22 mars 2018 à la SNCF avec plus de 35 % de grévistes, éclipsant celle dans la fonction publique, qui est restée limitée. Ce devait être la journée des fonctionnaires lorsqu’en février, sept de leurs fédérations sur neuf (toutes sauf la CFDT et l’UNSA) avaient décidé de les appeler à se mobiliser ce jeudi sur les salaires, l’emploi et les services publics. Mais les cheminots leur ont volé la vedette. Le contraste entre les deux défilés parisiens qui ont convergé place de la Bastille a résumé à lui seul la journée. Ambiance calme et plutôt âgée du côté de la fonction publique, plus jeune et plus dynamique du côté de la SNCF. Les casseurs eux-mêmes, présents en nombre, ne s’y sont pas trompés, qui ont choisi d’aller plutôt parasiter les cheminots, ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de canon à eau et grenades lacrymogènes.
The president of French nationalist party "Les Patriotes", Florian Philippot (C), visits the 55th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition center on February 27, 2018 in Paris.
Interrogé au Salon de l’agriculture, le 27 février 2018, le président des Patriotes, Florian Philippot, soutient les mouvements sociaux pour mettre un « coup d’arrêt au projet global de démantèlement de la France , annonçant que son mouvement soutiendrait les « mouvements sociaux, à commencer par celui de la SNCF, pour faire le lien entre le Frexit et les luttes sociales ». Dans le viseur de l’ancien vice-président du Front national, outre la réforme de la SNCF annoncée par le gouvernement, « celle de la loi Travail selon la même méthode antidémocratique, qui elle-même s’ajoute au Ceta ou aux négociations avec le Mercosur, menaçant gravement notre agriculture ». « Autant de dossiers qui impliquent directement les politiques de l’Union européenne mais dont personne, étonnamment, ne veut parler ».
La gare parisienne a fermé ses portes samedi 18 et dimanche 19 mars 2017 pour mettre en fonctionnement sa tour de contrôle ferroviaire. Un événement inédit qui a demandé des années de préparation. Ce week-end, aucun train de grandes lignes n’arrivait ni ne repartait de la gare de Lyon. Un défi d’organisation : d’ordinaire 980 trains y passent chaque jour. Le RER A et les lignes de métro 1, 6 et 14 ont cependant continué à circuler. Côté transilien, les lignes D et R étaient en partie fermés. Mais la gare est restée ouverte au public : « Quelques commerces seront ouverts, et les guichets pourront accueillir les clients », expliquait la SNCF. De plus, « 700 agents seront mobilisés dans les gares, des agents d’escale mais aussi 200 “gilets rouges” pour informer la clientèle ».Pour les voyageurs en tout cas, des parcours alternatifs étaient mis en place pour assurer le service. Pour aller à Lyon, il fallait, par exemple, prendre son train à Marne-la-Vallée. Pour aller dans le Sud-Est (Valence, Nîmes, Montpellier, Perpignan), il était nécessaire de se rendre à Paris-Montparnasse et à Massy TGV.
Cette fermeture exceptionnelle devait permettre de remplacer deux postes d’aiguillage datant des années 1930, afin de les intégrer à un réseau totalement informatisé. Il s’agissait également de mettre en fonctionnement une nouvelle tour de contrôle à Savigny-sur-Seine, en banlieue parisienne, pour contrôler la commande de ces postes d’aiguillage. Un chantier pour lequel la SNCF a investi 200 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans un vaste plan d’informatisation de la gestion de la circulation ferroviaire sur tout le territoire par la SNCF. En automatisant ces opérations, l’idée est de centrer la mission des aiguilleurs sur la gestion des imprévus, mais aussi de disposer « d’une information plus précise sur la localisation des trains », selon l’entreprise publique. Dans toute la France, la gestion de 1 500 postes d’aiguillage devrait, à terme, être centralisée et automatisée dans des tours de contrôle ferroviaire comme celle-ci. Deux nouvelles tours de contrôle seront installées en Ile-de-France dans les prochaines années, à Nanterre et à Pantin, à l’horizon 2020. Une tour a également été mise en fonctionnement à Saint-Denis, le week-end dernier.
Gare de Lyon train station closes on March 18, 2017 in Paris as a switch-over takes place from the signal box at the station to a new signalling centre at Vigneux-sur-Seine, 10 miles south of the terminus. All SNCF main-line trains have been diverted to other stations, or cancelled over the weekend.
Le trafic des trains en Ile-de-France était toujours « critique » samedi 4 juin 2016 matin en raison des intempéries, selon la SNCF, qui explique que la reprise va « prendre du temps », avant de « pouvoir réparer ». Guillaume Pepy, le dirigeant de la compagnie, ne prévoit pas de retour à la normale avant la « deuxième partie de la semaine prochaine ». « Le jour où la voie sera à sec, quand la décrue sera faite, il faudra 48 heures de travaux pour remettre en service normal, donc ça signifie qu’il faut compter sur un trafic normal dans la deuxième partie de la semaine prochaine », a-t-il expliqué. La SNCF « est un peu dans la même situation que les personnes qui ont eu une maison inondée, ils y reviennent et ils ont des travaux à réaliser. On va être dans cette situation sur les voies pour vérifier les installations, faire des réparations, mais aussi sur les trains car certains ne peuvent pas être entretenus, donc ça va prendre du temps de pouvoir réparer, de pouvoir faire cette maintenance, avant de pouvoir avoir une circulation normale sur l’Ile-de-France », avait expliqué un peu plus tôt à la presse Alain Krakovitch, directeur général SNCF Transilien, en gare d’Austerlitz. Mais « ce qui est sûr, c’est qu’avant cette reprise il faudra vérifier toutes les installations », a-t-il précisé.Interrogé sur le coût de ces intempéries pour la SNCF, Alain Krakovitch a expliqué qu’il était « impossible de le définir à ce stade ». Selon Didier Bense, directeur général SNCF Réseau Ile-de-France, la SNCF dispose de « 1 500 gilets rouges dans toutes les gares d’Ile-de-France, 2 000 personnes dans les services de maintenance qui travaillent sur l’ensemble des voies pour accélérer cette reprise en service dans de bonnes conditions ».
