© Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Dimanche 24 novembre 2013, à 14 h 23. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: TS-E17mm f/4L ; focale: 17 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/12e de s, ƒ/8, ISO 200. Flash: non
La véritable histoire du 91 quai de la Gare commence juste après 14-18. Nous sommes rive gauche, à trois kilomètres de Notre-Dame, à la hauteur du Pont de Tolbiac. En face, de l’autre côté du fleuve s’étendent les entrepôts de Bercy. La Compagnie Ferroviaire de Paris-Orléans entreprend la construction des « Frigos ». La gare Frigorifique de Paris-Ivry voit ainsi le jour en 1921. A la fin des années soixante, la disparition des Halles de Paris et l’ouverture du marché de Rungis entraînent l’arrêt de l’activité des entrepôts frigorifiques qui, dès lors, sont quasiment laissés à l’abandon durant une quinzaine d’années.
La SNCF, propriétaire des lieux depuis 1945, autorisa la location d’un premier lot de quinze « surfaces » en 1980. Dès lors, toute une population d’artistes investit cette friche industrielle. Pourtant, dans un bâtiment en partie muré, squatté, en tout cas sinistré, il fallait une bonne dose d’optimisme pour y installer, même en toute légalité, son atelier.
En 1985, une agence de gestion immobilière proposa à la SNCF de gérer ce patrimoine, alors destiné à une probable démolition. Ainsi, de ce lieu isolé, apparemment en perdition, naquit un village peuplé de créateurs et d’entrepreneurs. Aujourd’hui les Frigos représentent le pôle artistique de l’aménagement urbain regroupé sous le nom de Paris rive gauche.
La SNCF, propriétaire des lieux depuis 1945, autorisa la location d’un premier lot de quinze « surfaces » en 1980. Dès lors, toute une population d’artistes investit cette friche industrielle. Pourtant, dans un bâtiment en partie muré, squatté, en tout cas sinistré, il fallait une bonne dose d’optimisme pour y installer, même en toute légalité, son atelier.
En 1985, une agence de gestion immobilière proposa à la SNCF de gérer ce patrimoine, alors destiné à une probable démolition. Ainsi, de ce lieu isolé, apparemment en perdition, naquit un village peuplé de créateurs et d’entrepreneurs. Aujourd’hui les Frigos représentent le pôle artistique de l’aménagement urbain regroupé sous le nom de Paris rive gauche.
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