Il y a bien une quinzaine de châteaux dans les environs de Castelsarrasin. D'où mon étonnement de n'en trouver que deux sur mes cartes postales anciennes. Le château féodal de Terrides (avec ou sans s) est le plus représenté. Situé dans la commune de Labourgade, il est devenu un hôtel avec espace de réception, restaurant à l'ancienne et piscine à débordement. Le château de Sainte-Livrade, à Moissac, est privé et ne se visite pas.
Les balades de la D.R.E.B
La D.R.E.B (Découvrir ou Redécouvrir Ensemble à Boudou) est une association particulièrement dynamique qui, entre autres activités, organise des visites des communes et hameaux autour de Boudou (Tarn-et-Garonne).
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Lors de mon dernier séjour chez tonton pour les fêtes, ma seule sortie a été la promenade pédestre traditionnelle au centre-ville de Lyon. Après le passage obligé à la FNAC (achat d'un stylet pour smartphone), j'ai « fait la rue de la Ré », vieille expression lyonnaise qui signifie parcourir l'artère à pied de son début à sa fin, aller et éventuellement retour. J'ignore si cela se dit encore de nos jours.
Ils ont préféré Saint Louis Arrêt devant le 73 où j'ai habité un an ou deux. Je ne reconnais pas les lieux. Il me semble que cette entrée était sous l'avancée d'un bar et du cinéma Majestic attenant. Alors que sur internet je retrouve des photos de la plupart des cinémas disparus, impossible de mettre la main sur une vue de cette portion de rue. Les grandes fenêtres du premier étage me mettent le doute. Ces fenêtres étaient peut-être, elles aussi, sous l'avancée. Une photo plus ancienne du n° 73, en noir et blanc, montre l'existence d'un balcon au dessus de l'imposte, balcon que je n'ai pas connu. La légende indique que l'immeuble date du XVIIIe siècle. Je ne le croyais pas si vieux. L'inscription gravée au-dessus de la porte aurait pu légitimement être mon nom, mais ils ont préféré dédier la maison à Saint Louis sous prétexte, j'imagine, que le roi féru de croisades a fait étape plusieurs fois à Lyon de son vivant et qu'après sa mort, à Tunis, ses restes ont séjourné à la cathédrale Saint-Jean.
La Garonne recoule à Lyon Arrivé au bout de la rue de la République, tu tournes à gauche, avant (rue Joseph-Serlin) ou après (rue Puits-Gaillot) l'arrière de l'hôtel de ville et tu tombes sur la place des Terreaux. La fameuse fontaine représentant la Garonne et ses affluents, œuvre de Bartholdi, est de retour après réparation. L'eau recoule, c'est cool ! Je filme.
Deux établissements que j'ai bien fréquentés Le Moulin Joli, le café qui fut mon quartier général et celui de ma bande, est en travaux. Il s'appelle maintenant Le Moulin 1883. C'est moins joli, mais c'est raccord avec la décoration intérieure. Ne faudrait pas qu'ils la modernisent ! Je m'y arrêtais souvent, cette année universitaire 1965-1966, quand je n'avais pas envie de traverser le Rhône pour rejoindre la fac. Pour le retour vers la place Bellecour je choisis, entre plusieurs options, d'emprunter la rue Paul-Chenavard qui devient la rue de Brest après la place et l'église Saint-Nizier. Ironie du sort, il y avait dans la rue de Brest, bien avant que je m'installe en Bretagne, un petit hôtel où logeait une connaissance que je n'avais pas perdue, contrairement au président Félix Faure. L'établissement n'existe plus. Je le rejoignais à pied, nuitamment, en toute clandestinité (enfin, je crois), depuis Vaise. 3,2 km à l'aller, 3,2 km au retour. Quand on a la santé !
Encore une fontaine La rue de Brest se termine place des Jacobins, parée de sa fontaine éponyme que je ne suis pas foutu de filmer en entier avec mon smartphone. Regret de ne pas avoir pris mes appareils. La rue Gasparin m'amène jusqu'à la place Bellecour, son Louis XIV équestre et son parking souterrain Indigo. Retour à Chazay d'Azergues en voiture automobile.
