Quelques centaines d’opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont défilé pacifiquement le 16 janvier 2016 dans les rues de Paris, entre Ménilmontant et Bastille, pour protester une nouvelle fois contre ce projet, plus particulièrement contre la procédure d’expulsion d’une quinzaine d’habitants historiques du site de Notre-Dame-des-Landes. Onze familles, anciens propriétaires ou locataires de maisons rétrocédées à Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du groupe Vinci et concessionnaire du site, et quatre exploitants agricoles qui ont refusé de vendre leurs terres à l’amiable, ont été assignés en référé mercredi devant le juge de l’expropriation du tribunal de grande instance de Nantes. AGO réclame leur expulsion immédiate, assortie d’une astreinte journalière de 200 à 1.000 euros et d’une mise sous séquestre de leurs biens et cheptels s’ils n’obtempèrent pas. La décision sur leur expulsion a été mise en délibéré au 25 janvier.
Five demonstrators hold a banner reading Yes to the blocking, no to the carnage as they participate in a gathering in Paris on January 16, 2016 against Notre-Dame-des-Landes’s inhabitants expulsion where a new airport is to be constructed.
Sur le site de Michel Stoupak : l’article.