La ville de Moissac doit beaucoup de son charme aux deux cours d'eau qui la traversent : le Tarn et le Canal latéral à la Garonne qui prolonge le Canal du Midi de Toulouse à Bordeaux. Deux ponts enjambent le Tarn : le pont Napoléon qui fait transiter les voitures et le Pont-Canal de Cacor qui fait transiter… les bateaux. Conçu au départ pour le transport de frêt, le Canal latéral à la Garonne est maintenant voué au tourisme fluvial. Belle image à capter quand deux bateaux se croisent, l'un dessous le pont, l'autre dessus. Autre curiosité sur ce canal qui, après avoir survolé le Tarn, traverse Moissac d'est en ouest, le pont-tounant de Saint-Jacques, seul survivant des quatres ponts-tournants de la ville et aussi le seul conservé sur les 193 km du canal latéral. Mais l'eau n'est pas toujours charmante et paisible. Il arrive qu'elle se mette en colère. Et Moissac fut la ville la plus meurtrie lors des inondations de 1930 lorsque le Tarn, la Garonne, l'Agout, l'Aveyron s'étaient coalisés pour envahir le Tarn-et-Garonne. Les quatre dernières cartes de cette série témoignent de l'ampleur de la catastrophe qui avait fait 131 morts à Moissac.
Je n'ai rien à raconter de personnel sur ces trois ponts qui traversent la Garonne, près de Castelsarrasin. Je ne les ai fréquentés ni à pied, ni à cheval, ni en voiture, ni en train. Le plus proche de ma ville de vacances est le pont de Trescassés. Celui qui figure sur mes cartes anciennes est un pont suspendu qui a été ouvert en août 1851 avec un péage à 5 centimes pour les piétons et 80 centimes pour les voitures à cheval ! Il a été partagé un temps avec une ligne de tramways à vapeur, ce qui fut l'occasion de nombreux incidents et accidents entre ses usagers. Il n'existe plus et a été remplacé par un pont routier pas suspendu beaucoup moins spectaculaire. Les cartes montrent l'ancien pont suspendu de Belleperche, construit en 1841, démoli en 1937 et remplacé en 1941 par le pont actuel. Situé en amont, le pont ferrovaire de Belleperche est traversé par la ligne de Castelsarrasin à Beaumont-de-Lomagne. Je n'arrive pas à trouver la date de sa construction, logiquement antérieure au 9 octobre 1904, date de la mise en service de la ligne par la Compagnie du Midi. Actuellement peu utilisée (uniquement du fret) cette ligne pourrait rouvrir au service voyageurs. L'abbaye de Belleperche est devenue le Musée des Arts de la Table. Ma petite-cousine Angélique m'avait emmené le découvrir en octobre 2011, mais nous avions trouvé portes closes. À défaut nous nous étions promené vers la fontaine des moines, à 200 mètres de l'abbaye. J'avais eu l'inconscience d'écrire : « C'était leur cabinet de toilette à ciel ouvert, en quelque sorte. N'avaient pas intérêt à oublier de prendre leur savon ». Ce qui me valut une salve de 11 commentaires plus ou moins égrillards déclenchée par celui du très regretté Guy Blanchard : « N’avaient pas intérêt à oublier de prendre leur savon… ou à le laisser tomber ? ».
Le Tarn-et-Garonne doit à son réseau hydrographique d'être le département de France le plus doté en ponts suspendus ! Car franchir des cours d'eau comme la Garonne, le Tarn ou l'Aveyron est plus difficile qu'il n'y parait. Leur largeur impose des ponts traditionnels à plusieurs arches, qui s'appuient sur des piliers dressés dans le lit des rivières que les crues mettent souvent à mal, tout en fragilisant l'ensemble de l'ouvrage. C'est la raison pour laquelle au milieu du XIXe siècle, et à la faveur de l'émergence d'un acier de meilleure qualité, s'est développée la technique des ponts suspendus qui permettent de franchir de grandes brèches sans prendre appui dans la rivière. Un coût plus faible également. C'est ainsi que les ponts suspendus ont conquis le Tarn-et-Garonne, de 1841 à 1884. On en comptait 11 à l'origine, mais il n'en reste que dix, car le pont de Trescasses a disparu dans les années 1980. Tous sont ouverts à la circulation (à l'exception du pont de Bourret). Source : ► l'article de J CH CROS🛈Sur dreb.eklablog.com Ils sont jetés sur la Garonne, le Tarn et l'Aveyron. Ce sont les ponts suspendus, témoignages d'un temps où l'acier régnait en maître. Ils résistent toujours. Et le conseil général rénove ces précieux objets de notre patrimoine.
