Deux cours d'eau traversent la ville de Moissac : le Tarn et le Canal latéral à la Garonne. Le Canal est désormais voué au tourisme fluvial. Le pont-tournant de Saint-Jacques survit comme témoin du passé. |
Deux ponts enjambent le Tarn : le pont Napoléon qui fait transiter les voitures et le Pont-Canal de Cacor qui fait transiter… les bateaux. Conçu au départ pour le transport de frêt, le Canal latéral à la Garonne est maintenant voué au tourisme fluvial. Belle image à capter quand deux bateaux se croisent, l'un dessous le pont, l'autre dessus.
Autre curiosité sur ce canal qui, après avoir survolé le Tarn, traverse Moissac d'est en ouest, le pont-tounant de Saint-Jacques, seul survivant des quatres ponts-tournants de la ville et aussi le seul conservé sur les 193 km du canal latéral.
Mais l'eau n'est pas toujours charmante et paisible. Il arrive qu'elle se mette en colère. Et Moissac fut la ville la plus meurtrie lors des inondations de 1930 lorsque le Tarn, la Garonne, l'Agout, l'Aveyron s'étaient coalisés pour envahir le Tarn-et-Garonne. Les quatre dernières cartes de cette série témoignent de l'ampleur de la catastrophe qui avait fait 131 morts à Moissac.
► Moissac, son Pont-Canal, lieu prestigieux et insolite 🛈Sur tourisme-moissac-terresdesconfluences
Érigé en 1845, sa vocation est le transport de marchandises jusqu’à Bordeaux. De par ses 356 mètres de long avec 15 arches en briques toulousaines et pierres blanches du Quercy, il est emblématique (un des trois plus grands de France).
► Inondations de 1930 en Tarn-et-Garonne : Moissac paye le plus lourd tribut 🛈Sur la depeche.fr
En cette terrible journée du 3 mars 1930, 131 personnes perdent la vie à Moissac. Sur les 7 400 habitants, on dénombre 5 896 sans-abri, 1 400 maisons à reconstruire et 75 % de la surface de la ville sont inondés.
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