La journée d'aujourd'hui m'en rappelle une autre, sur la côte basque cette fois (voir l'article). C'était en août 2009. Et bien, en septembre 2011, sur la Côte d'Azur, les camping-cars et fourgons aménagés ne sont pas davantage à la fête. J'ai fait Cagnes-Nice-Monaco et retour sans quitter le volant des mains et par voie de conséquence anatomique sans mettre pied à terre. À la faveur d'un des nombreux bouchons rencontrés, j'ai quand même pu prendre une photo de la Promenade des Anglais, depuis mon poste de pilotage, en me disant qu'ils avaient bien de la chance, les Anglais, de pouvoir se promener. Autre désagrément : j'avais choisi l'option sans autoroute, ignorant qu'elle me ferait passer par Eze, ce village qui me donnait déjà le vertige vu d'en bas du temps où, ne confiant pas nos itinéraires à des GPS stupides, on longeait la côte tout simplement ! Les ruelles encombrées de voitures et de policiers des hauteurs de Monaco m'ont décidé à prendre, pour un retour illico presto, l'option avec autoroute. Mon bonjour au couple princier en son palais, aperçu de loin, sera pour une autre fois.
Hier vendredi, j'ai quitté Pfastatt, après un séjour d'une semaine chez ma belle-maman. Merci à toute ma famille alsacienne pour son accueil toujours aussi chaleureux. À la sortie de l'autoroute pour l'étape de Besançon, mon GPS m'a présenté un écran noir, le cordon qui l'alimentait en 12 volts étant tombé en panne sans prévenir. De sorte qu'il m'a été impossible de retrouver la maison de Michèle. Nous nous sommes contactés par téléphone et mon amie a tenté en vain de jouer les tours de contrôle. Peu doué dans les manœuvres d'atterrissage, j'allais abandonner l'affaire quand Michèle, qui ne l'entendait pas ainsi, est venue me retrouver sur un parking d'une commune voisine pour me convoyer à bon port. J'arrive en général ici pour me faire inviter à déjeuner. Ainsi fut fait. Et ce fut encore pour moi un bon moment.
Ce matin, réveil au camping La Marjorie de Lons-le-Saunier. Cherché quatre croissants commandés hier soir. Sur les coups de midi, j'ai fait halte à Seyssel, au fond du département de l'Ain, côté montagnes. J'avais envie de revoir l'hôtel où notre petite équipe de vendeurs au porte à porte de Beamscopes (lentilles de Fresnel japonaises pour agrandir l'image des téléviseurs) avait séjourné en 1966. La patronne nous avait choyés comme ses enfants. L'établissement est maintenant fermé. J'apprends par une conversation saisie dans la rue qu'il a été racheté par la mairie qui n'a pas encore décidé de son sort. A Yenne (Savoie) j'ai retrouvé presque inchangée l'aire de pique-nique au bord du Rhône que la famille lyonnaise a fréquentée à plusieurs reprises dans les années 50. Nous y avions même une fois dressé la tente pour une nuit ou deux. Ils avaient trouvé cet endroit hors des sentiers battus, à une centaine de kilomètres de Lyon, en se rendant chez la nourrice de mon cousin Bernard, en surplomb du lac du Bourget.
Au Tréport, le « Parc international du Golf », qui ne paie pas de mine malgré son nom ronflant, est finalement bien équipé pour recevoir les camping-cars. Après vidange de l'eau sale et réapprovisionnement en eau propre, nous allons dans la ville voisine, Eu, bien connue des amateurs de mots croisés. L'église Notre-Dame et Saint-Laurent vaut le détour. Quant à la chapelle du Collège des Jésuites, elle est fermée. Je ne verrai donc pas les deux mausolées du duc de Guise (assassiné à Blois en 1588) et de la duchesse.
Beaucoup de monde, ce dimanche, sur la plage de Berck. La très connue manifestation annuelle consacrée aux cerfs-volants s'y déroule. J'assiste à une démonstration époustouflante des champions de France. Un véritable ballet aérien sur une musique alerte. Bien sûr, la batterie de mon camescope est vide !
Difficile de se garer au Touquet-Paris-Plage. Les camping-cars semblent indésirables. Je me pose finalement sur le boulevard Pouget, qui longe la plage, en me disant que c'est dimanche et que je n'occupe après tout pas plus de place qu'une voiture. Au retour de ma promenade dans la ville, où les villas rivalisent d'originalité, je découvre que la police travaille même le dimanche : une contravention de 11 € est placée sur mon pare-brise pour "stationnement interdit des véhicules de plus de deux mètres de hauteur". Cette côte est bien inhospitalière ! Après une longue recherche (aucun panneau indicateur), je finis par découvrir l'aire pour camping-cars où nous passons la cinquième nuit du voyage.