People gather outside the French Ministry for Solidarity and Health in Paris on January 30, 2018 during a national day of action and strike by EHPAD (Establishment for the Housing of Elderly Dependant People) workers to demand more resources for the care of the elderly. Données techniques de cette photo.Prise de vue: Mardi 30 janvier 2018, à 14 h 03. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/640 s, f/5, ISO 250, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
Personnels des maisons de retraite, familles de résidents, retraités : plusieurs milliers de personnes ont participé ce mardi 30 janvier 2018 à des rassemblements organisés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour s’occuper « dignement » des personnes âgées, une mobilisation inédite. À l’appel d’une large intersyndicale (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD), avec le soutien de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et d’associations de retraités, des débrayages étaient prévus dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et dans des services d’aide et de soins à domicile. Le plus grand rassemblement avait lieu à Paris, où plusieurs centaines de personnes se tenaient à proximité du ministère des Solidarités et de la Santé.
Demonstrators protest , on January 1st, 2018 in Paris, in front of the former Val de Grace hospital, closed by the French Defence ministry, to ask that these buildings serve as shelter for the homeless. French President Emmanuel Macron said in July, 2017, he wanted ‘emergency shelters everywhere for homeless migrants by the year’ but while failing that target, with thousands continuing to sleep rough in cities and woodlands, the government is now focussing on tougher measures to expel migrants. Données techniques de cette photo.Prise de vue: Lundi 1er janvier 2018, à 15 h 12. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/320 s, f/8, ISO 1600, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT : 132 mots. Une centaine de personnes se sont rassemblées à l’appel de l’association Droit au logement (DAL) le lundi 1er janvier 2018 devant l’entrée de l’ancien hôpital militaire du Val de Grâce à Paris pour demander à Emmanuel Macron d’y accueillir des familles mal-logées. « Emmanuel Macron doit, en tant que chef des armées, demander à l’armée de mettre cet hôpital militaire à la disposition des sans-abris », a déclaré sur place; à des journalistes le porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud. « Ce serait une bonne nouvelle pour les Français que le président de la République dise : j’ouvre le Val de Grâce pour les sans-abris et commence à tenir sa parole, qu’il n’y ait plus personne à la rue », a dit M. Eyraud…
Ils étaient plusieurs milliers en marche dans Paris « pour la justice et la dignité » ce dimanche 19 mars 2017. Leur objectif : dénoncer les violences policières, à cinq semaines de la présidentielle et un mois et demi après le déclenchement de l’affaire Théo, du nom de ce jeune homme dont l’interpellation brutale a provoqué d’importantes manifestations en février. C’était la deuxième fois, après octobre 2015, que cette marche, à l’initiative de familles de victimes, était organisée dans la capitale. Mais au lendemain de l’agression de militaires à l’aéroport d’Orly,
un important dispositif de sécurité a été mis en place. Parti de la place de la Nation à 14 h, le cortège s’est rendu place de la République, pour assister à un concert de 18 h à minuit. À l’arrière du cortège, plusieurs centaines de personnes portant capuches, cache-nez et lunettes noires ont tiré des fumigènes de façon sporadique. Quelques vitrines d’établissements bancaires ont été cassées, tandis que des projectiles, dont des cocktails molotov, ont été lancés sur des représentants des forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes.
People take part in a demonstration called by the families of the victims of alleged police brutality, LDH, the Mrap, CGT and FSU against police brutality, discrimination and racism in Paris on March 19, 2017.
Deux ans après sa dernière manifestation d’envergure, le collectif La Manif pour tous avait appelé à défiler dans les rues de Paris, le dimanche 16 octobre 2016. Comme lors des précédents rassemblements, les estimations de la participation ont été très divergentes. Selon la préfecture de police, entre 23 000 et 24 000 personnes ont marché de la porte Dauphine au Trocadéro. Les organisateurs en ont annoncé quant à eux au moins 200 000. En 2012 et 2013, des rassemblements similaires avaient réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, suivis d’un net essoufflement après le passage de la loi en mai 2013. En 2014, l’écart d’estimations était encore flagrant, de 70 000 pour la police à 500 000 pour les organisateurs. Le mot d’ordre de la manif ? « Ne plus subir », réclamer l’abrogation de la loi Taubira qui autorisait le mariage pour les homosexuels et crier son hostilité à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), interdite en France. Le mouvement met aussi l’accent sur le thème de la filiation et espère que le contexte politique actuel en France favorisera la mobilisation. Dans le cortège, la foule était largement composée de familles et les couleurs étaient celles du drapeau tricolore et le rose et bleu.
Participants waves flags as they take part in a demonstration organised by the movement ‘La Manif pour tous’ against what are seen as ‘new offensives against the family and education’, in Paris on October 16, 2016.