Lors de mon dernier séjour chez tonton pour les fêtes, ma seule sortie a été la promenade pédestre traditionnelle au centre-ville de Lyon. Après le passage obligé à la FNAC (achat d'un stylet pour smartphone), j'ai « fait la rue de la Ré », vieille expression lyonnaise qui signifie parcourir l'artère à pied de son début à sa fin, aller et éventuellement retour. J'ignore si cela se dit encore de nos jours.
Ils ont préféré Saint Louis Arrêt devant le 73 où j'ai habité un an ou deux. Je ne reconnais pas les lieux. Il me semble que cette entrée était sous l'avancée d'un bar et du cinéma Majestic attenant. Alors que sur internet je retrouve des photos de la plupart des cinémas disparus, impossible de mettre la main sur une vue de cette portion de rue. Les grandes fenêtres du premier étage me mettent le doute. Ces fenêtres étaient peut-être, elles aussi, sous l'avancée. Une photo plus ancienne du n° 73, en noir et blanc, montre l'existence d'un balcon au dessus de l'imposte, balcon que je n'ai pas connu. La légende indique que l'immeuble date du XVIIIe siècle. Je ne le croyais pas si vieux. L'inscription gravée au-dessus de la porte aurait pu légitimement être mon nom, mais ils ont préféré dédier la maison à Saint Louis sous prétexte, j'imagine, que le roi féru de croisades a fait étape plusieurs fois à Lyon de son vivant et qu'après sa mort, à Tunis, ses restes ont séjourné à la cathédrale Saint-Jean.
La Garonne recoule à Lyon Arrivé au bout de la rue de la République, tu tournes à gauche, avant (rue Joseph-Serlin) ou après (rue Puits-Gaillot) l'arrière de l'hôtel de ville et tu tombes sur la place des Terreaux. La fameuse fontaine représentant la Garonne et ses affluents, œuvre de Bartholdi, est de retour après réparation. L'eau recoule, c'est cool ! Je filme.
Deux établissements que j'ai bien fréquentés Le Moulin Joli, le café qui fut mon quartier général et celui de ma bande, est en travaux. Il s'appelle maintenant Le Moulin 1883. C'est moins joli, mais c'est raccord avec la décoration intérieure. Ne faudrait pas qu'ils la modernisent ! Je m'y arrêtais souvent, cette année universitaire 1965-1966, quand je n'avais pas envie de traverser le Rhône pour rejoindre la fac. Pour le retour vers la place Bellecour je choisis, entre plusieurs options, d'emprunter la rue Paul-Chenavard qui devient la rue de Brest après la place et l'église Saint-Nizier. Ironie du sort, il y avait dans la rue de Brest, bien avant que je m'installe en Bretagne, un petit hôtel où logeait une connaissance que je n'avais pas perdue, contrairement au président Félix Faure. L'établissement n'existe plus. Je le rejoignais à pied, nuitamment, en toute clandestinité (enfin, je crois), depuis Vaise. 3,2 km à l'aller, 3,2 km au retour. Quand on a la santé !
Encore une fontaine La rue de Brest se termine place des Jacobins, parée de sa fontaine éponyme que je ne suis pas foutu de filmer en entier avec mon smartphone. Regret de ne pas avoir pris mes appareils. La rue Gasparin m'amène jusqu'à la place Bellecour, son Louis XIV équestre et son parking souterrain Indigo. Retour à Chazay d'Azergues en voiture automobile.
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La semaine dernière, je me suis rendu à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) pour assister, le jeudi 15 mars en l'église Saint-Sauveur, aux obsèques d'André Bardagie, un ami de mon père qui était devenu le mien. Avec sa femme, Jackie, et leurs filles, Nadine, Sergine et Géraldine, j'ai passé de bons moments, dans les années 60, notamment au bord de la Garonne où j'ai fait un tour en pèlerinage, le samedi 17 mars, avant de me promener vers le bassin, la gare et le cinéma Vox, autres lieux chargés de souvenirs. Parti mardi 13 mars à 21 h 34, j'étais de retour en Bretagne le lundi 19 à 9 h 56. Cela a été l'occasion de revoir tatie (la sœur de mon père), chez qui j'avais garé l'Eurocamp, l'un de ses deux fils, Alain, qui m'a fait connaître, le vendredi 16 mars, l'étonnante pente d'eau de Montech, et les enfants d'Alain, Angélique et Fabien.