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Lors de mon dernier séjour chez tonton pour les fêtes, ma seule sortie a été la promenade pédestre traditionnelle au centre-ville de Lyon. Après le passage obligé à la FNAC (achat d'un stylet pour smartphone), j'ai « fait la rue de la Ré », vieille expression lyonnaise qui signifie parcourir l'artère à pied de son début à sa fin, aller et éventuellement retour. J'ignore si cela se dit encore de nos jours.
Ils ont préféré Saint Louis Arrêt devant le 73 où j'ai habité un an ou deux. Je ne reconnais pas les lieux. Il me semble que cette entrée était sous l'avancée d'un bar et du cinéma Majestic attenant. Alors que sur internet je retrouve des photos de la plupart des cinémas disparus, impossible de mettre la main sur une vue de cette portion de rue. Les grandes fenêtres du premier étage me mettent le doute. Ces fenêtres étaient peut-être, elles aussi, sous l'avancée. Une photo plus ancienne du n° 73, en noir et blanc, montre l'existence d'un balcon au dessus de l'imposte, balcon que je n'ai pas connu. La légende indique que l'immeuble date du XVIIIe siècle. Je ne le croyais pas si vieux. L'inscription gravée au-dessus de la porte aurait pu légitimement être mon nom, mais ils ont préféré dédier la maison à Saint Louis sous prétexte, j'imagine, que le roi féru de croisades a fait étape plusieurs fois à Lyon de son vivant et qu'après sa mort, à Tunis, ses restes ont séjourné à la cathédrale Saint-Jean.
La Garonne recoule à Lyon Arrivé au bout de la rue de la République, tu tournes à gauche, avant (rue Joseph-Serlin) ou après (rue Puits-Gaillot) l'arrière de l'hôtel de ville et tu tombes sur la place des Terreaux. La fameuse fontaine représentant la Garonne et ses affluents, œuvre de Bartholdi, est de retour après réparation. L'eau recoule, c'est cool ! Je filme.
Deux établissements que j'ai bien fréquentés Le Moulin Joli, le café qui fut mon quartier général et celui de ma bande, est en travaux. Il s'appelle maintenant Le Moulin 1883. C'est moins joli, mais c'est raccord avec la décoration intérieure. Ne faudrait pas qu'ils la modernisent ! Je m'y arrêtais souvent, cette année universitaire 1965-1966, quand je n'avais pas envie de traverser le Rhône pour rejoindre la fac. Pour le retour vers la place Bellecour je choisis, entre plusieurs options, d'emprunter la rue Paul-Chenavard qui devient la rue de Brest après la place et l'église Saint-Nizier. Ironie du sort, il y avait dans la rue de Brest, bien avant que je m'installe en Bretagne, un petit hôtel où logeait une connaissance que je n'avais pas perdue, contrairement au président Félix Faure. L'établissement n'existe plus. Je le rejoignais à pied, nuitamment, en toute clandestinité (enfin, je crois), depuis Vaise. 3,2 km à l'aller, 3,2 km au retour. Quand on a la santé !
Encore une fontaine La rue de Brest se termine place des Jacobins, parée de sa fontaine éponyme que je ne suis pas foutu de filmer en entier avec mon smartphone. Regret de ne pas avoir pris mes appareils. La rue Gasparin m'amène jusqu'à la place Bellecour, son Louis XIV équestre et son parking souterrain Indigo. Retour à Chazay d'Azergues en voiture automobile.
La ville de Bordeaux, où Mac-Mahon avait lancé son célèbre “Que d’eau ! Que d’eau !", suite à des inondations en 1875, avait renoncé à la commande. Trop cher, avait-elle estimé. Lyon, qui avait les moyens à l’époque, a sauté sur l’opportunité. J’avais déjà évoqué le sujet dans l’article sur la place des Terreaux du 21.05.2015. Le lien est sous l’article ci-dessus.