Workers are seen on the RER C railway in Paris on June 3, 2016 as the rain-swollen river Seine in Paris reached its highest level in three decades, spilling its banks and prompting the Louvre museum to shut its doors and evacuate artworks in its basement. Parisians were urged to avoid the banks of the river which was expected to reach a peak of six metres (19 feet), while deadly floods continued to wreak havoc elsewhere in France and Germany.
Les Frigos est un ancien bâtiment frigorifique construit en 1921 à Paris, puis désaffecté et loué depuis 1980 à des artisans et artistes. Unique en son genre, il regroupe 14 professions différentes réparties sur 87 ateliers abritant 120 professionnels de tous domaines : peintres, sculpteurs, photographes, architectes, éditeur, entreprises, couturière/styliste, luthier… Chaque année, plus de 3 000 viennent s’y former. Pourtant, les Frigos ont failli disparaître en 1992 lors de la construction du nouveau quartier Paris Rive Gauche autour de la Bibliothèque Nationale de France. La farouche volonté des occupants d’y rester l’a emporté. Outre le nom du bâtiment, quelques indices témoignent encore aujourd’hui de l’histoire des Frigos. Sur le parking de l’entrée, un rail rappelle que le bâtiment construit en 1921 accueillait à l’époque des trains chargés de denrées. Les ateliers qui remplacent aujourd’hui les vastes chambres froides en ont d’ailleurs conservé les portes épaisses. Avec le déménagement des halles de Paris à Rungis à la fin des années 1960, les Frigos perdent leur vocation initiale. Le bâtiment devient une friche jusqu’en 1985. Cette année-là, la SNCF — propriétaire des lieux — en confie la gestion à une agence immobilière. Des dizaines d’artistes, d’artisans et d’entrepreneurs viennent peupler les murs. « La SNCF a eu la bonne idée de louer à bas prix tout en nous foutant la paix », lance France Mitrofanoff, peintre historique des Frigos. L’édifice n’ayant pas ou peu changé en six décennies, les premiers locataires durent d’abord le transformer en lieu de vie. « Chaque occupant a fait ses propres travaux », se souvient Gérard Amsellem, qui possède son atelier au premier étage. Les fenêtres, creusées dans des murs de 70 cm d’épaisseur, témoignent de cette improvisation. Il fallut ensuite installer l’eau et l’électricité. Les années 1990 marqueront le début de la contestation au sein des Frigos. Un nouveau quartier doit alors émerger dans ce que l’on va désormais appeler la zone d’aménagement concertée Paris-Rive-Gauche. Face à la menace d’une démolition pure et simple des Frigos, deux associations de locataires se forment. Le concours lancé par la Ville pour redessiner le secteur est finalement remporté par Christian de Portzamparc, dont le projet prévoyait le maintien du bâtiment. Les Frigos sont sauvés. En 2004, la mairie de Paris devient propriétaire des lieux après l’envoi par le précédent bailleur Réseau ferré de France d’une mise en demeure d’acquérir. « La Ville est devenue propriétaire sous la contrainte », déplore Jean-Paul Réti, président d’une association de locataires.
Les Frigos is a city-owned building-turned-artists’-squat in the 13th arrondissement not far from the Seine. Built in 1921, Les Frigos used to be a hangar for refrigerated railway wagons. It closed down and was abandoned until the end of the ’60s.
Données techniques de cette photo :: Ouverture: ƒ/8 Appareil photo: Canon EOS-1D X Prise de vue: 15 juin 2014 Flash actif: non Focale: 70 mm ISO: 2000 Localisation: 48° 50.6815′ 0″ N 2° 22.4311′ 0″ E Vitesse d’obturation: 1/320 s
12 photos sur 17 : cliquez sur la première vignette
Pour la 5e journée de grève consécutive des cheminots, le trafic ferroviaire restait très perturbé le dimanche 15 juin 2014 dans les gares parisiennes de Saint-Lazare, Austerlitz et gare de Lyon, avec un train sur deux en moyenne sur les grandes lignes. Malgré l’appel du Premier ministre, Manuel Valls, à dialoguer et à « arrêter » le mouvement à la veille des premières épreuves du bac, les cheminots ont décidé, lors de leurs assemblées générales, de reconduire la grève pour le lundi 16 juin, selon la CGT. La fédération SUD-Rail avait déjà reconduit la grève « dans la plupart des cas jusqu’à lundi ». Le conflit porte sur la réforme ferroviaire qui sera examinée à partir de mardi par les députés.
Grève et manifestation à France Télévisions Jeu 07.11.2013. L’appel à la grève à France Télévisions, lancé par les syndicats (CGT, CFDT, FO et SNJ) pour 24 heures à partir de mercredi 6 novembre 2013 minuit, a...