Huit mois après sa dernière mobilisation, la « Manif pour tous » a rassemblé dimanche 2 février 2014 à Paris entre 80.000 (préfecture de Police) et 500.000 (organisateurs) personnes. De nombreuses personnalités politiques étaient présentes dans le cortège dont Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National à la mairie de Paris, Christine Boutin, présidente d’honneur du Parti Chrétien Démocrate, ainsi que le député UMP Henri Guaino.
Après la mort d’Antoine, 20 ans, tué d’un coup de couteau dans les jardins du Trocadéro à Paris (16e) dans la nuit du 31 décembre 2013 au 1er janvier 2014, une cérémonie était organisée le vendredi 3 janvier 2014 à Paris pour lui rendre hommage. Une manifestation lancée la veille sur Facebook et destinée aux amis et aux soutiens de la victime, mais à laquelle était surtout présent Wallerand de Saint-Just, candidat Front National aux municipales à Paris, qui a déposé quelques fleurs. À ce jour, l’enquête reste difficile et les policiers de la brigade criminelle poursuivent l’analyse des images des caméras de vidéoprotection du Trocadéro et également celles des transports parisiens.
Le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just, était présent sur les Champs-Élysées à l’occasion des commémorations du 11 novembre. Accompagné d’une cinquantaine de militants et de sympathisants, il a été entouré d’un cordon policier qui a emmené le groupe rue de Balzac, avant d’être libéré peu de temps avant l’arrivée du Président de la République. Certains militants ont été arrêtés puis conduits au commissariat de police de la rue de l’Evangile. Wallerand de Saint-Just assure que ses militants n’ont pas participé aux huées et aux sifflets contre François Hollande : « Une cérémonie ce n’est pas une manifestation, même si nous comprenons l’exaspération des Français ». Il assure également avoir prévenu la préfecture de police le vendredi 8 novembre 2013 de leur regroupement. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé lundi les arrestations « arbitraires » de militants frontistes sur les Champs-Elysées et rejeté toute responsabilité dans les incidents qui ont émaillé les cérémonies du 11 novembre.