Jean Ping, l’ex-candidat à la présidence du Gabon, ancien ministre des Affaires étrangères de ce pays, président de l’Assemblée générale des Nations unies, et président de la commission de l’Union africaine jusqu’en 2013, a été accueilli par une foule en liesse à Paris, le 29 octobre 2016. Pour sa première sortie du Gabon depuis les élections présidentielles de son pays, Jean Ping a en effet choisi de se rendre au Trocadéro, où il a pris la parole devant la diaspora gabonaise, très mobilisée depuis le scrutin. Mercredi, deux jours avant l’arrivée de Jean Ping à Paris, le Parlement européen évoquait justement la présidentielle gabonaise. « Cette élection a été manipulée », a alors martelé à Bruxelles le social-démocrate allemand Jo Leinen, qui dirigeait la délégation parlementaire européenne venue observer le scrutin d’août. « J’ai gagné ces élections de manière claire et tout le monde le sait », commente Jean Ping, qui reste étonnamment confiant sur l’issue du bras de fer en cours au Gabon.
Jean Ping, the former candidate for president of Gabon, former Foreign Minister of Gabon, former President of the United Nations General Assembly and former President Commission of the African Union, is greeted by a cheering crowd in Paris, France on October 29, 2016.
Un portrait géant de l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, disparu le 5 décembre 2013, a été accroché la journée du 6 décembre 2013 et la matinée du 7 sur la façade du ministère des Affaires étrangères, un hôtel du XIXe siècle sur les bords de la Seine, en hommage à un « serviteur très exceptionnel de la paix et de la fraternité », a expliqué le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
Une centaine de personnes ont manifesté le samedi 24 août 2013 sur l’esplanade des Invalides, au centre de Paris, en face du ministère des Affaires étrangères, pour dire « A bas l’armée » et réclamer le retour au pouvoir du président islamiste déchu Mohamed Morsi. Mohamed Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte, issu des rangs des Frères musulmans, a été renversé et arrêté le 3 juillet 2013 par l’armée égyptienne, dirigée par le général Abdel Fattah al-Sissi. Les manifestants, hommes, femmes voilées pour la plupart, et enfants, brandissaient des drapeaux égyptiens mais aussi quelques syriens et algériens, des photos de victimes des violences, des portraits du président déchu et un slogan sur fond jaune : « Silence kills ».
Les sept Français de la famille Moulin-Fournier, dont quatre enfants, libérés vendredi 19 avril 2013 sains et saufs après deux mois de captivité aux mains du groupe islamiste Boko Haram au Nigeria, sont arrivés samedi 20 avril 2013. Ils ont atterri en provenance de Yaoundé à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris, où le président François Hollande est venu les accueillir. La famille Moulin-Fournier a voyagé à bord du Falcon du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui a fait un aller et retour au Cameroun pour aller les chercher. L’appareil s’est posé à 6 heures sur le tarmac où attendaient aussi une dizaine de membres de la famille des ex-otages et une soixantaine de journalistes. Les sept anciens otages, souriants, des couvertures sur les épaules pour se protéger du froid vif du petit matin, sont descendus de l’avion et sont tombés immédiatement dans les bras de leurs proches, avant de s’acheminer vers le pavillon d’honneur. Très peu d’informations ont filtré sur les conditions de cette libération, annoncée dès vendredi matin par la présidence camerounaise. François Hollande, qui avait remercié vendredi les autorités camerounaises et nigérianes ayant « travaillé à cette issue heureuse », avait fait valoir que « c’est en étant le plus discret possible que nous pouvons être les plus efficaces ».