Interrogé au Salon de l’agriculture, le 27 février 2018, le président des Patriotes, Florian Philippot, soutient les mouvements sociaux pour mettre un « coup d’arrêt au projet global de démantèlement de la France , annonçant que son mouvement soutiendrait les « mouvements sociaux, à commencer par celui de la SNCF, pour faire le lien entre le Frexit et les luttes sociales ». Dans le viseur de l’ancien vice-président du Front national, outre la réforme de la SNCF annoncée par le gouvernement, « celle de la loi Travail selon la même méthode antidémocratique, qui elle-même s’ajoute au Ceta ou aux négociations avec le Mercosur, menaçant gravement notre agriculture ». « Autant de dossiers qui impliquent directement les politiques de l’Union européenne mais dont personne, étonnamment, ne veut parler ».
Tag: "mercosur"
EXTRAIT : 220 mots. L’Élysée s’attendait à un accueil mouvementé, ça n’a pas raté. Pour sa première visite au Salon de l’Agriculture en tant que président de la République, Emmanuel Macron a été copieusement sifflé par des manifestants samedi 24 février 2018 au matin, alors que le monde agricole traverse une période incertaine, dans l’attente de certaines décisions comme l’accord commercial avec le Mercosur, les états généraux de l’alimentation ou l’avenir de la politique agricole commune (PAC).
Une inquiétude que le chef de l’État a rapidement pu mesurer. Dès son arrivée dans le grand pavillon de la Porte de Versailles, il a été accueilli par quelques sifflets, des applaudissements tout aussi timides, mais surtout par de jeunes agriculteurs déguisés en animaux de ferme. Après avoir pris le temps de répondre aux agriculteurs mécontents, le chef de l’État a commencé sa visite dans un calme précaire. C’est à la sortie du stand des bovins que le cortège présidentiel a été soudainement noyé par de longs sifflets. (…) De nouveau sifflé une demi-heure plus tard à l’entrée des stands porcins, le président a interpellé les manifestants. « Je vous engueule parce que je n’aime pas qu’on me siffle derrière. Après je viens vous voir et on s’explique », leur a-t-il promis.
Une inquiétude que le chef de l’État a rapidement pu mesurer. Dès son arrivée dans le grand pavillon de la Porte de Versailles, il a été accueilli par quelques sifflets, des applaudissements tout aussi timides, mais surtout par de jeunes agriculteurs déguisés en animaux de ferme. Après avoir pris le temps de répondre aux agriculteurs mécontents, le chef de l’État a commencé sa visite dans un calme précaire. C’est à la sortie du stand des bovins que le cortège présidentiel a été soudainement noyé par de longs sifflets. (…) De nouveau sifflé une demi-heure plus tard à l’entrée des stands porcins, le président a interpellé les manifestants. « Je vous engueule parce que je n’aime pas qu’on me siffle derrière. Après je viens vous voir et on s’explique », leur a-t-il promis.