Marion Maréchal-Le Pen sur le Mariage pour tous : « Il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre »
Présente le 16 octobre 2016 au défilé parisien de la Manif pour tous, la députée FN s’est fait le relais des craintes des manifestants sur la GPA et la PMA. Pour ce rassemblement, l’organisation pouvait compter sur la présence de plusieurs politiques, parmi lesquels Marion Maréchal-Le Pen (FN), qui a rappelé sa volonté d’abroger la loi Taubira. « Nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi (…) Ces thématiques n’ont jamais véritablement quitté le débat », juge la députée du Vaucluse, au micro d’Europe 1. « Et même si nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, il s’agit aussi de traiter le sujet des mères porteuses et de la PMA ‘sans père’ et donc à ce titre, il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre, sans parler de toutes les attaques fiscales à répétition que le gouvernement a menées contre les familles durant ce mandat ». PMA « sans père » et GPA sont ainsi vues comme des avatars de la loi Taubira. Quand bien même le gouvernement s’est opposé à de multiples reprises au recours aux mères porteuses. Et que la gauche n’a pas encore autorisé la PMA pour les couples de lesbiennes.
French far-right Front national MP Marion Maréchal Le Pen gives a speech during a protest organized by La Manif pour tous in Paris on October 16, 2016.
Quelques centaines d’opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont défilé pacifiquement le 16 janvier 2016 dans les rues de Paris, entre Ménilmontant et Bastille, pour protester une nouvelle fois contre ce projet, plus particulièrement contre la procédure d’expulsion d’une quinzaine d’habitants historiques du site de Notre-Dame-des-Landes. Onze familles, anciens propriétaires ou locataires de maisons rétrocédées à Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du groupe Vinci et concessionnaire du site, et quatre exploitants agricoles qui ont refusé de vendre leurs terres à l’amiable, ont été assignés en référé mercredi devant le juge de l’expropriation du tribunal de grande instance de Nantes. AGO réclame leur expulsion immédiate, assortie d’une astreinte journalière de 200 à 1.000 euros et d’une mise sous séquestre de leurs biens et cheptels s’ils n’obtempèrent pas. La décision sur leur expulsion a été mise en délibéré au 25 janvier.
Five demonstrators hold a banner reading Yes to the blocking, no to the carnage as they participate in a gathering in Paris on January 16, 2016 against Notre-Dame-des-Landes’s inhabitants expulsion where a new airport is to be constructed.
A l’appel du collectif « Justice pour les victimes de la route », des familles et proches de victimes de la délinquance routière se sont rassemblées le 16 mai 2015 à Paris, pour demander une plus grande fermeté de la justice dans les peines infligées aux conducteurs à l’origine de drames de la route. Les familles ont été rejointes devant l’Assemblée nationale par le député Nicolas Dupont-Aignan, président du parti « Debout la France ». Le nombre de morts sur les routes a augmenté de 3,7% en 2014 par rapport à 2013. Au total, 3 388 personnes ont péri dans des accidents de la route, soit 120 de plus que l’année précédente, qui avait marqué un record à la baisse depuis 1948, année des premières statistiques.
Families gathered on May 16th, 2015 in Paris for the recognition of the victims of road accidents. They hold signs with portraits and first names of relatives died on the road. The number of deaths on roads in France climclimbed in 2014 to 3388.
Un rassemblement spontané a eu lieu le samedi 2 mai 2015 après midi à Trappes, dans les Yvelines, où un adolescent de 14 ans a trouvé la mort la veille, tué par balles en pleine rue. Un hommage organisé dans l’Espace Anatole France, non loin du lieu où s’est déroulé le drame, et où se sont rendus la famille et les proches de la victime. Les coups de feu ont éclaté vendredi à 15 h 30 au square Albert-Camus de Trappes, une ville de banlieue populaire, théâtre, depuis plusieurs semaines, d’échauffourées et de règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Une douzaine de douilles ont été retrouvées sur place. Les auteurs, dont on ignore le nombre, ont pris la fuite à bord d’une Renault Clio noire avant d’abandonner et d’incendier leur véhicule retrouvé par les gendarmes à Beynes, à quelques kilomètres de Trappes. Le maire de Trappes Guy Malandain, a évoqué un garçon « adorable » qu’il « connaissait bien » en parlant de Moussa devant les médias.
Des milliers de personnes ont manifesté dimanche 18 novembre 2012 après-midi à Paris contre le mariage homosexuel à l’appel de l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes, pour qui ce projet de loi du gouvernement socialiste « mènera à toutes les dérives ». Les protestataires ont défilé du ministère de la Famille, dans le VIIe arrondissement, jusqu’à l’Assemblée nationale, derrière une large banderole sur laquelle était écrit « Un papa, une maman, pour tous les enfants ». Parmi les manifestants figuraient de nombreux jeunes, mais aussi des prêtres en soutane, des retraités et des familles, brandissant pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge, des croix chrétiennes ou des banderoles siglées de fleurs de lys. La manifestation intervient au lendemain d’un premier mouvement d’une ampleur rare qui a réuni plus de 100.000 personnes contre ce projet. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a dit « respecter l’inquiétude » des manifestants mais a affirmé que le gouvernement « ne renoncerait pas » à son projet de loi.